Il était jeune il était beau, il sentait bon le sable chaud. Sous l’apparence de modernité dynamique, costard en alpaga, c’est une quintessence de tous les maux de notre époque, emballée dans un papier clinquant et scintillant.
Peu à peu, les manifestants ont été matés, quitte à être éborgnés et mutilés. Au début, il y avait de l’indignation dans la population. Aujourd’hui, c’est l’indifférence, même quand il est démontré que les divers rapports de l’IGPN s’arrangent beaucoup avec la vérité des faits.
Grand débat comme une mauvaise pièce de théâtre, consultations citoyennes de façade, le mépris est total et permanent pour tous ceux « qui ne sont rien » aux yeux de ce pouvoir autoritaire, fier de ses « amateurs » censés incarner « la start up nation ».
Survint le Covid-19 et l’on découvrit alors ce que l’amateurisme signifiait par gros temps. Enfermement de la population, mensonges d’Etat et exfiltration des responsables avec protection internationale pour que la vérité reste elle-même bien enfermée, cadenassée pour des années.
Détricotage de tout ce qui fit la grandeur et la spécificité de la France, tant aux niveaux économique que social et culturel. Nous en sommes à une sorte de paroxysme, tout le monde ou presque regardant son voisin en chien de faïence. Ces saloperies sont encouragées.
Pourquoi ? Pour que la société demeure en état de tension permanente, divisée et hystérisée et que Jupiter apparaisse toujours comme l’ultime sauveur. C’est basique, mais ça fonctionne. L’exception devient la règle et la règle l’exception.
Le racisme, l’antisémitisme sont ainsi fortement cultivés, avec des techniques de manipulation -renversements orwelliens parfaitement connus- alors que « la lutte contre ces fléaux » est mise en exergue en grande pompe, soit disant « contre la haine » et « les fake news ».
Au-dessus de cet exécutif, il n’y a pas de complot, mais seulement une oligarchie décomplexée qui tire les ficelles, avec d’autant plus de facilité qu’elle possède tous les médias. La boucle est bouclée et même les réseaux, qui n’ont rien de « sociaux », sont contrôlés, à 100%.
Tellement matraqués, avilis et abrutis par « l’info en continu », les citoyens réclament à cor et à cri leur QR code et leur Pass sanitaire, dans une sorte de syndrome de Stockholm oscillant entre léthargie et pics d’angoisse. Tout vaut tout, plus rien n’est lisible.
Enfin, il se trouve toujours quelque philosophe, chanteur ou amuseur servile pour jouer les fous du roi et célébrer la déliquescence de cette « élite » obscène, dont Alexandre Benalla et Mimi Marchand sont les parfaits représentants.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Voilà une affaire tout à fait symptomatique de cette période délétère. Je lis beaucoup de commentaires courroucés contre les associations féministes et/ou lesbiennes parce qu’elles ne soutiendraient pas -ou pas assez- Mila.
Spontanément, elles ont envie de le faire, je n’en doute pas. Mais… il y a un mais et c’est le piège qu’à mon sens elles veulent absolument éviter. Mila étant devenue l’égérie des combats identitaires, la soutenir équivaut à taper sans discernement sur tous les musulmans.
Ce n’est pas la moindre des instrumentalisations. Il faut du courage, un parcours, des outils intellectuels à l’instar de @carolinemecary pour le faire. Plus largement, c’est ainsi que fonctionne la macronie, par de fausses oppositions hysterisées n’ayant pas de lien entre elles.
Qu’est-ce que le « COMPLOTISME » ?
- Affirmer comme Buzyn et Véran au début du #COVID19 que le virus ne franchirait jamais nos frontières.
- Affirmer comme Buzyn plus tard dans Le Monde que l’exécutif savait tout du tsunami qui arrivait.
- Dire que les masques ne servent à rien.
- Puis dire qu’ils sont indispensables.
- Affirmer comme Macron prendre le pouls du pays alors que tout est préparé en amont avec des figurants.
- Eborgner les citoyens en prétendant que l’IGPN enquête sérieusement.
- Se déguiser en policier comme Benalla pour taper du citoyen.
- Manipuler l’opinion avec Mimi Marchand.
- Laisser les pseudo Black Bloc tout casser pour avoir des images au 20h.
- Ne pas trouver de serrurier en région parisienne et laisser s’envoler un coffre rempli d’on ne sait quoi.
- Organiser de faux débats avec des participants triés.
Il y aura des hypercentres dans les grandes villes où sera recréée une vie artificielle -parcs, jardins, vélos- et d’où sera banni tout ce qui pourrait constituer une pollution sonore, visuelle, olfactive : un paradis où les heureux élus porteront masques avec QR code.
Tous ces hypercentres se ressembleront, avec une dominante de couleurs claires et des enseignes mondialisées. L’argent liquide aura disparu et on paiera d’un simple regard vers une caméra à reconnaissance d’iris. Tout le monde sera vacciné, chaque trimestre.
Car de nouveaux virus apparaîtront sans cesse. Les concerts, matches de foot, visites de musées, se feront de façon virtuelle via des lunettes très légères. On choisira ses partenaires sexuels par des applis de géolocalisation, en fonction de nos goûts, via des logarithmes.
Quand Ciotti affirme que la différence entre #RN et #LR c’est la « capacité à gouverner », il exprime l’opinion de l’immense majorité des électeurs de droite, mais aussi des représentants de celle-ci, qui le pensent... mais ont une trouille bleu pâle de l’assumer publiquement.
Le reste n’est que positionnement tactique, surtout depuis que le #RN a indiqué ne plus vouloir sortir de l’UE mais « la réformer de l’intérieur ». Une partie de cette droite a choisi #Macron, pressée de gouverner et ne voulant pas assumer une trop longue traversée du désert.
C’est pourquoi il n’y a plus d’espace politique pour la droite dite « de gouvernement », qui ne pourra désormais que jouer les supplétifs, soit du #RN, soit de #LaREM. Le centre de gravité s’est déplacé. La question s’est compliquée avec la participation du #PS à l’exécutif.
J’avais parlé de « soft fascisme » quelques semaines avant l’élection de Macron, en cas de victoire de celui-ci. Ils l’ont fait, par le biais du « nudge », ou théorie du « paternalisme libéral », un concept des sciences comportementales issu des pratiques de design industriel...
... faisant valoir que des suggestions indirectes peuvent, sans forcer, influencer les motivations, les incitations et la prise de décision. L’institut BVA l’avait en fait déjà mis en œuvre pour la campagne de Macron et l’utilise à nouveau, par exemple pour le #COVID19france.
Ce n’est ni plus ni moins que du bourrage de crâne, qui n’a rien de sublime, ni de subliminal. Mais pour que ça fonctionne, il faut bien sûr des médias aux ordres, qui relaient cette parole présidentielle douceâtre sans rechigner. BVA facture 5000 € à l’Élysée la note « nudge ».