En tant qu'enseignant, je me sens insulté, et je suis triste pour @Charlie_Hebdo_ , que j'ai longtemps porté dans mon coeur. Oui, j'enseigne la laïcité, c'est à dire la liberté de conscience, la tolérance. Je ne vois pas en quoi cela interdit la critique ou la satire 1.
Laisser entendre, comme le fait l'enquête, et surtout ceux qui la commentent, que respecter c'est se coucher et ne pas vouloir critiquer, c'est non seulement une méconnaissance du terrain, mais une insulte aux enseignants. 2.
Sans vouloir parler à sa place comme trop le font, j'ai l'impression que c'est ce que défendait Samuel Paty...3.
Enseigner la laïcité, ce n'est pas enseigner l'anticléricalisme bas du front, ou la liberté d'expression servant de prétexte à l'insulte idiote et non constructive. 4.
C'est au contraire montrer que le respect et la tolérance peuvent aller de pair avec la critique, voire la satire. Et critique et satire ne sont pas insulte et manque de respect. Ou alors le niveau a en effet vachement baissé. 5.
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Petit thread de réaction suite au tweet « polémique » de @carladugault de la #fcpe et surtout à la réponse de @arenasfcpe qui affirme que « la communauté éducative n’était pas prête à imaginer qu’un professeur puisse être victime de l’islam radical, c’était inimaginable ». 1.
Aveuglement ou réelle ignorance, peu importe, cela me fait vraiment penser à tout ce qu’on entendait avant les attentats de 2015, sur l’absence d’un réel danger jihadiste en France, jusqu’à ce que ça nous pète à la gueule. 2.
Là, sans parler de l’ambiguïté du tweet (supprimé) de @carladugault , ce que dit @arenasfcpe n’est pas conforme à la réalité. En effet, si l’on parle de menace précise de jihadistes sur les profs, tout était là avant l’assassina de Samuel Paty. 3.
Court thread sur la polémique @GerardNoiriel /#Beaud. Je suis fatigué d’avance des « débats », vu comment ça a commencé à tourner, sans surprise. Je n’entrerai donc pas plus dedans, pour le moment, que dans ce thread. 1.
La majorité des critiques contre #Noiriel portent sur son âge, son genre, sa couleur de peau (voire son statut social), rarement sur le fond de ce qu’il écrit, pour « expliquer » qu’il ne comprend rien justement à cause de ce qu’il est. Ce qui lui donne raison par l’absurde 2.
Tous les problèmes que j’effleure dans mon livre à propos du traitement du jihadisme sont résumés dans cette polémique. D’ailleurs on retrouve à peu près les mêmes. 3.
Court thread sur la dissolution du #CCIF et de #barakacity. Je l'écris dans mon bouquin, ce ne sont pas des amis politiques. Nous n'avons pas la même façon de définir ni de combattre l'islamophobie. Je n'aime pas leurs ambiguïtés que je ne vais pas détailler ici. 1.
Je les classe dans ceux que j'appelle dans le livre "les entrepreneurs de l'islamophobie", et je ne supporte pas leur recherche absolue de tout acte prétendument islamophobe, tout en essayant de minimiser ou réduire le jihadisme à des faits divers ou des actes isolés. 2.
Comme leurs adversaires politiques (#printempsrepublicain et autres), ils sautent sur le moindre présumé attentat ou agression, le commentant sans recul pour le récupérer tout autant à leur manière. 3.
Je connais pas les audiences de l'émission supprimée, mais j'avoue être un peu surpris. Cette émission était certes moins caricaturale que "A l'ombre d'un doute", supprimée de @France3tv en juin 2015, mais on y retrouvait les marottes de #FranckFerrand 2.
#FranckFerrand s'est fait une spécialité de la défense de "thèses" historiques allant à contre-courant des travaux des historiens. En effet, pour lui les universitaires (qu'il abhorre pour la plupart) ne sont là que pour dispenser une histoire officielle 3.