“On est un samedi, il y a une manifestation anti-police qui pourrait ressembler à celle du 12 juin prochain, qui est malgré tout autorisée.”
Vous pensiez aller demain à la #MarcheDesLibertes ? Ce sera une marche de la répression, avertit Franceinfo. francetvinfo.fr/faits-divers/p…
«“La plupart des participants ne sont pas des amis de la police. Là, ça commence à sentir la bataille... S'il y a un crime ou un délit flagrant, bien entendu on va intervenir sans délai."
C'est le cas quelques secondes plus tard : les manifestants sortent un fumigène.»
Criminel.
“La plupart d'entre-eux ont sur eux la panoplie du parfait manifestant, on considère que ce sont des 'proto' black blocs.”
Avis aux manifestants de la #MarcheDesLibertes : si vous venez avec du sérum physiologique ou des lunettes de piscine, vous serez tabassés en toute légalité.
N’oubliez pas non plus votre parapluie. "On va resserrer le dispositif et ça va être une confrontation, mais on est plus forts, donc ils vont plier. Dans ces conditions, l'engin lanceur d'eau, c'est l'idéal." francetvinfo.fr/faits-divers/p…
Bref, j’ai prévu d’aller demain à la #MarcheDesLibertes, notamment pour m’opposer à ceux qui appellent à décapiter les salariés de @Telerama.
Grâce au zèle de @Interieur_Gouv et @franceinfo, je sais d’avance que je n’y resterai pas plus d’une demi-heure.
Si @franceinfo et @Interieur_Gouv assimilent une manif antifasciste à “une manifestation anti-police” et prévoient de la réprimer, ils admettent que la police est fasciste et qu’il faut protéger son fascisme.
Désolé, je suis trop allergique à la violence pour me prêter à ce jeu.
Alain Finkielkraut invité par France 5 à commenter la gifle à Macron : “Il faut s’interroger sur la radicalisation des pensées et des discours. (…) L’un des symptôme, c’est l’idéologisation de l’antiracisme.”
Ben voilà, la baffe à Macron, c’est la faute des antiracistes.
Finkielkraut sur la condamnation du gifleur : “J’ose espérer que la justice aurait été aussi sévère dans le cas où l’assaillant aurait eu un profil plus à gauche. Il est clair que la justice est très, très partiale aujourd’hui.”
C’est toujours l’extrême droite qu’on martyrise.
Anne-Elisabeth Lemoine : « Marine Le Pen parle d’un “acte isolé, le produit d’une bouillie idéologique”. C’est le symbole de l’époque actuelle, cette bouillie idéologique ? »
Et prendre Marine Le Pen comme référence intellectuelle, c’est le symbole de l’époque actuelle ?
Après que Frédérique Vidal a dénoncé l’islamo-gauchisme à l'université, Jean-Pierre Elkabbach précise : “Vous ajoutez aussi les indigénistes qui disent ‘la race, le genre, la classe sociale’. Tout ça, ça forme un tout.“ “Absolument”, confirme la ministre. telerama.fr/ecrans/sur-cne…
Ce soir, Laurence Ferrari prend le relais : « Que la ministre veuille ouvrir une enquête sur l’islamogauchisme, est-ce que c’est absolument tabou dans notre pays ? » Certainement. Sauf sur CNews, à l’extrême droite et au gouvernement.
Jean Garrigues : “Certains syndicats étudiants assimilent toute critique de l’islamisme radical à de l’islamophobie. Et ces syndicats se situent à l’extrême gauche. Donc ils appartiennent à cette idéologie qualifiée à tort d’islamogauchiste.” Au lieu d’islamiste gauchiste.
La coupable serait issue de la cellule dite des “parapluies de Cherbourg”, un groupuscule d’ultragauche formé autour du leader anarcho-autonome Jacques Demy.
David Dufresne a retrouvé une complice, Mélanie (plus connue sous le pseudonyme de “Mary Poppins”), qui a avoué avoir manipulé l’arme du crime. L’engin de mort proviendrait de la filière des “parapluies bulgares”.
… @GDarmanin veut inclure dans la #LoiSecuriteGlobale l’interdiction du port de parapluie dans l’espace public. E. Ciotti, M. Le Pen et les syndicats policiers fustigent une “demi-mesure”, réclamant que soient aussi bannis les parasols et les ombrelles.
Christophe Barbier sur le procès #Bismuth : “Ce réquisitoire sévère signe la fébrilité de la justice. Les magistrats font corps contre Nicolas Sarkozy, il n’a pas été traité comme un citoyen comme les autres. La justice s’est accrochée au-delà du raisonnable.”
Christophe Barbier, suite : “Nicolas Sarkozy a marqué des points. Ce réquisitoire excessif joue plutôt pour lui. On est bien dans un malaise de la justice.”
Alain Duhamel renchérit : “Il s’agit d’une affaire d’agendas. Déjà, le fait qu’on les saisisse est contraire à la Constitution. On est à la limite du détournement de procédure.”
Selon CNews, ce sont les associations qui ont réalisé un “coup de force” hier soir à République.
Les forces de l’ordre, elles, faisaient des câlins.
Marie-Aline Meliyi sur LCI : “Est-ce que vous êtes choqué par ces images ou est-ce que vous dites : attention à l’instrumentalisation ?” Alexis Brézet : “Vous avez raison de dire que c’est instrumentalisé par des associations qui sont pour l’accueil des migrants.”
Céline Pina : “Dire ‘soyez gentils et veuillez plier vos tentes’, ça ne marche pas. C’est un peu comme demander à un enfant de ranger sa chambre, on a peu de résultat.”
Les migrants sont de grands enfants qui ne veulent pas ranger leur tente.
En revanche, il est l'invité de CNews le soir même. Chez Laurence Ferrari, qui l'a déjà reçu la semaine dernière.
Une nouvelle occasion de déplorer qu'“on ne peut plus rien dire”. Ni même faire la promo de sa revue.
L’occasion aussi de rappeler qu'il est un homme de gauche, un irréductible “proudhonien”.
En effet, Proudhon aimait à relayer les intox de l'extrême droite.