À la découverte de l’église Notre-Dame-des-Missions à @epinaysurseine !
Construite par Paul Tournon pour l’Exposition coloniale internationale de 1931 au Bois de Vincennes, la chapelle des Missions catholiques est un chef-d’œuvre bcp trop méconnu de l’art sacré des années 30.
Comment ce rare vestige de l’expo coloniale s’est retrouvé à Épinay ?
En 1932, le maréchal Lyautey lance une souscription nationale avec l’appui des @ChantiersCardi qui permet de sauver et remonter l’édifice, cette fois en béton armé, dans la banlieue rouge.
Classée MH en 1994, l’église a ensuite été restaurée par étapes tout au long des années 2000.
L’église présente une très grande diversité de styles, un mélange d’Extrême-Orient, fétichiste et Art Déco, qui reflète les colonies évangélisées.
Porche en forme de pagode bouddhiste, façade en grès vernissé avec motifs d’idéogrammes chinois bleus dessinés par Raymond Virac...
Sur le clocher en forme de minaret, les Quatre races sculptées dans le béton frais par Carlo Sarrabezolles.
Trônant sur le pignon dans une mandorle, la Vierge sur le globe terrestre écrasant le serpent de Roger de Villiers.
À l’intérieur, les ateliers d’art sacré autour conçoivent un ambitieux programme décoratif représentant l’histoire de l’expansion du christianisme, siècle par siècle, zone par zone.
Henri de Maistre coordonne le tout, ce qui assure une vraie homogénéité esthétique.
Ces 12 toiles marouflées sur les murs de refend sont dues à Denis, Marret, Peugiez, Plessard, Reyre, Laboulaye, Ballot, Beaume, Simon, Genicot, de Maistre, Virac, Desvallières.
Monumentalement adossées aux piliers de la nef, les huit béatitudes sont sculptées par Anne-Marie Roux-Colas et Raymond Delamarre (4 et 4).
Enfin, les immenses verrières du chœur sont l’œuvre de :
- Hébert-Stevens (Christ missionnaire) et Pauline Peugniez (le départ des Apôtres),
- Le Chevallier et Barillet (l’Église porte la bonne nouvelle),
- Valentine Reyre par Marg Huré (l’Église fructifie les terres lointaines).
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Exposition à la genèse très compliquée, refusée par de nbx musées, annulée à Dijon & Quimper, c’est finalement le @musee_angouleme qui accueillait cette rétrospective Alexandre-Évariste #Fragonard si longtemps attendue !
Elle n’aura été ouverte qu’un mois et demi : visitons !!
AE Fragonard (1780-1850), c’est le fils de JH Fragonard, le grand peintre galant du XVIIIe.
Élève de son père, passé très jeune par l’atelier de David, il serait l’auteur de 400 tableaux dits troubadours, 2000 dessins (dont 400 pour Sèvres), 300 estampes et de sculptures.
Cette première rétrospective permet donc de rappeler et reconsidérer l’immense talent d’une gloire oubliée : il était en effet plus célèbre que son père, avant d’être éclipsé par la révolution romantique des années 1830.
Il faisait en qq sorte le lien entre David et Delacroix.
La cathédrale Saint-Louis de @Versailles, construite sur la volonté de Louis XV par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (petit-fils) entre 1742-1754, est une splendeur de l’architecture classique.
Elle ne devient cathédrale qu’en 1797, à la place de ND qui était l’église royale.
La façade s’inspire de celle réalisée par Robert de Cotte à St Roch : colonnes doriques et corinthiennes à l’étage, fronton triangulaire. Petites tours latérales en retrait.
Les bulbes des tours et du dôme rappelleraient l’origine polonaise de la reine, Marie Leszczynska.
Les orgues Clicquot (père et fils, 1760) sur leur tribune de pierre, utilisées pour la procession d’ouverture des États Généraux le 4 mai 1789, ont été restaurées en 1861 par Cavaillé-Coll puis en 1987 par Haerpfer.
Une nouvelle restauration s’achevait cette année.
Elle n’est pas très grande, pas très connue, pourtant c’est l’une des plus belles de Paris : voici ma visite de l’église St Joseph des Carmes, rue de Vaugirard, à deux pas du Luxembourg.
En 1612, le pape Paul V demande à Marie de Médicis d'accueillir des Carmes à Paris. Elle élève alors une église et son couvent sur un large terrain aux limites de Paris : construction de 1613 à 1620.
Une architecture dépouillée mais un décor peint exubérant.
La coupole fût peinte en 1644 par le liégeois Walthère Damery et représente Élie, montant au ciel sur le char de feu, qui lance son manteau à Élisée, dans le monde terrestre représenté sur le tambour.
À noter qu’il s’agit de la première coupole sur tambour construite à Paris !
Sur les traces de Matisse au Cateau-Cambrésis, au cœur du passé textile du Vermandois, voici un petit fil pour vous donner envie de découvrir l’Aisne et le Nord ! #DevenirMatisse à quelques jours de son 150e anniversaire !
S’il est né le 31 janvier 1869 au Cateau, Matisse a grandi dans cette maison, au cœur de Bohain, de janvier 1870 jusqu’à son départ définitif pour Paris en 1891. Son père était grainetier, sa mère aimait la peinture. @MaisonMatisse
La maison familiale, vendue en 1922 (?), a été rachetée par le département en 2004 puis rénovée et ouverte au public en 2008.
Tout est très librement « reconstitué » pour évoquer la présence de l’artiste et le milieu social et industriel dans lequel il a grandi.
Grâce à la #FondationDesArtistes, le cabinet de curiosités de l’hôtel Salomon de Rothschild se dévoile depuis deux ans au regard émerveillé des amateurs. Un cocon XIXe hors du temps. Par ici la visite ;)
L’hôtel Salomon de Rothschild est construit par Léon Ohnet et son élève Justin Ponsart en 1874-78 pour la baronne Adèle de Rothschild, en souvenir de son époux (et cousin) Salomon, le 3e des 4 fils de James (fondateur de la branche parisienne), décédé en 1864.
Sur l’ancienne folie Beaujon qu’elle fait raser, cet hôtel néoclassique sert d’écrin majestueux à ses collections de mobilier et d’objets d’art de la Renaissance au XVIIIe, porcelaines, armes et objets orientaux.
Œuvres amassées par elle, son père Mayer Carl von R et son époux.