L'accord sur la taxation des multinationales, qui était déjà insuffisant, vient d'être encore affaibli : taux à 15% (et non plus d'"au moins 15%"), nouvelles exemptions, mise en œuvre progressive.
Cet accord au rabais ne mettra pas fin à l'#EvasionFiscale des multinationales !
Le taux est si bas qu'il entérine une taxation plus faible pour les multinationales que pour les PME, qui elles n'ont pas de filiales dans des paradis fiscaux.
Les recettes fiscales dégagées par le taux de 15 % seront largement insuffisantes pour répondre aux défis mondiaux sociaux, écologiques et économiques.
Le taux minimal « plancher » de 15 % risque fort de devenir un taux « plafond » en entraînant une course à la baisse des taux.
Cet accord privilégie les marchés de consommation et les pays dans lesquels se situent les sièges des multinationales au détriment des pays de production (en majorité les pays en développement), alors que l'#EvasionFiscale prive les Etats du Sud de recettes très importantes.
C'est pour toutes ces raisons que cet accord est jugé comme très insuffisant par l'ensemble des organisations mobilisées contre l'#EvasionFiscale.
De même @QParrinello pour @oxfamfrance considère qu'il s'agit d'un "accord au rabais" : "Cet accord n’est pas historique, il ne mettra pas fin à l’évasion fiscale des multinationales, ni au paradis fiscaux" oxfamfrance.org/communiques-de…
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Rien ne va dans cette communication d'@EmmanuelMacron qui enjolive à la fois l'accord au rabais trouvé sur la taxation des multinationales et le rôle joué par la France.
Tout d'abord il est faux d'affirmer que désormais "Toute entreprise multinationale devra payer au minimum 15% d’impôt."
Car l'accord final a supprimé la référence à "au moins 15%" et parce que de nombreuses exemptiond vont rendre le taux effectif plus faible.
De plus les industries minières, le transport maritime, les services financiers réglementés et les fonds de pension n’y seront pas assujettis, il est donc faux de déclarer que "toutes les multinationales" sont concernées par cet accord.
Le taux est si bas qu'il risque d'entériner une taxation plus faible pour les multinationales que pour les PME, qui elles n'ont pas de filiales dans des paradis fiscaux.
C'est pourquoi l'économiste Thomas Piketty estime qu' « il s’agit ni plus ni moins de l’officialisation d’un véritable permis de frauder pour les acteurs les plus puissants » lemonde.fr/blog/piketty/2…
Thread de réponse à Bernard Arnault, qui multiplie les mensonges dans son interview à la Voix du Nord où il réagit à l'action d'Attac à la #Samaritaine. lavoixdunord.fr/1042692/articl…
Tout d'abord Bernard Arnault prétend que "l'opinion publique, dans sa très grande majorité, à 90 ou 95%, à désapprouvé cet acte et nous a soutenus".
Pourtant aucune étude ne vient soutenir cette affirmation.
A-t-il basé cette estimation sur les réactions des éditorialistes ?
En revanche 2 sondages publiés hier montrent un large soutien de l'opinion aux revendications portées par cette action.
Ainsi les sondés veulent taxer les riches pour financer le système de retraites.
Le recent scandale #OpenLux a ainsi montré que LVMH détient 24 filiales au Luxembourg, la 2e entreprise française la plus présente après BNP. lemonde.fr/les-decodeurs/…
Ce matin, nous étions à la Samaritaine et devant le siège de LVMH pour dénoncer l’enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise sanitaire, avec la complicité du gouvernement ! #ProfiteursDeLaCrise
Une trentaine d’activistes d’Attac ont déployé une banderole géante sur le siège du groupe de Bernard Arnault où l’on peut lire « Le Gang des Profiteurs. Faisons payer les #ProfiteursDeLaCrise ».
D’autres activistes ont projeté de litres de la gouache noire sur les vitrines de la Samaritaine et ont déployé des banderoles à l’effigie du milliardaire.
[Thread] Macron ment (encore) sur la suppression de l'ISF.
Il est contredit par des sources officielles : administration des finances publiques et même le comité d'évaluation des réformes du capital qu'il a lui même nommé ! leparisien.fr/video/video-em…
Non l'ISF ne faisait pas fuir "ceux qui réussissent"!
Les données fournies par la Direction générale des finances publiques montrent ainsi qu’en moyenne, entre 1997 et la fin de l’ISF, ce sont 0,2 à 0,3 % des redevables de l’ISF qui quittaient le territoire chaque année.
De plus les riches qui quittent la Fravce ne le font pas seulement pour des raisons fiscales mais aussi professionnelles, familiales...