Thread by @J_Haddane

#prepahec #concours #hggmc
Sujets HGGMC (dernière fournée probable)

- « L’industrie, enjeu majeur au carrefour des problématiques de la mondialisation »
*Profondeur historique : 2ème révolution industrielle, importance de l’industrie de guerre durant les 2 GM, dvlpmt industriels

autocentrés (AMlat) ou extravertis (Asie), 3ème révolution industrielle des NTIC (90s), 4ème révolution industrielle autour de l’IA
*Paradoxes : l’industrie était très importante jadis mais semble passer au second plan dans la mondialisation (elle se fait délocaliser, des pays

s’en passent pour s’insérer, etc) ; toutefois elle demeure facteur de hiérarchie de puissance dans la mondialisation, notamment en temps de crise (#masques chinois parce que négligés par les pays européens)
*Interroger les « PBL » de la mondialisation : industrie et environnement

, et développement (secret industriel, etc), et commerce mondial (ZES chinoises, maquiladoras)
*Surtout ne pas oublier de traiter les rapports de force autour de l’industrie, même si « géopolitique » n’est pas mentionné dans le sujet et que « mondialisation » semble plutôt éco°

*Typologie des industries : pétrolière (perd de l’importance), alimentaire (de tout temps importante mais pas assez décisive), haute technologie (hyper importante et sélective)

- « L’eau, ressource rare au cœur des tensions »
*PBL : L’eau, ressource inégalement distribuée à

l’échelle de la planète, n’est-elle que vectrice de tensions ?
I/ Prendre la formulation telle quelle du sujet et l’expliciter (rareté et au cœur des tensions) en la présentant simplement (ASPECTS)
II/ Pourquoi est-elle au cœur des tensions (explication des aspects) (CAUSES)
Les

pourquoi à ne pas rater : instrumentalisation de l’eau à des fins d’exaltation nationaliste (Assouan, Trois Gorges), conflits d’usage (c’est là qu’on pourrait faire une typologie des conflits d’usage aux échelles : régionale, nationale, locale), enjeu politique

(socioenvironnementalisme brésilien, EELVisme français, etc)
III/ (CONSEQUENCES-LIMITES DU SUJET) L’eau est aussi et surtout vectrice de coopération et de règlement des tensions ; même si sa rareté dans les régions vraiment critiques ne semble pas aller se résorbant, ce qui

s’explique notamment par la faible prise en compte de l’effet de sa rareté sur les conflits (les conflits du Sahel sont aussi dus à des tensions interethniques et migratoires générées par le manque d’eau) et les menaces qu’elle fait peser sur des États(nord de la Chine parexemple

le)

- « La culture, reflet des hiérarchies et des rivalités mondiales »
*Sujet qui devrait tomber un jour ou l’autre à ECRICOME ou à l’ESSEC.
*Surtout, ne pas oublier tous les enjeux historiques de la culture : idéologies totalitaires ou non du 1er 20ème siècle, question de

l’exception culturelle dans les négociations post-2GM (accords Blum-Byrnes notamment), brassage culturel par les migrations physiques durant tout le 20ème siècle
*Pourquoi la question se pose aujourd’hui encore plus : NTIC font que la culture devient diffusable partout et donc un

enjeu de puissance encore plus fort
*Insister sur la dichotomie du statut de la culture : comme arme que l’on subit (Grand Firewall de Chine) ou que l’on utilise (on préférera l’opérateur StarTimes à el famoso instituts Confucius)
*Expliquer que la mondialisation est

essentiellement une américanisation du monde et que l’on peut analyser les territoires selon leur perméabilité ou non à ce modèle. Faire une liste des mécanismes de rejet culturel violent (Jihad vs McWorld)

III : (A) Elle n’est pas tout à fait un bon reflet, ou alors un reflet

trouble des hiérarchies mondiales puisque la puissance culturelle mondiale ne peut être que l’attribut ultime d’une puissance montante. (B) Pourtant, elle est au cœur des rivalités et semble appelée à le rester puisque, depuis toujours, un État ou un peuple qui renonce à sa

culture perd une part de son identité. (C) Il faut finir sur de l’optimisme : optimisme et beauté du brassage multiculturel, optimisme parce qu’on finira par détruire les idéologies mortifères, optimisme parce que la culture est un lieu d’échange et d’enrichissement, non de

hiérarchisation et de hiérarchie. Peut-être même parler d’Erasmus. Souvenez-vous qu’il faut toujours finir sur ce que le correcteur attend, donc rarement sur la réalité.

- « La question sanitaire dans le monde contemporain » (ECRICOME serait du genre à le tenter cette année,

notamment en sujet avec carte)
*Il est peut-être encore temps d’apprendre d’autres épidémies que le covid-19 et le SIDA.
*Santé et mondialisation : l’explosion des transports et des migrations en tout genre favorise l’unification microbienne du monde depuis la première

mondialisation ; enjeux de la santé et du développement (accessibilité des médicaments aux émergents, question des génériques) ; instrumentalisation de certains enjeux sanitaires pour rendre compétitif un territoire (tourisme sanitaire)
*Relier le sujet à des thèmes géopolitiques

(RAPPORT DE FORCE) : importance des industries sanitaires, hiérarchisation par la qualité du système de santé, lien entre santé et autres crises (alimentaires, humanitaires, environnementales)
*Ne pas prendre la santé au sens strict de « maladie-guérison ». La santé c’est aussi

l’hygiène (de vie), c’est aussi la qualité (de vie) donc ça se rapporte à des modes de vie plus globalement.
*Il faut alors parler des enjeux culturels de l’uniformisation alimentaire, des espaces à la santé fragile (typologie national, régional, local ; aux US par exemple ce

serait très intéressant de faire le lien entre ethnie ou résidence géographique et obésité ; car ça témoigne de dynamiques économiques)
*Surtout pas : de prise de position « non-officielle » sur le covid-19 (préférez : la France n’a pas mal géré la crise, l’UE a été très réactive

, la Chine a caché), de copie full-covid-19 (de préférence ne pas l’aborder avant le II)

- « Le monde arabe, espace de crises »
*Un tel sujet n’aurait qu’un seul but : essentialiser le monde arabe en le présentant comme un « espace » homogène et voir ceux qui arriveront à

distinguer les territoires.
PBL : Comment expliquer que le monde arabe semble être continuellement plongé dans un état de crise depuis le début des années 80 alors qu’on y trouve de nombreux exemples de réussite économique ?
Plan : Aspects-Causes-Prolongations encore une fois

semble très bien fonctionner ici.
I/ L’histoire des crises jusqu’aux printemps arabe. Certes, il y’a eu de la coopération et du règlement de crises. Mais, il n’en demeure pas moins que : typologie des crises actuelles (ne pas oublier la crise hydrique et la crise culturelle et

religieuse).
II/Causes des crises : ingérences étrangères, instrumentalisations régionales, inégalités sociales très fortes (notamment au Maghreb), dans la diagonale de la soif, fort potentiel en hydrocarbures qui favorise les crises économiques dues à la soumission aux cours

mondiaux, instabilités politiques chroniques
III/Prolongations :
A) Idée-phare : les crises du monde arabe semblent en elles-mêmes passer au second plan sur la carte géopolitique intnl et ne s’imposer avec force que ponctuellement (attentats en Europe par exemple)
B) Distinguer

les acteurs et les États : pays de la polycrise et du marasme (Yémen, Libye, Syrie), pays relativement stables mais toujours sur le fil (Maroc, Tunisie, Jordanie avec la récente crise des fonctionnaires), pays ayant réussi à dépasser les crises (Golfe). Excellente hiérarchisation

à faire avec l’accès actuel au vaccin.
C) 2 solutions : soit insister sur ceux qui ont réussi à dépasser les crises et montrer que pour eux les crises se déplacent à d’autres échelles (chiites du Hasa en Arabie Saoudite) ou dans d’autres secteurs (mauvais traitement des émigrés

asiatiques aux EAU) ; soit insister sur les pays en marasme absolu et montrer pourquoi rien dans la situation actuelle ne semble mener à une résolution proche de leurs crises (exemple parfait de la Libye).