Bonjour à tous et bienvenue au palais de justice de Paris pour le deuxième jour du procès des attentats du#13Novembre2015.
L'ambiance est beaucoup plus calme qu'hier. Le nombre de journalistes sur place a été divisé par 4 ou 5. Non pas parce que tout le monde se désintéresserait tout à coup de l'audience, mais parce que cette journée devrait surtout être "technique".
"Technique", dans le sens où le président Jean-Louis Périès devrait passer encore plusieurs heures à recueillir les constitutions de parties civiles. Un passage un peu fastidieux pour les observateurs, mais indispensable pour que toutes les victimes soient associées au procès.
A priori, les accusés ne devraient pas s'exprimer durant cette journée. Mais il n'est pas à exclure que #SalahAbdeslam profite d'un incident d'audience pour prendre la parole de force, comme il l'a fait hier. leprogres.fr/faits-divers-j…
L'audience devrait débuter dans 30 minutes maintenant. ce sera le cas tout au long des 9 mois de procès: début des audiences 12h30, du mardi au vendredi. En cas de retard, le lundi sera réquisitionné. #13Novembre2015
La focalisation sur les propos de #SalahAbdeslam hier en début d'audience suscite des discussions en marge du procès. Faut-il relayer ses paroles, alors qu'il saisit l'occasion de l'ouverture des débats pour en faire une tribune?
Le débat est complexe. Difficile de faire comme si #SalahAbdeslam était un accusé comme les autres. Seul survivant des commandos de la mort, sa parole est essentielle dans ce procès. De plus, il était le seul dans le box, hier, à invectiver ainsi la cour.
Son comportement pose en fait énormément de questions, pour aujourd'hui comme pour les semaines à venir. On a tenté de décrypter tout cela ce matin pour @EBRApresse : lalsace.fr/faits-divers-j…
Voyons donc déjà comment il se comportera à l'ouverture de l'audience, dans une vingtaine de minutes.
Qu'on le veuille ou non finalement, #SalahAbdeslam est le personnage-clé de ce procès. Hier, il a assumé ce rôle, avec une terrible morgue et une extrême provocation. Le président Périès a réussi à le recadrer. Mais qu'en sera-t-il au fil des mois? #13Novembre2015
Les accusés sont actuellement amenés dans le box, un à un.
Salah Abdeslam est là. C'est une info, car à Bruxelles, lors de son précédent procès, il avait fait un esclandre identique à celui d'hier lors de l'ouverture de l'audience, puis il avait refusé de sortir de se cellule.
#SalahAbdeslam est vêtu d'un pull blanc et noir, avec liseré rouge.
Salah Abdeslam est ressorti du box il y a quelques minutes, pour une raison encore inconnue.
C'est pour un entretien avec son avocate Me Olivia Ronen, qu'il a quitté le box.
Salah Abdeslam est de retour dans le box.
La salle de retransmission des débats réservée à la presse s'est bien remplie ces dernières minutes. Une cinquantaine de journalistes sont présents.
L'audience s'ouvre sur ce deuxième jour du procès des attentats du #13Novembre2015
Le président commence par faire prêter serment une autre interprète. Puis la cour reprendra la constitution des parties civiles. Puis la question des recevabilité, notamment celle du #Bataclan, pourrait être étudiée.
Toutefois, "la décision ne sera pas donnée immédiatement, mais mise en délibéré", prévient le président.
Un avocate du Bataclan assure "Nous ne sommes pas en état" d'en débattre dès aujourd'hui. Nous voudrions communiquer nos conclusions au ministère public, à nos confrères."
"Nous avons été informés de cela il y a 3 jours. Il n'a pas été possible de préparer efficacement de débat."
L'avocate du Bataclan demande du temps pour étudier la jurisprudence mise en avant hier par le ministère public pour mettre en avant une "difficulté juridique" dans la constitution de partie civile du #Bataclan.
Elle souhaite donc que le débat n'intervienne pas aujourd'hui.
La question est simple mais symbolique: le Bataclan, en tant que société, est-il fondé à être partie civile dans ce procès? Pour les avocats généraux, ce n'est pas sûr. Pour les avocats de la salle, il est inimaginable que ce ne soit pas le cas.
Pour résumer, le ministère public met en avant le fait que, pour être recevable, chaque partie civile doit démontrer qu'elle a été visée par toutes les infractions, sans execption.
@PKlugman , avocat de la vile de @Paris, propose de renvoyer cette question à la fin du procès, pour une raison simple: "Comment démontrer que l'on est visé par une infraction qui n'est pas encore jugée?"
Les différents avocats concernées demandent tous que cette question soit débattue plus tard.
Me Mouhou s'inquiète aussi. Ses clients, touchés lors de l'assaut du Raid à St-Denis, et donc pas par les attentats en tant que tels, "pourront-ils venir exprimer ce qu'ils ont vécu?"
L'avocate générale: "On ne s'oppose pas à ce que ce débat soit renvoyé vers une audience civile", donc en fin de procès. "C'est un débat juridique, pas moral."
Avocat de la défens,e Me Christian Saint-Palais, aimerait que cette question soit "tranchée très tôt".
"Est-ce que les victimes en Syrie, elles, pourront prendre la parole?", dit #SalahAbdeslam
"Ensuite la sagesse veut qu'on donne une punition à un homme après l'avoir jugé, pas avant le jugement." #SalahAbdeslam
"Il y a d'autres victimes, à Molebeek", ajoute-t-il.
Le président Jean-Louis Périès tente de l'arrêter, d'abord sans succès.
#SalahAbdeslam a ensuite clairement pris le micro pour se lancer dans des considérations sur trois de ses co-accusés: "Ils m'ont rendu service alors qu'ils ne savaient rien de ce que je faisais dans la vie."
Le président finit par le couper: "Vous avez 5 ans pour vous expliquer, vous ne l'avez pas fait. Là ce n'est pas le moment." Il coupe le micro de #SalahAbdeslm et suspend l'audience.
Comme hier, Salah Abdeslam a pris la parole de force pour faire de ce procès une tribune. Le président a eu plus de mal à le stopper cette fois-ci.
La gestion de l'accusé Abdeslam s'annonce épineuse désormais.
Pour l'instant, la cour délibère sur la question des constitutions de parties civiles.
Les trois co-accusés qu'Abdeslam a cités sont ceux qui l'ont récupéré à Paris après les attentats.
L'audience reprend, et le pdt annonce que la question de la recevabilité de certaines parties civiles aura lieu le 4 octobre. Première utilisation d'un lundi "de secours"
Le présidet Jean-Louis Périès reprend le cour de son audience, axée sr les constitutions de parties civiles, sans un mot sur l'esclandre de Salah Abdeslam.
Au sein des journalistes, une question se pose depuis hier: comment rendre compte de ce procès sans devenir les porte-voix des diatribes de Salah Abdeslam, de ses élucubrations? Il semble que l'accusé profite à plein de la caisse de résonance médiatique du procès. #13nov2015
Il serait illusoire de penser, avec 141 médias du monde entier accrédités, que la presse n'est pas une partie prenant de ce qu'il se passe, non pas dans le procès en tant que tel, mais dans tout ce qui l'entoure et qui peut l'influencer.
Le défilé des avocats se poursuit à la barre. Ils viennent déposer des demandes de constitution de parties civiles pour des "victimes directes" des attentats du #13Novembre2015 ou pour des "victimes par ricochet": parents, soeurs, compagnons...
Certains cas posent problèmes pour le ministère public, notamment toutes les personnes qui étaient à l'intérieur du Stade de France quand les explosions ont eu lieu à l'extérieur. Pour elles, les juges d'instructions avaient conclu à un rejet des demandes de constitution de PC.
D'autres sont aussi contestées, comme celles d'habitants de Saint-Denis qui habitaient dans l'immeuble où s'était retranché Abaaoud, et investi par le Raid le 18 novembre 2015. Le parquet compte les rejeter. "Scandale judiciaire", rétorque l'avocat. Décision le 4 octobre.
Les demandes de constitution de parties civiles se déroulent dans le calme, et devraient se succéder jusqu'à la fin de la journée. Nous allons donc doucement mettre un terme à ce live, en vous remerciant de l'avoir suivi avec nous. L'audience reprendra demain à 12h30.
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Bonjour, nous voici ce jeudi au palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité, pour suivre l'audience du jour au procès des attentats du #13Novembre2015 pour les quotidiens du groupe @EbRa.
La journée sera marquée par la projection d'images des attentats commis à Saint-Denis et sur plusieurs terrasses parisienns.
Le président Periès a annoncé qu'il s'agit de «vidéos sans le son» des kamikazes se faisant exploser devant le Stade de France, et de «vidéos et des photographies panoramiques, assez éloignées» des terrasses de bistrots, le Carillon, Le Petit Cambodge et La Bonne Bière.
Bonjour, nous venons d'arriver au palais de justice de Paris pour le procès des attentats du #13Novembre2015. Ce mercredi marque la première semaine d'audience. @EBRApresse
L'audience du jour devrait être marquée par une première prise de parole des accusés sur les charges qui pèsent contre eux.
Le président a en effet proposé hier qu'ils puissent donner aujourd'hui leur position générale sur le dossier, afin de ne pas attendre les premiers interrogatoires d'accusés, prévus début novembre, pour s'exprimer.
Bonjour à tous, pas de live-tweets du procès des attentats du #13Novembre2015 pour nous aujourd'hui. La cour entendra la juge d'instruction belge en charge du dossier, Isabelle Panou.
La magistrate avait déjà témoigné devant la justice française à l'occasion du procès de l'attentat manqué du #Thalys (21 août 2015).
A sa demande, son visage n'était pas apparu sur les écrans de visioconférence, pour des raisons de sécurité.
Bonjour à tous, nous sommes de retour pour @EBRApresse au palais de justice de Paris pour la reprise, après un 1er we de pause, du procès des attentats du #13Novembre2015
Comme vous avez déjà pu le lire, la cour va désormais entamer l’examen des faits à proprement parler, et l’audition d’un premier témoin : un responsable de la Sdat, la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. vosgesmatin.fr/faits-divers-j…
Demain, c’est la juge d’instruction belge en charge du dossier outre-Quiévrain qui viendra déposer. Suivront jusqu’au mois d’avril des dizaines d’autres témoins et experts. L’ancien président @fhollande est sans doute le plus attendu à cette heure. Il déposera la 10 novembre.
Bonjour à tous, nous voici sur l'île de la Cité à Paris pour l'ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015 @EBRApresse
Sur la place Dauphine et ailleursdans le quartier, les journalistes commencent à installer leurs caméras.
Pour accéder à cet espace, il a fallu passer un premier contrôle de sécurité. Il faudra en passer un autre pour accéder à la file d'attente réservée aux avocats et à la presse. Une autre a été créée pour les parties civiles.