La déposition du policier est terminée. Le président Periès annonce que l'on va passer aux vidéos.
Ce sont des extraits de vidéosurveillance.
Première vidéo: il s'agit en fait d'une succession d'images de vidéosurveillance. On y voit la deuxième explosion, puis l'arrivée des secours.
2e vidéo, où l'on voit les policiers s'activer après explosions.
Les images saccadées, issues de caméras en hauteur et lointaines, ne sont pas très parlantes. Mais elles donnent une idée de la configuration des lieux. On est juste à côté du Stade de France.
"C'est pas forcément plus éclairant que ce que vous nous avez présenté", commente d'ailleurs le président Periès.
A noter que la 3e explosion a lieu plus loin, et plus tard. "Je n'ai pas d'explication à un déclenchement tardif." "Peut-être a-t-il espérer trouver plus de monde qu'il n'y en avait au RER."
"Puis il passe et repasse dans le groupe évacué du McDonald's. Il a sans doute marché jusqu'à trouver l'endroit où il ferait le plus de victimes possible."
Les explosions ont eu lieu à 21h16, 21h20 et 21h53. Le match, lui, commençait à 21h.
Un stadier pense avoir évincé un kamikaze vers 20h30-45.
Mais on n'a pas d'images de cet individu qui aurait essayé de rentrer dans le stade. D'autant qu'à cette heure, on sait que les terroristes ne sont pas encore arrivés sur place.
La Clio qui a amené les kamikazes au Stade de Franc n'a pas pu être observé sur les images de vidéosurveillance exploitées.
Les 3 kamikazes s'étaient habillés en supporters du Bayern, et avec des drapeaux de l'Allemagne. Mais aucune trace de billet n'a été retrouvée.
Une avocate des parties civiles mentionne la présence de gardes républicains sur place et primo-intervenants. Elle regrette que le témoin n'en ait pas été informé...
Une femme de la garde républicaine pense avoir vu le 3e kamikaze, Bilal Hadfli, qui lui aurait demandé où était le McDo avant de lui dire qu'elle avait de "beaux yeux", dit l'avocate.
"Je n'ai pas d'explication au fait qu'il n'aient pas de billet", déclare le policier. Leur arrivée après le début du match est aussi inexpliquée: "Sans doute sont-ils arrivés sur les lieux de leur projet un peu tardivement."
Est-ce que le lieux des explosions sont "des cibles par défaut?", interroge un avocat des parties civiles, les kamikazes ayant sans doute la volonté de se faire exploser dans la foule attendant d'entrer dans le stade.
"Je n'ai pas d'explications à ce retard", répète le policier. Un terroristes se fait exploser à une buvette. Un 2e cherche à se fondre dans un groupe. Et le 3e, je ne peux pas expliquer pourquoi on le voit se diriger vers la station RER. Cherchait-il plus grand attroupement?"
"L'objectif reste de faire des victimes pour ces trois kamikazes", dit encore le témoin.
"On n'était pas dans la tête de ce 3e kamikaze [Bilal Hadfi], redit le policier. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il revient là où il y a un attroupement."
Il aurait pu choisir de se faire exploser au milieu des forces de l'ordre et des secours qui étaient à l'oeuvre avenue Jules-Rimet, sur les lieux des deux premières explosions. Peut-être a-t-il cherché un plus grand attroupement.
Le témoin est libéré. L'audience est suspendue.
L'audience reprend avec un témoin enquêteur anonyme. Il s'agit d'un membre de la brigade criminelle qui a réalisé les constatations sur le Petit Cambodge et le Carillon.
C'est la première scène de crime à Paris intramuros. D'où son nom dans le jargon SDC1. Il y sont arrivés vers 23h
"Les premiers instants c'était de la sidération. Il a fallu quelques minutes pour se mettre au travail, absorber l'aspect humain, en voyant cet enchevêtrement de corps, le sang, les compresses."
Le policier projette une première photo de la scène de crime, grand angle, prise depuis le milieu du carrefour devant le Petit Cambodge et le Carillon, Paris 10e.
"C'est une scène de guerre tout simplement", dit-il, encore marqué visiblement. Priorité: "Identifier les victime et rassembler des éléments" pour retrouver les auteurs de ces fusillades.
Les témoignages n'étaient pas tous concordants mais les enquêteurs avaient une description partielle des individus, une immatriculation partielle et des éléments sur la voiture.
Les établissements se situent au carrefour des rues Alibert et Bichat.
"Onze victimes se trouvaient sur la voie publique", explique le policier. Deux corps dans le Petit Cambodge. Aucun corps dans le Carillon.
Un plan montre l'emplacement des corps. La plupart sont sur la terrasse du Carillon.
Au niveau de l'entrée du Carillon, nous avons matérialisé un premier corps. Un jeune homme. Nous avons pu l'identifier grâce à des documents dans sa poche. Sachant que beaucoup d'effets personnels sans propriétaire ont été retrouvés.
Plus loin, le corps d'une jeune Américaine (il donne le nom de chaque victime).
Le policier reconnaît "une erreur que j'ai commise personnellement: les circonstances sur place ont été telles qu'il a été difficile de faire une identification correcte dans un premier temps."
Sur un corps, il a trouvé un sac avec à l'intérieur, des papiers qui pouvaient correspondre à cette personne. Il a donc donné son identité au corps. "Par la suite nous avons été contactés par une famille, qui ne parvenait pas à retrouver une jeune femme."
"Dans la panique, les jeunes gens ont pu tomber sur des affaires qui n'étaient pas les leurs", poursuit le policier. D'où des erreurs.
Le policier s'excuse pour ces erreurs qui ont pu être faites dans l'identification des victimes.
"Toutes ces victimes avaient été arrêtées dans une activité festive", détaille-t-il, sauf la conductrice d'une voiture vraisemblablement bloquée par la voiture des terroristes, et abattue à côté de son véhicule.
Une jeune cycliste a aussi été tuée, atteinte par balles dans son dos.
"Toutes ces victimes ont été tuées par balles. Elles n'avaient pas eu de contact physique direct avec les agresseurs."
Une photo montre les deux terrasses, alors que les corps y sont encore. Toutefois, elle est prise d'assez loin pour qu'on ne puis pas les voir.
"Quand on faisait nos constatations, il n'y avait pas un bruit. La seule chose que l'on entendait, c'était les téléphones portables des victime qui sonnaient."
Le policier diffuse une photo panoramique de la scène de crime, à 36 degrés, permettant de faire un tour complet de la zone.
"Il s'agit de tirs en rafales et au coup par coup, avec des interruptions. Ils visaient les eux restaurants, à travers les vitres pour atteindre les clients. Les deux restaurants étaient pleins."
Une photo à l'intérieur du Petit Cambodge "telle qu'on les a trouvés au moment de nos constations", après intervention des secours. On y voit de larges tâches de sang.
"Le policier montre des photos des douilles 7.62 type kalachnikov retrouvées sur place. Au total, nous avons saisi 121 douilles percutées sur cette scène de crime, soit plus de 4 chargeurs. 203 éléments de munitions."
Un chargeur est retrouvé sur place. "Il est sans doute tout simplement tombé", avance l'enquêteur.
On voit maintenant les armes qui ont été utilisées par les terroristes. Elles ont été retrouvées dans la Seat Leon abandonnée à Montreuil par Abaaoud et Akrouh, dont on a parlé hier.
Nous pensons que les auteurs visaient aussi d'autres personnes sur cette zone, qui étaient en train de discuter, et devant le restaurant Maria Luisa, ou encore des gens qui étaient en train de garer leur deux-roues dans le secteur.
"Beaucoup de victimes ont été recueillies dans les immeubles voisins."
"On a eu des victimes qui avaient 36 orifices, 36 plaies par arme à feu."
Le policier passe à l'intérieur du Carillon. Nouvelle photo de l'intérieur. Pas de corps, mais des tâches de sang et des impacts de balle.
Cette scène de crime, le Petit Cambodge et le Carillon, compte 13 morts.
Il ne fait pas de doute que les 3 individus, qui seront identifiés comme Abdelhamid Abaaoud, Chakib Arouh et Brahim Abdeslam, ont tous fait feu sur le Carillon et le Petit Cambodge.
Beaucoup de victimes ne savaient pas où elles se trouvaient exactement au moment des tirs. Elles ont eu le réflexe de se jeter au sol.
Il y a avait des médecins présents en nombre au Carillon (un hôpital se trouve juste à côté) ce soir-là. "Est-ce que leur intervention a permis qu'il y ait moins de morts au Carillon? J'en sais rien." Mais aucun mort n'a été trouvé à l'intérieur.
"Je suis parti de cette scène de crime à 8h30 le matin", explique le policier.
Au restaurant Mairia Luisa, sur la place, policiers et secours avaient monté un centre d'accueil des impliqués: témoins et blessés légers.
Le chargeur abandonné sur place est plein: 30 cartouches.
121 étuis percutés sont retrouvés le soir des attentats, mais d'autres le seront pas la suite. Environ 130 cartouches auraient au total été tirées.
Nous en sommes aux questions. Le ministère public demande si on peut estimer la durée de l'attaque: "121 cartouches ont été tirées en 2 minutes 30 secondes", répond le policier.
Me Jean Reinhart lui demande s'il y a eu un repérage: "Je l'ignore. Mais on sait que le véhicule (des terroristes) est passé une première fois sur les lieux" avant de s'y arrêter.
L'avocat lui demande comment il qualifierait ces actes: "Je ne vais pas vous donner de mot pour qualifier les choses. ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a 36 orifices de balles sur une victime, 22 sur une autre, 14 sur une autre. je vous laisse qualifier ces faits."
A la fin des constations, "nous avons nettoyé les lieux, et décidé détruire les détritus et les les vêtements les plus souillés."
Une avocate évoque ces médecins qui sont intervenus au Carillon. Certains ont fait des allers-retours à l'hôpital Saint-Louis pour aller chercher du matériel.
Parmi les personnes au Carillon, certaines se sont réfugiées aux toilettes, d'autres derrière le comptoir, sous les tables et qui ne trouvaient pas toujours de place. D'autres étaient dans le sous-sol, au Carillon comme au Petit Cambodge.
L'audition de ce témoin est désormais terminée. Le 3e et dernier témoin de la journée va se présenter à la barre. Il va évoquer la scène de crime de la Bonne Bière et du Casa Nostra. Il s'agit aussi d'un policier anonyme.
Il s'agit d'un policier depuis plus de 25 ans à la brigade criminelle de Paris. La scène de crime qu'il a traitée est la SDC4 des attentats du #13Novembre2015
On compte 5 morts sur cette scène de crime.
A 2h20 du matin, le Raid va visiter les logements pour s'assurer qu'il n'y a pas de terroriste à l'intérieur. Ils ont forcé certaines portes avec l'intérieur des gens déjà terrorisés par les attaques.
Ce n'est qu'après cette levée de doute que les constatations peuvent commencer, explique le policier. Là encore, deux zones de travail précises ont été immédiatement délimitées.
Plus de 470 photos ont été réalisées ce soir-là sur cette seule scène de crime, donnant là encore une idée de l'ampleur du travail de constatations.
Les 5 personnes mortes sur cette scène de crime ont toutes été tuées à la Bonne Bière.
L'attaque dure 56 secondes.
Une caméra de la Ville de Paris a capté l'arrivée des terroristes et le début de l'attaque. Pivotante, elle se tourne ensuite. Quand elle retourne vers la scène de crime, ils sont partis.
On va la voir: "Elle est très violente. Cinq personnes vont être tuées", prévient le policier.
Elle dure 35 secondes, il n'y aura pas d'arrêt sur image.
A 21h36, on va voir se stationner le véhicule. Deux secondes plus tard, trois secondes en descendent. Deux auteurs vont immédiatement vers la terrasse en ouvrant le feu. Un 3e sortira du champ de caméra mais on verra par les étincelles qu'il est en train de tirer."
La vidéo vient d'être projetée dans un silence complet. On y voit de loin les deux terroristes tirer sur la terrasse. On ne distingue pas les victimes. Puis la caméra se tourne, on voit un homme s'enfuir et un impact en sa direction atteindre un scooter garé.
Ce sont maintenant des photos de la Bonne Bière qui sont projetées. Semblables à celles du Carillon et du Petit Cambodge, avec des larges tâches de sang au sol.
Dans l'établissement aussi, les téléphones abandonnés des victimes n'arrêtaient pas de sonner, explique le policier, marqué.
Une façade en verre d'une laverie a été "soufflée par les balles". On retrouve des impacts sur les vitres de la Belle Equipe, tous à hauteur de personnes assises, mais aussi au sol.
Les autopsies ont permis de confirmer la mort par balles des 5 victimes.
Un jeune homme tué sur place n'a pas pu être identifié immédiatement. Il a été atteint de 11 passages de projectiles. Le policier est extrêmement ému, mais il parvient à reprendre son exposé.
Plusieurs commerces alentours ont été touchés par des balles des terroristes.
De nombreux véhicules, dont le scooter d'un cuisinier de la Bonne Bière (et non la Belle Equipe comme indiqué par erreur un peu plus haut), ont été touchés également.
Au total, 83 étuis de cartouche ont été retrouvés sur la scène de fusillade de la Bonne Bière.
Si l'on sait que l'attaque dure 56 secondes, c'est qu'une autre vidéo l'a filmée en intégralité. C'est celle de la pizzeria Casa Nostra.
Elle va aussi être diffusée. "Elle est aussi très violente", prévient le policier.
La vidéo vient d'être projetée, et qui avait fuité, filme à l'intérieur du restaurant. On voit notamment un femme blessée entrer dans l'établissement, et un homme s'y jeter.
Il y a aussi ces quelques secondes où un terroriste s'approche de l'entrée, kalachnikov en main, et tente d'abattre une personne à terre. Mais le coup ne part pas. Silence complet dans la salle lors de cette diffusion.
Là encore, des photos des nombreux impacts de balles alentours, sur des véhicules notamment. Une balle a même traversé la fenêtre d'un riverain.
On dénombre au moins 111 tirs effectués sur cette scène de crime.
Là encore, les trois armes ont tiré.
Les trois terroristes, qui sont les mêmes qu'au Petit Cambodge et au Carillon (Abaaoud, Akrouh et Brahim Abdeslam), ont tous tiré.
Selon les témoignages recueillis, c'est Abdelhamid Abaaoud qui serait le tireur qui fait feu sur le restaurant Casa Nostra.
"C'est des rafales, c'est maîtrisé, note le policier. Ils ont atteint les victimes volontairement, assises, sur la terrasse." Il insiste: "Ils maîtrisent parfaitement leur action", notamment le maniement des armes au moment des tirs.
Le témoin répond maintenant aux questions. Il confirme que le conducteur de la voiture des terroristes est aussi descendu du véhicule pour faire feu. Ils étaient donc bien trois à bord. Il n'y avait pas de 4e individu dans le véhicule.
L'audition s'achève, et avec elle l'audience du jour. Demain, la cour poursuivra l'examen des scènes de crime, et consacrera sa journée au Bataclan, avec notamment la diffusion de 30 secondes d'enregistrement sonore à l'intérieur de l'établissement. Bonne soirée.

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