Thread by @Docpinel

Je disais hier que c'est inutile de prédire une énième vague de la pandémie #Covid_19 car les risques existent toujours et les moyens de prévention sont connu. Je partage un #Thread copié d'un article de @business qui explique bien la situation.

Titre:
"Voici la quatrième vague (ou pas)
Bien qu'il y ait un désaccord sur le retour de Covid, c'est le bon moment pour concentrer le message sur ce qui est connu – et inconnu – sur les risques."

Les prédictions sont devenues un test de Rorschach où les gens peuvent trouver le malheur, l'espoir ou le réconfort. Mais ce qui devient clair, c'est que les responsables de la santé publique ne savent pas vraiment pourquoi cette pandémie monte ici et tombe là.

Si les restrictions et les règles étaient le seul facteur en jeu, la poussée actuelle ne se produirait pas dans le Michigan mais dans un État qui a rouvert de manière plus agressive, comme le Texas ou la Floride. Et pourquoi les cas augmenteraient-ils maintenant au Canada?

Le médecin de l'UCSF @VPrasadMDMPH a évoqué quelques facteurs qui pourraient influencer les vagues régionales et nationales:
1/L'une est les conditions initiales. Dans la première vague, certains États du nord-est avaient beaucoup plus de cas silencieux que d'autres

2/ les variantes. Le Michigan n'a peut-être pas eu de chance d'avoir été semé avec plus de personnes avec le variant B.1.1.7
3/il pourrait y avoir des effets saisonniers qui sont plus complexes que de simples fluctuations de température.

Les scientifiques ont suggéré des facteurs environnementaux allant de l' exposition au pollen à la climatisation en passant par l' humidité .
Les différences dans les pics de Covid-19 peuvent également refléter une irrégularité dans la manière dont les cas sont signalés.

Et puis il y a tout simplement le hasard – peut-être le facteur le plus difficile pour les gens à parler ou à accepter.

La partie la plus importante de l'article:
Prasad dit qu'il y a eu un biais constant en faveur des prédictions pessimistes, car dans la communauté épidémiologique, il existe une sorte d'exemption morale pour faire des prévisions trop désastreuses.

Si vous prédisez moins de cas, d'hospitalisations ou de décès que de se produire, vous êtes perçu comme minimisant la pandémie, "et vous êtes un méchant".

Prasad considère aussi le biais en faveur des restrictions comme faisant partie d'un biais plus large de la communauté médicale qui surestime le pouvoir de l'intervention.

Si une personne a un cancer qui ne se serait jamais développé et qu'il existe un traitement intensif, on suppose que la personne serait décédée si elle n'avait pas été traitée, par exemple.

Mais il dit que si vous suggérez que certains dépistages du cancer conduisent à un traitement inutile, vous êtes accusé d'être pro-cancer.

Une sorte de mensonge est également devenue une pratique acceptée dans la communauté de la santé publique, explique Peter Sandman, consultant en communication des risques. L'idée est qu'il est normal d'induire les gens en erreur afin d'encourager un comportement plus sain.

La conclusion de l'article est pragmatique:
Même si nous ne pouvons pas prédire la taille ou la date d'une prochaine vague, les responsables de la santé publique savent que la maladie continuera de tuer tant que certaines personnes ne seront pas admissibles au vaccin

ou ne pourront pas prendre rendez-vous. Ce serait un bon moment pour concentrer le message sur ce que l'on sait des risques et être plus franc sur ce qui n'est toujours pas compris.
Lien de l'article: bloomberg.com/opinion/articl…

@threadreaderapp unroll please

la traduction est imparfaite, j'étais pressé mais l'essentiel est là