Thread by @DidierMaisto

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« Les grands esprits discutent des idées; les esprits moyens discutent des événements; les petits esprits discutent des gens », écrivait Henry Thomas Buckle. C’est souvent la phrase qui me revient quand j’observe la macronie et ses affidés médiatiques.

Je fais un parallèle avec le monde de l’entreprise, puisque ces gens en parlent sans cesse, sans d’ailleurs le connaître. Il y a d’abord le chef charismatique. C’est celui qui ne donne jamais d’ordre, n’inspire pas la crainte, comme je le lis parfois, mais le respect.

Il n’élève jamais le ton, fait confiance à ses équipes et connaît le prénom et le parcours de chacun, parce qu’il s’intéresse tout simplement aux autres. Il y a ensuite le second. Fidèle et droit, il ne rêve pas d’être calife à la place du calife mais s’assure que tout roule.

Il y a enfin les petits chefs, qui eux, pullulent. Autoritaires, froids et cassants, ils pourrissent littéralement la vie des salariés en faisant régner un climat de terreur. Ils encouragent la délation, divisent, espionnent et n’hésitent pas à regarder par les trous de serrures.

Ils se complaisent souvent dans de petites histoires sordides et médiocres et quand on analyse leur profil psychologique, on s’aperçoit que la catégorie « pervers narcissiques » est très largement surreprésentée. Ce n’est certes pas un hasard.

Le vrai chef discute des idées. Le bon second s’assure de leur parfaite mise en œuvre, de façon harmonieuse et partagée avec les salariés, consultés et écoutés dans leurs propositions. C’est ainsi que l’on peut faire de belles et grandes choses.

Un vrai chef ne dit jamais : « Je suis votre chef ! ». Voilà, de façon certes schématique, ce que j’ai pu observer après 30 années en entreprise et quelques-unes en politique. Dans les médias, enfin, c’est tellement misérable que je dois à la décence de ne pas en parler.