L'ouverture du congrès mondial de la conservation 2021 de l'@UICN 2021 est l'occasion de souligner les liens étroits qui existent entre biodiversité et le changement climatique.
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Cela a été l'objet d'un atelier de travail commun à @ipbesfr et le GIEC @IPCC_CH, donnant lieu à un document scientifique et un rapport d'atelier, disponibles ici en 🇬🇧: ipbes.net/events/launch-…, et dont voici les points clés en 🇫🇷
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@ipbesfr @IPCC_CH Limiter le réchauffement de la planète pour garantir un climat habitable et protéger la biodiversité sont des objectifs qui se soutiennent mutuellement, et leur réalisation est essentielle pour fournir des avantages durables et équitables aux populations.
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@ipbesfr @IPCC_CH L'augmentation de la consommation d'énergie, la surexploitation des ressources naturelles et la transformation sans précédent des paysages terrestres, marins et d'eau douce au cours des 150 dernières années ont accompagné les progrès technologiques ...
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@ipbesfr @IPCC_CH et favorisé l'amélioration du niveau de vie de nombreuses personnes, mais ont également entraîné des changements climatiques et un déclin accéléré de la diversité biologique dans le monde entier, qui ont tous deux un impact négatif sur de nombreux aspects de la qualité de vie.
@ipbesfr @IPCC_CH Le renforcement mutuel du changement climatique et de la perte de biodiversité signifie que pour résoudre de manière satisfaisante l'un des deux problèmes, il faut prendre en compte l'autre.
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@ipbesfr @IPCC_CH Les politiques antérieures ont largement abordé les problèmes du changement climatique et de la perte de biodiversité de manière indépendante.
(7/...) (erreur de numérotation précédente corrigée)
(7/...) (erreur de numérotation précédente corrigée)
@ipbesfr @IPCC_CH Les politiques qui traitent simultanément les synergies entre l'atténuation de la perte de biodiversité et le changement climatique, tout en tenant compte de leurs impacts sociétaux, offrent la possibilité de maximiser les co-bénéfices ...
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@ipbesfr @IPCC_CH À mesure que le changement climatique progresse, la répartition, le fonctionnement et les interactions des organismes, et donc des écosystèmes, sont de plus en plus altérés.
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La capacité d'adaptation de la plupart des écosystèmes et des systèmes socio-écologiques sera dépassée par si le changement climatique anthropique n’est pas freiné...
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et une importante capacité d'adaptation sera nécessaire pour faire face au changement climatique résiduel, même en cas de réduction ambitieuse des émissions.
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Dans un monde de plus en plus touché par le changement climatique, le maintien de la biodiversité repose sur des efforts de conservation renforcés et bien ciblés, coordonnés et soutenus par de solides efforts d'adaptation et d'innovation.
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Un nouveau paradigme de conservation permettrait de répondre aux objectifs simultanés d'un climat habitable, d'une biodiversité autonome et d'une bonne qualité de vie pour tous.
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La superficie de terres et d'océans intacts et efficacement protégés nécessaire pour atteindre les trois objectifs d'un climat habitable, d'une biodiversité qui se maintient par elle-même et d'une bonne qualité de vie n'est pas encore bien établie.
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Plusieurs actions sur les terres et les océans visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer les écosystèmes ont des effets bénéfiques sur l'atténuation du changement climatique, l'adaptation au changement climatique et les objectifs pour la biodiversité.
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Les actions visant à protéger, gérer durablement et restaurer les écosystèmes naturels et modifiés qui répondent aux défis sociétaux tels que l'atténuation et l'adaptation climatique sont souvent appelées solutions fondées sur la nature.
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Les solutions fondées sur la nature peuvent jouer un rôle important dans l'atténuation du changement climatique, mais leur ampleur fait débat et elles ne peuvent être efficaces qu'avec des réductions ambitieuses de toutes les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.
Les solutions fondées sur la nature sont d'autant plus efficaces qu'elles sont planifiées dans une optique de longévité et qu'elles ne sont pas axées sur la séquestration rapide du carbone.
(19/...)
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La mise en œuvre de solutions fondées sur la nature crée également des co-bénéfices pour l'adaptation au changement climatique, pour la nature et ses contributions aux personnes.
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Éviter et inverser la perte et la dégradation des écosystèmes riches en carbone et en espèces sur terre et dans les océans est de la plus haute importance ...
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importance pour la protection de la biodiversité et les actions d'atténuation du changement climatique, combinées à d'importants co-bénéfices d'adaptation.
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La restauration des écosystèmes riches en carbone et en espèces sur terre et dans les océans est également très efficace à la fois pour l'atténuation du changement climatique et la biodiversité, avec d'importants co-bénéfices en matière d'adaptation.
(23/...)
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Les pratiques agricoles et forestières durables peuvent améliorer la capacité d'adaptation, renforcer la biodiversité, accroître le stockage du carbone dans les sols et la végétation des terres agricoles et des forêts, et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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La création d'infrastructures vertes dans les villes est de plus en plus utilisée pour l'adaptation au changement climatique et la restauration de la biodiversité, avec des co-bénéfices en termes d'atténuation du changement climatique.
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Dans les systèmes terrestres et marins, il est possible de combiner des mesures fondées sur la nature et sur la technologie pour atténuer le changement climatique et s'y adapter, tout en contribuant à la biodiversité.
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Les mesures étroitement axées sur l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci peuvent avoir des effets négatifs directs et indirects sur la nature et les contributions de la nature aux personnes.
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Les actions pour atténuer le changement climatique en renforçant les puits de carbone des écosystèmes par la biomasse, par de grandes surfaces de forêts ou de cultures pour l'énergie de la biomasse, peuvent avoir d'autres conséquences importantes sur le système climatique.
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La plantation de cultures bioénergétiques (y compris des arbres, des graminées pérennes ou des cultures annuelles) en monoculture sur une très grande partie de la superficie totale des terres est préjudiciable aux écosystèmes, ...
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réduit l'offre de nombreuses autres contributions de la nature aux personnes et entrave la réalisation de nombreux objectifs du développement durable.
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Le boisement, qui consiste à planter des arbres dans des écosystèmes qui n'ont jamais été des forêts, et le reboisement avec des monocultures, en particulier avec des espèces d'arbres exotiques, peuvent contribuer à l'atténuation du changement climatique mais ...
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sont souvent préjudiciables à la biodiversité et ne présentent pas d'avantages évidents pour l'adaptation.
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Les mesures fondées sur la technologie qui sont efficaces pour atténuer le changement climatique peuvent constituer de graves menaces pour la biodiversité. Elles doivent être évaluées en fonction de l'ensemble de leurs avantages et de leurs risques.
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Les mesures techniques & technologiques qui sont étroitement axées sur l'adaptation au climat peuvent avoir d'importantes répercussions négatives sur la nature & ses contributions aux personnes, mais elles peuvent aussi être complémentaires des solutions fondées sur la nature.
Les mesures destinées à faciliter l'adaptation à un aspect du changement climatique sans tenir compte des autres aspects de la durabilité peuvent, dans la pratique, être inadaptées et avoir des conséquences néfastes imprévues.
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Lorsque des solutions fondées sur la nature sont utilisées comme outils de compensations de carbone, elles sont plus efficaces lorsqu'elles sont appliquées sous réserve de conditions et d'exclusions strictes...
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❗️et qu'elles ne sont pas utilisées pour retarder les mesures d'atténuation dans d'autres secteurs.
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Les mesures étroitement axées sur la protection & restauration de la biodiversité ont généralement des retombées importantes pour l'atténuation du changement climatique, ...
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mais ces retombées peuvent être sous-optimales par rapport aux mesures qui tiennent compte à la fois de la biodiversité et du climat.
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La gestion active de la conservation, par exemple en modifiant la fréquence des incendies de forêt ou en réintroduisant des espèces clés, peut être bénéfique à la fois pour la biodiversité et pour l'atténuation et l'adaptation au climat, mais...
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... mais les effets peuvent être antagonistes dans certains contextes.
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Les résultats en matière de co-bénéfices ou d’effets indésirables entre préservation de la biodiversité, amélioration des services écosystémiques et atténuation dépend fortement des biomes, des utilisations des écosystèmes et des interactions sectorielles envisagées.
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Les actions de préservation de la biodiversité motivées par des enjeux locaux peuvent être encouragées, guidées et privilégiées par des objectifs et buts mondiaux, par ex. pour le climat.
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Chaque initiative locale compte, car les retombées de nombreuses petites mesures locales en faveur de la biodiversité s'accumulent au niveau mondial.
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Les changements de consommation par habitant, l'évolution des régimes alimentaires et les progrès vers une exploitation durable des ressources naturelles, y compris la réduction des déchets après récolte, pourraient contribuer de manière substantielle...
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à répondre à la crise de la biodiversité, à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci.
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Pour la biodiversité, le concept de compensation, la substituabilité parmi une série d'actions possibles, peut introduire la flexibilité requise pour atteindre des objectifs multiples et concurrents à l'échelle régionale, ...
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s'il est appliqué sous réserve de conditions et d'exclusions strictes.
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Traiter le climat, la biodiversité et la société humaine comme des systèmes couplés est une condition clé de réussite des interventions politiques.
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La prise en compte explicite des interactions entre biodiversité climat et société dans les décisions politiques offre des possibilités de maximiser les co-bénéfices et de minimiser les compromis et les effets nocifs (mutuellement néfastes) pour les personnes et la nature.
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Sous l'effet de la perte de biodiversité et du changement climatique, des seuils (points de bascule) critiques (difficilement réversibles ou irréversibles) peuvent être dépassés, avec des conséquences désastreuses pour les personnes et la nature, ...
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mais des actions conduisant à des tournants dans les choix de société peuvent aider à atteindre des interactions biodiversité-climat souhaitables.
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En prenant en compte les interactions biodiversité-climat-société, il est important d'examiner comment les liens entre les décisions politiques et les conséquences se déploient dans le temps et comment ils agissent au-delà du contexte spatial spécifique.
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L'évaluation de la palette de solutions viables ("espace des solutions") pour atteindre les résultats escomptés en matière d'atténuation du climat, d'adaptation et de conservation de la biodiversité, tout en contribuant positivement à la qualité de vie des personnes, ...
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nécessite la prise en compte des différences propres à chaque contexte socio-écologique.
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En présence d’arbitrages importants et apparemment inévitables au sein des enjeux croisés biodiversité-climat-société, ...
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l’encouragement d’actions conduisant à des tournants dans les choix de société visant à modifier les modes d'interaction entre la société et la nature peut constituer une solution conjointe viable.
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Un changement profond de la gouvernance des systèmes socio-écologiques peut aider à créer des voies de développement résilientes vis-à-vis du climat et de la biodiversité.
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Bien qu'il existe des solutions intégrées pour les connexions biodiversité-climat qui présentent également des co-bénéfices en termes de développement durable et de satisfaction des besoins fondamentaux des personnes pauvres et vulnérables, ...
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la gouvernance et le financement de ces approches interconnectées sont difficiles.
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Un résultat clé pour une gouvernance intégrée réussie du climat, de la biodiversité et d'une bonne qualité de vie sera d'aider à identifier les solutions de gestion durable qui offrent les co-bénéfices les plus élevés tout en évitant les effets indésirables.
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Une gouvernance basée sur des objectifs est maintenant la norme pour le climat, la biodiversité et le développement durable, mais elle peut créer des défis de mise en œuvre.
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Une gouvernance multi-acteurs et multi-échelles est une approche appropriée pour la gestion de paysages multifonctionnels à différentes échelles.
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Des changements profonds peuvent se produire en utilisant des points de levier des systèmes socio-écologiques qui modifient leurs trajectoires futures. Les points de levier essentiels comprennent l'exploration de visions alternatives d'une bonne qualité de vie,...
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... une reconsidération de la consommation et des déchets, un changement de valeurs liées à la relation humains-nature, la réduction des inégalités et la promotion de l'éducation et de la formation.
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De meilleurs outils pour la planification et la modélisation de scénarios multisectoriels peuvent aider à décrire des trajectoires permettant d’atteindre simultanément les objectifs des ODD, de l'Accord de Paris et du Cadre mondial pour la biodiversité à moyen & long terme.
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L’ampleur et le périmètre des profonds changements nécessaires pour atteindre les objectifs de l'@UNFCCC et @UNBiodiversity et les objectifs de développement durable demande des actions rapides et de grande envergure, sans précédent.
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