Thread by @DocteurGonzo4

#Thread Les vaccins actuels [spike-vaccines], basés sur une forme modifiée de la protéine Spike du Coronavirus (et non sur le virus entier), pourraient empirer l’épidémie au lieu de la juguler, selon plusieurs études récentes. #ADE #DeltaPlus

https://twitter.com/Kenneth72712993/status/1430362569508859907

Rappel : Après avoir été infecté par le SARS-CoV-2, l’organisme fabrique des anticorps contre le virus, notamment contre la protéine spike (qui permet au virus de se lier à l’organisme)

Spike est à la base des vaccins à ARN et des vaccins à adénovirus autorisés en UE et aux US.

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1393794149388853248

Nos anticorps se répartissent en 3 catégories :

- Les anticorps qui n’ont aucun effet sur l’infection virale (anticorps neutres)

- Les anticorps qui bloquent l’infection virale (anticorps neutralisants)

- Les anticorps qui facilitent l’infection virale (anticorps facilitants)

L’immunité chez un individu ne repose pas que sur sa capacité à produire rapidement des anticorps (AC) contre le virus mais aussi sur les propriétés neutralisantes des anticorps : la balance entre AC neutralisants et AC facilitants doit impérativement être en faveur des premiers.

Après vaccination contre le Covid-19, le risque d’être malgré tout infecté par le virus est corrélé au niveau d’anticorps neutralisants anti-SARS-CoV2 présents dans le sang au moment de l’infection. francais.medscape.com/voirarticle/36…

Or, selon l’étude cité en top tweet, les formes mutées du variant Delta (qui ont déjà commencé à émerger*) échappent à l’immunité acquise par les vaccins actuels biorxiv.org/content/10.110…

*Par exemple, le variant Delta Plus, issu d’une mutation du variant Delta, a été détecté en juillet en France.

En plus de présenter le risque d’ADE, ce variant répond moins bien aux anticorps monoclonaux : Game Over pour les biotech google.fr/amp/s/www.pari…

L’étude suggère, à partir de tests in vitro, que face à ces formes mutés du variant Delta, les vaccinés produisent peu d’anticorps neutralisants et au contraire beaucoup d’anticorps facilitants.

Ce phénomène est nommé ADE (antibody-dependent enhancement : aggravation dépendante des anticorps) vidal.fr/actualites/261…

Aujourd’hui, le SARS-CoV-2 d’origine, la souche «Wuhan», a été supplantée par différents variants : le variant Delta devient petit à petit suffisamment différent au niveau structural pour provoquer l’ADE en cas d’infection antérieure par la souche d’origine, ou après vaccination.

En conclusion, vu le taux de vaccination élevé, le risque d’épidémie d’ADE lié au SARS-CoV-2 dans les prochains mois n’est plus exclu si les nouveaux types de variant delta continuent de se diffuser parmi la population.

D’autres études récentes alertent sur ce risque :

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1426590282980765698

Dans le passé, l’ADE a été observée dans de nombreuses maladies virales et/ou après vaccination (virus de la dengue, Zika, Ebola, VIH, SARS-CoV, MERS-CoV, rougeole, péritonite infectieuse féline, etc).

Dans le cas des coronavirus, le risque d’ADE est connu depuis longtemps puisque durant l’épidémie de SRAS en 2003 ce phénomène a été documenté.

Dans le cas du SARS-CoV-2, le risque d’ADE est évoqué dès 2020 sans constater son apparition à l’époque vidal.fr/actualites/261…

En résumé, les nouvelles données suggèrent que la réinfection par le SARS-CoV-2 d’un individu préalablement exposé à un autre variant que Delta pourrait provoquer une ADE en cas d’infection par le varient Delta muté, c’est à dire provoquer la maladie avec des symptômes aggravés.

De tels individus, en dépit de leur immunité naturelle acquise lors de la primo-infection, pourraient ainsi être plus à risque que des individus n’ayant jamais rencontré le SARS-CoV-2 et n’ayant pas été vacciné.

À ceux-là s’ajoutent les vaccinés : avec la diffusion des formes mutées du variant Delta, le risque qu’ils soient confrontés à des ADE lors d’un cycle vaccination/infection devient chaque jour + grand, y compris avec une 3è dose, qui pourrait au contraire augmenter ce risque.

Ces données enjoignent à stopper la campagne de vaccination proposant les vaccins basés sur la protéine Spike. En plus d’être peu efficace après seulement 6 mois, leur usage massif fait exploser le nombre de personne risquant de faire une forme grave face aux nouveaux variants.

Comme pour le DengVaxia, le risque d’ADE, pourtant crucial dans l’élaboration de stratégies sanitaires à base de vaccins, n’a pas été pris en compte par les firmes qui ont seulement cherché à mettre un vaccin le + rapidement possible sur le marché. europe-solidaire.org/spip.php?artic…

Pour éviter le risque d’ADE post-vaccination, les chercheurs devraient se concentrer sur l’élaboration de vaccins classiques à virus entier, qui, par leur complexité naturelle, pourraient mieux s’adapter aux mutations du virus.

Opter pour une approche plus sérieuse et rationnelle de la vaccination, et diversifier la stratégie sanitaire en finançant les recherches sur des traitements (AZ, IVM, etc...) pourrait être (plus que jamais) judicieux...

Les vaccins actuels sont comme les parapluies bas de gammes fabriqués en Chine : de prime abord ça semble efficace, ça passe les tests d’homologation, mais une fois que vous vous retrouvez sous la pluie, ça pète au premier coup de vent et vous laisse avec une tige d’acier...⚡️