Sur PoliceTV, pardon, sur CNews, la campagne pour le second tour des régionales bat son plein.
Mais on n’en oublie pas pour autant l’épidémie de charlatanisme, pardon, de Covid-19.
Tout en appelant au front d’extrême droite, pardon, républicain contre l’abstention et les fautes politiques et morales de la gauche.
Pendant ce temps, dans la vraie vie, l’insécurité dont CNews ne parlera pas, pardon, dont CNews parlera pour dénoncer l’horrible calvaire enduré par une voiture.
Heureusement, BFMTV a trouvé une solution à la détresse des salariés de MBF Aluminium : pour rebondir, il leur suffit de construire dans leur propriété (ou leur appartement !) une piscine qu’ils loueront à l’heure. Succès assuré.
David Pujadas : “Est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop sur le réchauffement en imaginant ces scènes d’apocalypse ?”
“On est dans un monde qui a des moyens techniques, des moyens d’ingénierie comme il n’en a jamais eu avant et on se dit que ce serait étrange qu’on n’arrive pas à faire face à ces phénomènes.”
David Pujadas : “Je vous vois bouillir. ” Géraldine Woessner : “Oui parce que ce n’est pas un rapport du Giec, ce sont 137 pages qui ont fuité.”
“On est un samedi, il y a une manifestation anti-police qui pourrait ressembler à celle du 12 juin prochain, qui est malgré tout autorisée.”
Vous pensiez aller demain à la #MarcheDesLibertes ? Ce sera une marche de la répression, avertit Franceinfo. francetvinfo.fr/faits-divers/p…
«“La plupart des participants ne sont pas des amis de la police. Là, ça commence à sentir la bataille... S'il y a un crime ou un délit flagrant, bien entendu on va intervenir sans délai."
C'est le cas quelques secondes plus tard : les manifestants sortent un fumigène.»
Criminel.
“La plupart d'entre-eux ont sur eux la panoplie du parfait manifestant, on considère que ce sont des 'proto' black blocs.”
Avis aux manifestants de la #MarcheDesLibertes : si vous venez avec du sérum physiologique ou des lunettes de piscine, vous serez tabassés en toute légalité.
Alain Finkielkraut invité par France 5 à commenter la gifle à Macron : “Il faut s’interroger sur la radicalisation des pensées et des discours. (…) L’un des symptôme, c’est l’idéologisation de l’antiracisme.”
Ben voilà, la baffe à Macron, c’est la faute des antiracistes.
Finkielkraut sur la condamnation du gifleur : “J’ose espérer que la justice aurait été aussi sévère dans le cas où l’assaillant aurait eu un profil plus à gauche. Il est clair que la justice est très, très partiale aujourd’hui.”
C’est toujours l’extrême droite qu’on martyrise.
Anne-Elisabeth Lemoine : « Marine Le Pen parle d’un “acte isolé, le produit d’une bouillie idéologique”. C’est le symbole de l’époque actuelle, cette bouillie idéologique ? »
Et prendre Marine Le Pen comme référence intellectuelle, c’est le symbole de l’époque actuelle ?
Après que Frédérique Vidal a dénoncé l’islamo-gauchisme à l'université, Jean-Pierre Elkabbach précise : “Vous ajoutez aussi les indigénistes qui disent ‘la race, le genre, la classe sociale’. Tout ça, ça forme un tout.“ “Absolument”, confirme la ministre. telerama.fr/ecrans/sur-cne…
Ce soir, Laurence Ferrari prend le relais : « Que la ministre veuille ouvrir une enquête sur l’islamogauchisme, est-ce que c’est absolument tabou dans notre pays ? » Certainement. Sauf sur CNews, à l’extrême droite et au gouvernement.
Jean Garrigues : “Certains syndicats étudiants assimilent toute critique de l’islamisme radical à de l’islamophobie. Et ces syndicats se situent à l’extrême gauche. Donc ils appartiennent à cette idéologie qualifiée à tort d’islamogauchiste.” Au lieu d’islamiste gauchiste.
La coupable serait issue de la cellule dite des “parapluies de Cherbourg”, un groupuscule d’ultragauche formé autour du leader anarcho-autonome Jacques Demy.
David Dufresne a retrouvé une complice, Mélanie (plus connue sous le pseudonyme de “Mary Poppins”), qui a avoué avoir manipulé l’arme du crime. L’engin de mort proviendrait de la filière des “parapluies bulgares”.
… @GDarmanin veut inclure dans la #LoiSecuriteGlobale l’interdiction du port de parapluie dans l’espace public. E. Ciotti, M. Le Pen et les syndicats policiers fustigent une “demi-mesure”, réclamant que soient aussi bannis les parasols et les ombrelles.
Christophe Barbier sur le procès #Bismuth : “Ce réquisitoire sévère signe la fébrilité de la justice. Les magistrats font corps contre Nicolas Sarkozy, il n’a pas été traité comme un citoyen comme les autres. La justice s’est accrochée au-delà du raisonnable.”
Christophe Barbier, suite : “Nicolas Sarkozy a marqué des points. Ce réquisitoire excessif joue plutôt pour lui. On est bien dans un malaise de la justice.”
Alain Duhamel renchérit : “Il s’agit d’une affaire d’agendas. Déjà, le fait qu’on les saisisse est contraire à la Constitution. On est à la limite du détournement de procédure.”