➡️ En 2017, Emmanuel Macron prenait le pouvoir avec le soutien de la classe médiatique, dans un pays déjà terriblement inégalitaire. 4 ans plus tard, la fortune des milliardaires a doublé, alors que le pays traverse une crise historique avec plus de 10 millions de pauvres.
Le nombre de mal logé-es, précaires et exclu-es a explosé sur la même période. Encore + édifiant : la fortune des ultra-riches a augmenté + vite depuis le début de la pandémie, alors que l'on nous a répété que c'était la «crise» et que l'économie traversait une période difficile.
➡️ Qu'est-ce que cela veut dire ? La crise n'existe pas. Il s'agit en fait d'une guerre sociale. La «crise» est l'occasion pour les riches de s'enrichir encore plus vite et de dépouiller les plus précaires, les travailleur-euses qui produisent la richesse.
Nous vivons dans un pays qui n'a jamais produit autant de richesses, mais où la «crise» est utilisée pour détruire les droits des chômeur-euses, casser le code du travail, saccager les retraites et anéantir le système de santé et d'éducation publics.
➡️ «La première victime d'une guerre, c'est la vérité» disait-on. #Macron tweete aujourd'hui qu'il souhaite taxer les entreprise : «C’était une question de justice et d’équité. Depuis 4 ans, nous nous battons pour une juste taxation des multinationales».
La guerre sociale en cours a lieu sous couverture, avec les apparences du bon sens, et derrière des mensonges les plus éhontés. Le réel est constamment inversé. Seule la révolte peut faire tomber un Régime aussi injuste, violent et pervers.
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Nous visons dans un régime de post-vérité où le mensonge est partout. Il semble essentiel de rappeler quelques faits historiques ⬇️
Les autorités mentent. Le gouvernement ment en permanence. La police ment. Les médias mentent. On nous agite un péril «islamogauchiste» pour mieux réprimer l'antiracisme. Certains médias ont même fait croire que le mouvement des #GiletsJaunes était une offensive russe occulte.
Un ministre de l'Intérieur #Castaner fait croire que des manifestants auraient «attaqué un hôpital» lors d'une mobilisation. Tout le monde le sait, les témoignages le disent, les vidéos le montrent : c'est faux.
➡️ Il avait déjà laissé planer le doute en décembre dernier : «peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, les derniers mois, qui seront dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je sois candidat, je n’exclus rien».
Une prise de parole énigmatique et inquiétante qui laissait planer beaucoup de questions.
➡ On vous parlait hier de ces compagnies de sécurisation et d'intervention créées en 2003 par Nicolas Sarkozy afin de suppléer la sale besogne des Brigades Anti-Criminalité pour maintenir l'ordre colonial dans les quartiers populaires.
De ces brutes racistes de la CSI 93 qui tabassent des gens avant de monter de toutes pièces des procédures à l'encontre de leurs victimes. Le quotidien Le Progrès publiait hier un nouvel exemple sordide de falsification policière dans le département de Seine Saint-Denis.
Samedi 5 juin 2021 à #Paris, plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre l'extrême droite et en hommage à #ClémentMéric, tué il y a 8 ans par une bande de néo-nazis.
A l'époque, l'extrême droite descendait dans les rues pour manifester son homophobie. Lors des «Manif pour tous», complaisamment relayées par les chaînes de télévision. Plusieurs émeutes d'extrême droite avaient lieu en plein Paris. Les agressions homophobes se multipliaient.
Les groupes les plus violents passaient à l'acte.
C'est dans ce contexte qu'une bande de néo-nazis parade le 5 juin en plein cœur de la capitale avec des T-Shirts : «White power» et «100% pure race».
La Compagnie de Sécurisation et d'Intervention de la Seine-Saint-Denis est connue pour être l'une des brigades les plus violentes de région parisienne. Véritable escadron raciste, cette brigade se la joue chemise brune et logique mafieuse.
La #CSI93 est ainsi incriminée dans une vingtaine d'affaires judiciaires : violences, rackets, propos injurieux, faux en écriture publique, procédures montées ou maquillées, confiscations de produits stupéfiants pour un usage personnel et interpellations abusives...