Les masques FFP2 en plastique jetable contiennent une fine couche de graphène, un nanomatériau en polypropylène
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Le graphène est un nanomatériau synthétisé il y a une vingtaine d’années par l’industrie pétrochimique.
Ultralégers, ultrarésistants, imperméables et bon conducteurs, ces flocons de carbone sont de + en + prisés par l’industrie, notamment dans les équipements électroniques.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, on leur a découvert des propriétés antivirales qui ont poussé de nombreuses entreprises à concevoir des masques contenant du graphène, selon eux, pour lutter contre le coronavirus.
Problème : dans une lettre envoyée début avril à la Commission européenne, 4 organisations spécialisées dans les questions de santé environnementale est que ces masques en polypropylène disponibles en France et en Europe seraient toxiques.
Si les particules de graphène sont capables de taillader le SARS-CoV2, « que se passe-t-il si ce matériau tueur de virus entre dans votre corps ? Agira-t-il de la même manière contre vos cellules ? », s’interroge le physico-chimiste américain Andrew Maynard.
Directeur du Risk Innovation Lab de l’université d’Arizona, il travaille depuis plus de 20 ans sur les risques liés aux nanomatériaux. L’expert se dit « préoccupé ».
Il cite plusieurs études montrant qu’il ne s’agit « pas d’un matériau inoffensif », « les bords irréguliers de certaines particules de graphène pouvant nuire aux cellules ».
Au Québec, 30 millions de ces masques ont été distribués notamment dans les écoles. L’inquiétude est née de symptômes décrits par plusieurs enfants – difficultés à respirer, irritations de la peau, impression de « respirer des poils de chat »
En conséquence, le ministère de la santé canadien a rappelé le 26 mars dernier tous les masques au graphène. Dans un second avis publié le 2 avril, il explique que « l’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux. »
Cependant on ne connaît pas encore le potentiel d’inhalation de ces particules chez les humains, ni les risques pour la santé qui en découlent. Pourtant ils sont utilisés dans des milliards de masques. Le principe de précaution n’a donc pas sauté que pour les vaccins.
De plus, les agences sanitaires nationales se réfèrent à des normes souvent dépassées et elles manquent de données et de ressources pour contrôler les dernières nouveautés antivirus et les 130 milliards de masques jetables consommés chaque mois dans le monde.
Elles en sont réduites à intervenir une fois le produit déjà sur le marché, comme en octobre 2020 en France avec la marque Dim ou en Belgique avec Avrox, des sociétés qui commercialisaient des masques dopés aux particules d’argent, de cuivre ou de dioxyde de titane.
Concernant le graphène, il ne fait l’objet d’aucune restriction en UE. Le dossier mentionne bien un danger pour les poumons mais, comme pour la plupart des nanomatériaux, les données scientifiques fournies par les fabricants sont extrêmement lacunaires.
D’autant que jusqu’à présent, les usages du graphène se cantonnaient aux équipements électroniques, où les risques d’inhalation sont inexistants. Mais leur apparition dans des masques faciaux crée une exposition nouvelle.
L’entreprise chinoise Shengquan dit avoir exporté 600 millions de ces masques en Europe en un an ; la métropole du Grand Nancy en a par exemple commandé 230.000.
Plusieurs distributeurs continuent à commercialiser ces masques en France tant à destination des pharmacies que du grand public par le biais des sites Internet. Leur composition n’est pas systématiquement renseignée.
Interrogée, la Commission européenne dit ne pas avoir « connaissance de préoccupations concernant ces masques spécifiques ». Elle renvoie la balle aux Etats membres, à qui il revient de contrôler la qualité de leurs importations.
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