Petit bémol : j'ai encore une fois constaté avec dépit que les gens ne comprenaient pas les modes de transmission du virus. Au centre, il y avait du SHA partout, mais très peu d'aération. Des masques sous le nez. Beaucoup de masques sous le nez...
<< Oui mais les élastiques se sont cassées donc je peux plus le mettre ! >>
<< Mon mari qui avait rendez-vous en même temps que moi ne peut pas venir car il a eu le Covid. >>
On l'a laissée rentrer.
Elle est restée vingt putains de minutes à l'intérieur avant qu'on daigne lui fournir un masque.
Moi j'en portais deux superposés, mais j'ai quand même préféré me tenir sous une fenêtre à soufflet... qui s'ouvrait à peine - on ne sentait même pas l'air rentrer dans la pièce.
Au bout d'un moment, j'ai donc fini par annoncer que je préférais sortir.
- Non non, m'a dit le mec en charge de la paperasse, avec son masque sous le nez. Vous devez rester à portée de vue du médecin pour le moment où viendra votre tour.
Moi : Oui enfin bon, je préfère pas rester avec des personnes sans masque.
Lui : Mais tout le monde a un masque depuis qu'on en a donné un à la dame.
Moi : Sous le nez, ça ne sert à rien.
Lui :
Au final je suis sortie quand même, en tenant la porte ouverte.
Mais une chose est sûre : le jour où un variant d'échappement nous tombera sur la gueule, ce sera rebelote, avec des cons pareils.
15 mois de pandémie et on ne sait toujours pas comment se transmet ce virus.
Il n'en fallait pas davantage pour accentuer ma misanthropie.
J'espère ne pas l'avoir attrapé en allant me faire vacciner mdr. Ce serait quand même un comble.
Et permettrait à l'autre guignol de l'IHU d'affirmer qu'on se contamine plus en étant vacciné.
Note pour plus tard : si je meurs, ce ne sera pas à cause du vaccin mais du COVID, ok ?
Note positive : la médecin qui m'a reçue était fort aimable. On a discuté dans la bonne humeur en écumant pas mal de sujets, depuis les myocardites (elle n'avait pas encore lu l'article de Science) jusqu'au caractère pathogène de Spike, et j'ai même parlé prion (cc @zanfr).
Au final, elle m'a dit que j'étais trop informée. 😬
Etant jeune, avec tout ce que ça implique de réactions immunitaires fortes, j'ai finalement choisi en mon âme et conscience - et après concertation avec elle - de repousser ma seconde dose à 6 semaines.
Aucun conseil cependant.
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Pour le moment, on ne sait pas grand-chose de l'implantation du B16172 sur notre territoire. Des cas de transmissions autochtones jaillissent par endroits, mais il n'y a pas de recherche active de ce variant - surtout, on reste à la traîne sur le séquençage
et on ne peut même pas compter sur les branques de l'IHU pour échantillonner sur toute la France alors qu'ils ont des moyens colossaux.
Résultat, ce variant progresse, masqué sous la courbe de B117, et il y a fort à parier qu'il sera dominant avant la fin des beaux jours.
On devine bien l'orientation de la rédactrice dès les premiers tweets : la finalité consiste à déboucher sur la fameuse et fumeuse antienne des anti-tout, à savoir qu'il ne faudrait pas vacciner les jeunes de moins de 40 ans sous prétexte d'une balance B/R défavorable,
et parce que le COVID-19 tue peu dans cette population.
15 mois de pandémie, et nous avons donc toute une frange de la population qui en est encore à mesurer les dangers du virus à l'aune du nombre de morts.
Et ça laisse entrevoir une possibilité qu'il n'y ait pas besoin de rappel(s) à court terme - sauf bien sûr pour les personnes immunodéprimées ou immunosénescentes.
NDLR :
Le SRAS est la maladie causée par un autre (beta)coronavirus humain, le SRAS-CoV, qui fit trembler le monde en 2003. Plus létal que son petit frère SRAS-CoV-2 (responsable du COVID-19), il n'a toutefois pas réussi à devenir pandémique,
Aujourd'hui encore, il est reproché à @LacombeKarine1 d'avoir dit en septembre 2020 que le virus n'avait pas muté, tandis qu'à la même époque, Raoult pérorait sur ses variants Marseille 1, 2, 3, 4, etc.
Tout d'abord, quelques rappels : les virus ARN, par définition, ça mute.
Chaque fois qu'ils se répliquent en utilisant nos cellules, il peut y avoir des erreurs de photocopie, entraînant l'émergence de virus différents de l'original.
2/n
Au point culminant d'une infection à SARS-CoV-2, virus du COVID-19, on estime que des milliards de particules virales prospèrent dans notre organisme. Que de mutants peuvent alors apparaître !
Cependant, il faut distinguer trois types de mutations.
Bonjour,
Blasée de l'ignorance générale sur les modes de transmission du COVID-19, je me sens le devoir d'apporter ma contribution dans la lutte contre ce virus.
Voici donc un fil didactique que j'ai voulu enrober d'une simplicité maximale. 🔽
Nous allons passer en revue les trois différentes manières d'attraper le COVID-19. 🔽
1⃣ 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 :
Avant toute chose, il faut distinguer deux voies de contamination manuportée : la voie directe et la voie indirecte.
La voie directe fait intervenir une personne (ex : vous serrez la main d'un homme qui vient de