Le canard enchaîné et la crise sanitaire en 5 tweets.
(numéro du mercredi 28 juillet)
Page 3 - Véran annonce 536€ de plus en fin de carrière pour les infirmières mais... cela ne s’appliquera que dans 40 ans.
Page 4 - « Hosto: on ferme ! »; face à la reprise épidémique les effectifs hospitaliers sont au creux de la vague du fait de la politique ininterrompue de fermeture de lits et de services.
Page 1- Dans l’édito, l’auteur nous explique que seule l’extrême gauche et l’extrême droite s’opposent au passe sanitaire. Mais, même si on a pris l’habitude de restreindre les libertés au nom de la santé, cette fois... on peut faire confiance à Macron.
Page 4 - Un dessin qui se passe de commentaire.
Conclusion : le gouvernement fait n’importe quoi mais ne changeons rien !
C’est typique de la critique intégrée à l’ordre dominant.
Critique utile, souvent drôle concernant le canard, mais critique faussement subversive.
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Sibeth Ndiaye nous disait que le masque était inutile. Olivier Véran, qui soutenait que le système de santé était prêt, devenait ministre de la santé grâce à Benjamin Griveau.
Il n’y a pas si longtemps, j’expliquais ici qu’il y a deux grandes conceptions du capital : un patrimoine (à la Piketty) ou un rapport social de production (à la Marx). Je propose dans ce fil une explication de cette dernière conception à partir de Bihr.
Dans son livre (en 3 tomes, 3 000 pages…), Alain Bihr cherche à nous démontrer comment le capital en tant que rapport social de production s’est imposé entre 1415 et 1763 – période qu’il appelle, « Le premier âge du capitalisme ».
Dans un ouvrage antérieur, "La préhistoire du capital", il nous avait expliqué l’importance de la distinction entre capital et capitalisme, pour mieux comprendre les différences avec les autres modes de productions, par exemple en Europe médiévale le féodalisme.
Le dernier texte de Lordon est très problématique. Et je ne parle pas seulement de l’appel à voter. Fil. blog.mondediplo.net/fury-room
1. Pour Lordon on est en voie de fascisation rapide et l’heure est grave. Il se demande si on pouvait imaginer il y a deux ans une tribune de militaires factieux et si demain il ne faut pas s’attendre à des manifestations aux cris « Mort aux arabes ».
D’accord sur le fait qu’on vit un processus très inquiétant mais rien que sous la Vè République, n’a-t-on pas connu le Putsch d’Alger (1961), l’attentat du petit Clamart (1962), le 17 octobre 1961 (40 à 200 mors), les ratonnades de 1973 (entre 10 et 50 morts), etc. ?
Entre 2009 et 2018, les frais de gestion de la sécu ont baissé de 0,4 milliards quand ceux des complémentaires santé ont augmenté de 2,4 milliards d'euros.
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Or, la sécu finance 75% de la Dépense courante de santé (206,9 milliards €), contre 20% pour les complémentaire et les ménages (55,1 milliards €) - donc bien moins de 20% (le rapport ne donne pas le détail).
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Une représentation graphique. La sécu finance beaucoup plus de soins et dépense moins en frais de gestion.
Les frais de gestion des complémentaires santé en 2019 : une gabegie !
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En 2019, les frais de gestion des complémentaires santé s'élevaient en moyenne à 20% !
- 22% pour les sociétés d'assurance
- 19% pour les mutuelles
- 16% pour les institutions de prévoyance
Qu'entend-t-on par "frais de gestion" ?
3 choses :
- Gestion de sinistres : feuilles de soins, contentieux...
- Frais d'acquisition : publicité, réseau...
- Administration et autre : gestion des contrats, veille juridique...
Dans ce texte j’analyse longuement l’échec du couple État-capital (capitalisme sanitaire) face à la pandémie de covid-19. Au delà, l’enjeu est de penser les stratégies de défense de la sécu.
Dans la première partie du texte (publiée en mai), l’analyse historique du système de santé en France a permis de mettre en évidence trois principaux résultats :
1. La sécu est une institution politique issue de conflits non institutionnalisés. En ce sens, les débats techniques (comme celui sur le «trou de la sécu») sont importants mais sans commune mesure avec la question politique du «qui décide» - le pouvoir.