Je vous sens avides d'un truc à raconter autour de la raclette estivale de ce soir.
Un truc qui permet de lancer une conversation inintéressante et sans enjeux à laquelle tout le monde va participer en faisant part de sa propre expérience afin d'en tirer une conclusion générale.
Et, gâteau sur la cerise, un sujet qui vous permettra d'utiliser des acronyme mystérieux qui vous donneront l'image de quelqu'un de cultivé à qui il serait malséant de poser des questions.
Bref, vous êtes en quête d'un sujet qui attire la lumière sur vous, sans vous exposer.
Et j'ai tout ce qu'il faut pour vous :
TU SAVAIS QU'IL EXISTE UN EXERCICE QUI PERMET D'AMÉLIORER EN 5min SA TENSION ARTÉRIELLE AUTANT QU'UNE 1/2 HEURE DE SPORT ?
ET SANS GROS EFFORTS ?
ET PRESQUE AUTANT QUE DES MÉDICAMENTS ?
Oui je sais ça paraît trop beau mais allons-y
Mais créons l'ambiance.
Environ (c'est une raclette, on va pas finasser) 2/3 des adultes de plus de 50 ans ont une tension artérielle supérieure à la normale.
Et c'est pas bien parce que la tension artérielle est la principale cause des infarctus du myocarde (oui je sais on s'en tape, c'est qu'un muscle) ET la principale cause d'accident vasculaire cérébraux (#OuchVeryOuch)
Et les AVC sont la première cause de démence, la deuxième de handicap et la troisième cause de mortalité
Et personne n'a envie d'être un mort handicapé dément
Et (c'est important d'additionner les "Et" pour obtenir un effet rhétorique maximum) l'hypertension est asymptomatique
Et en plus souvent on passe à côté car son dépistage n'est pas si évident que ça. Donc peut-être que vous êtes hypertendus sans le savoir (c'est important d'attirer l'attention avec un truc qui fait peur, surtout quand comme ici ce truc est vrai).
Du coup il fait tout faire pour diminuer le risque d'hypertension, ou de faire baisser votre tension si vous êtes déjà hypertendus.
Mais comment faire ? (Laisser un silence s'installer pour faire monter le suspense).
Il existe plein de façons mais holala pas très sympa.
Vous pouvez prendre des traitements mais c'est pénible, c'est chimique, puis faut voir un médecin, puis vous allez oublier, puis les médicaments ça donne la rage, donc non.
Vous pouvez faire du sport mais...hahaha, restons sérieux, vous êtes une grosse larve qui pense que si elle marche entre son garage et son salon fait autant de sport qu'un acteur de MARVEL aux pectoraux hypertrophiés.
En plus il faut en faire au moins 30 minutes par jour et vous savez que vous avez pas 3h30 par semaine à consacrer à votre santé alors que par ailleurs vous avez des séries NETFLIX en retard.
(Là normalement la culpabilité est à son comble).
Mais heureusement il existe une solution !
Cette solution vient d'une étude publiée le 29/06 dans la Journal of the American Heart Association
(faut le prononcer en entier avec votre accent anglais, pour faire croire que vous savez ce que c'est, et que vous lisez l'anglais)
l'étude s'est intéressée à une : ultra-time-efficient maneuver known as High-Resistance Inspiratory Muscle Strength Training (IMST)
(Ouais c'est presque trop beau, mais c'est hyper sérieux).
En pratique sous ces airs de machins de télé-achat, il s'agit d'un exercice mis au point dans les années 80 pour aider les patients avec des troubles respiratoires sévères.
Comme son nom l'indique il s'agit d'inspirer contre une résistance. Ceci renforce le diaphragme et les muscles inspiratoires. C'est efficace en complément d'autre traitement.
Sauf que vous vous êtes pas atteint de troubles respiratoires. Vous vous voulez réduire le risque d'HTA.
Et c'est ce à quoi s'est attachée cette étude. 30 inspirations (5 minutes) 6 jours sur 7 (le dernier c'est cadeau), fait chuter de 9 points la tension systolique (le premier chiffre quand on dit 120/80).
C'est à dire autant voir plus que 30 minutes de marche 5 jours sur 7.
Accessoirement ça améliore également chez 45% des personnes des paramètres obscures qui sont trop compliqué à énoncer alors que vous en êtes au 3e verre de rosé.
Et surtout, 95% des sujets de l'étude ont réussi à faire ça pendant 6 semaine... Ce qui vous laisse quand même un certain espoir d'y arriver.
Et tout ça sans accident ou signe de mauvaise tolérance.
Mais du coup comment faire en pratique ?
En pratique il existe plusieurs dispositifs en vente (même sur Amazon) entre 30€ et 70€. Les sportifs connaissent ça par cœur et je vais pas faire de la pub pour un truc en particulier.
Mais très sérieusement, après votre raclette, et si vous êtes à risque (vous et moi savons que vous savez si vous l'êtes), ça vaut le coup d'en discuter avec votre médecin, cardiologue etc.
Et bien évidemment, vous pouvez aussi en discuter avec votre kiné, car ils sont parfois plus au courant que les médecins (désolés les confrères et consœurs).
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Oublier sa neurologie de base peut conduire à faire de grosses bêtises -> un exemple.
Le mari de Madame X, insuffisante cardiaque, rénale et respiratoire (!) appelle pour une consultation à domicile. Son médecin est absent et c'est la remplaçante qui vient.
Le mari de madame explique que son épouse ne lui parle plus. Qu'elle l'ignore totalement. Qu'elle fait comme s'il n'était pas là. Sauf quand elle a faim où elle discute normalement avec lui. Elle discute aussi quand il aide à se coucher.
La médecin, qui ne la connait pas du tout, vient, la voit, discute avec elle, lui prend le pouls et la tension (j'imagine que c'est contraphobique). Madame X ne voit pas bien ce que son époux lui reproche, elle discute facilement (bon elle est dyspneïque) mais elle cause.
Les soignants antivaxx progressent. Par effet d'entraînement, par peur de se retrouver virés (le chantage marche pas) et parce que s'ils le choppent, ils savent que leur collègues auront peu de compassion dans leurs soins.
Et ça je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'a ces jours Des IDE antivaxx qui pensentn que le silence de leurs collègues est un acquiescement, et qui, lorsqu'ils tombent malades, se font littéralement se défoncer, car par leur absence ils obligent les autres à bosser plus.
Mais du coup, si je peux comprendre la réaction des soignants qui se retrouvent à bosser plus alors que eux sont vaccinés, je me demande quelle sera leur attitude en cas de quatrième vague hospitalière.
Pour ne pas faire perdre du temps aux gens pressés : C'EST MÊME PAS CERTAIN QUE ÇA EXISTE.
Pour les autres -> plusieurs tweets :
Alors puisqu'on s'est débarrassé des pressés, prenons notre temps.
Petit rappel des forces en présence.
Pour faire un NEUROCOVID il faut une atteinte NEUROLOGIQUE + UN COVID.
une atteinte neurologique signifie qu'au moins un des trois systèmes nerveux (central, périphérique, autonome) dysfonctionne de façon temporaire ou définitive...
...et COVID signifie que ce dysfonctionnement soit directement provoqué par le COVID.
Alors voilà un truc rigolo sur : DÉPRESSION, HEURE DU COUCHER ET COMMENT AMÉLIORER LES CHOSES !
Mais tout d'abord, commençons par inventorier les clichés.
Tout le monde connaît l'image de l'âme en peine qui se couche tard à cause de ses angoisses et traîne sa fatigue matinale.
Tout le monde connaît aussi les expressions comme "l'avenir appartient à ceux qui se lève tôt" ou les slogans politiques sur la " France qui se lève tôt".
Mais plutôt de les accabler, aidons les avec leur propre corpus de savoirs imaginaires : "les enjeux de pouvoir résultent d'une sexualité bridée par une impuissance due à l'image castratrice de la mère"
Et si on peut rien faire pour leur maman, ils peuvent consulter un urologue
Et je vous raconte pas le choc quand il vont découvrir que l'univers de Starwars est plus riche que le leur, tout en étant scientifiquement et historiquement plus proche de la réalité.
Bon si on commençait cette matinée AVEC un café (enfin je dis ça pour vous, parce que moi je vais prendre un Starbucks latte macchiato caramel avec 3 sucres) ET un truc non troll sur ce que l'angle des journalistes sérieux sur l'épidémie de COVID nous dit sur la presse ?
Notez que le point interrogation est du pure forme parce que même si votre réponse est non, je vais vous donner mon opinion quand même.
Et pour être exact, ce n'est pas mon opinion en tant que telle, mais mon opinion après en avoir discuté avec des gens dont c'est le métier (d'avoir une opinion) -> j'ai nommé mes deux potes sociologues (si si, certains, rares certe, sont fréquentables...mais je m'égare).