Bonsoir .@Quotidien, vous nous fatiguez, vraiment. Vous avez pompé le travail d'un média indépendant sans le citer. Le 4 mai, votre sujet sur la #loiclimat compte 15 mesures retranscrites, 79 rejetées et 55 modifiées. Comme Reporterre. Or, vous n'expliquez pas votre méthode
.@polgasnier comment avez-vous compté les mesures ? Chez Reporterre ou ailleurs ? Quelle est votre source ? Notre enquête est le fruit d'un minutieux travail de plusieurs journalistes et de plusieurs semaines.
Nous avons donc la triste impression que notre long travail d'enquête a été pillé. Or @Quotidien, ce n'est pas votre premier forfait. Vous avez déjà omis de nous citer et avez caché notre logo sur l'émission avec Arnaud Montebourg
1/4. #Amazon est le grand gagnant de la crise. En une semaine, Le cours de la bourse de son action a bondi de 12 %. L'entreprise fait des profits records.
2/4. La vente de jeux vidéos a augmenté de 200 % et celle des outils de bureautique de 362 %. « Je ne charge que des DVD, des livres ou des objets sexuels. Rien d’essentiel mais on nous fait travailler comme des fous »
➡️reporterre.net/Pour-Amazon-le…
3/4. « C’est terrible de constater que la seule entreprise qui arrive aujourd’hui à tirer son épingle du jeu est une multinationale connue pour son évasion et sa fraude fiscale massive. En appauvrissant les finances publiques, Amazon aggrave la crise sanitaire. » @amisdelaterre
L'audience est reprise. La parole est à la défense. Valentine Rebérioux, avocate de Vincent Verzat, commence : "J'ai un problème... je n'ai pas compris les réquisitions de monsieur le procureur. Et en plus monsieur le procureur n'est plus là..."
(En effet, le ministère public est maintenant représenté par une femme.)
"Le fil rouge de cette audience c'est qui assume quoi, poursuit l'avocate. On leur remet en cause en lui disant qu'il n'assume pas, moi je ne peux pas le laisser passer, c'est grossier. M. Verzat assume tout, il a tout assumé dans ce dossier."
Le procureur a la parole pour ses réquisitions. Il cite Henry David Thoreau et son essai "Résistance au gouvernement civil", paru en 1849.
"Le vol d'un portrait présidentiel va t-il vraiment sensibiliser nos concitoyens à l'urgence climatique ? Soyons sérieux."
"Nous sommes face à un même mode opératoire : 10, 15 individus qui se présentent pour visiter des salles de mariage, enfilent des gilets jaunes, déroulent des banderoles et décrochent le portrait présidentiel avant de poser pour la postérité devant le fronton des mairies."
Christophe Cassou, climatologue, chercheur au CNRS et membre du GIEC, prête à son tour serment en tant que témoin.
"Si vous nous dites tout ce que vous savez sur le changement climatique l'audience ne se terminera pas avant demain matin, je vous invite à être synthétique", lui glisse la présidente.
"Je ne suis pas certain que l'ensemble de ces informations éclaire le tribunal sur les problématiques pénales dont vous êtes saisie aujourd'hui", s'énerve le procureur.
Le 21 février, vers 9h30, un groupe de 7 personnes s'est dirigé vers la mairie du Ve arrondissement de Paris. A 9h41 le premier groupe rejoint le deuxième et enfile des gilets jaunes. Ils portent un "sac noir dans lequel devait se trouver le portrait présidentiel".
La présidente décrit physiquement les personnes présentes et demande aux prévenus "Est-ce que c'est bien vous ?" ou "Est-ce que vous y étiez"?. Les prévenus confirment leur présence.
Sauf Etienne Coubard. "je n'ai trouvé nulle trace de votre présence, monsieur, dit la juge. Y étiez-vous ?
- Non, je n'y étais pas.
Et Alma Dufour : "Je n'y étais pas non plus".