- Non, je n'y étais pas.
Et Alma Dufour : "Je n'y étais pas non plus".
- Je n'ai pas déployé de banderole, mais je voulais qu'on comprenne ce qui se passait et la banderole était toute fripée donc j'ai défroissé la banderole #decrochonsmacron"
- "J'adhère totalement à ces actions pour le climat, mais je conteste que ce ne soit pas une pratique journalistique."
- Nous sommes entrés dans la mairie, c'est là qu'on a décroché le portrait d'Emmanuel Macron."
- Qui l'emporte ?
- C'est moi.
- sur votre vélo ?
- oui.
- Vélo personnel ?
- Qu'on m'a prêté."
- Oui.
- Aviez-vous repéré les lieux ?
- non.
- Tout c'est passé comme vous l'aviez prévu ?
- Oui, de manière très rapide.
- Combien de temps ?
- 4, 5 minutes."
- "Moi, j'ai décroché le portrait présidentiel et je l'ai rangé dans la pochette.
- Oui.
- Était-ce en signe d’allégeance au mouvement du même nom ?
- Non."
- Je pense que oui. Le dérèglement climatique s’accélère et va être irréversible."
- Vous pensez que ça peut infléchir la politique ?
- Je pense que ça fait partie de la solution."
- Non, 125 comme le nombre de jours qu'il a fallu à la France pour dépasser son empreinte écologique."
- A pied ?
- A vélo.
- "C'est moi, répond Cécile Machand.
- Vous saviez que la salle serait ouverte ?
- Oui."
- dans un endroit qui permettait de ne pas le localiser", répond Etienne Coubard.
- Non."
- nous sommes dans une lutte pacifiste, de désobéissance civile."
- le tribunal sait ce qu'est la non violence, soupire la présidente, mais si vous pensez que cela peut être utile."
- elle le sera quand le gouvernement prendra des décisions à la hauteur des enjeux."
- Donc vous êtes interchangeables si je puis dire, note la présidente.
- Formés par quel type d'organisme ? interroge le procureur (rires dans la salle)
- ANV-COP21.
On passe donc à la vidéo.
- Non, pas particulièrement, je n'ai vu aucun geste qui pourrait définir une participation."
- Ca n'est pas une réalité.
- Mais qu'en pensez-vous professionnellement ?
- je ne l'aurais peut être pas fait, mais je ne suis pas dans le jugement. Chacun fait comme il veut."
-Ce n'est pas le mode d'action que j'ai choisi, mais oui je pense que ce type d'actions peut accélérer une prise de conscience de la population."
- Oui je me suis sentie interpellée, mais je l'ai aussi vu comme un soutien à la mairie de Paris. C'est une confirmation de la nécessité d'interpeller en plus haut lieu."
- Non, la mairie de Paris n'a pas souhaité se constituer partie civile. Nous ne nous sentons pas particulièrement victime dans cette affaire."