C'était la finale du Meilleur sommelier du Canada hier et il s'est passé un truc un peu foufou. Trois candidat·es s'affrontaient: Pier-Alexis Soulière (Quebec), Matthew Landry (Colombie Britannique) et Emily Pearce (Ontario) #sommelerie#vin
Vous n'êtes pas sans savoir qu'on parle plutôt anglais en CB et Ontario, français au Québec: c'est important pour la suite. Lors de cette finale, les candidat·es doivent présenter des épreuves classiques dans une seconde langue
Le premier candidat, du Québec, présente l'épreuve en anglais. Le deuxième, anglophone, en français. Avec difficultés mais ça passe. Quant arrive la candidate de l'Ontario, Emily Pearce...
Le maitre d'hôtel l'accueille en français, et se prépare à lancer l'épreuve mais Emily demande à dire quelques mots, en ANGLAIS.
Elle dit qu'elle est consciente de ce qui se noue autour du langage dans cette compétition MAIS qu'elle choisit de présenter le reste du concours en anglais, qui est sa langue maternelle.
elle dit que sa conviction profonde est que d'imposer la maitrise d'une seconde langue est non inclusif, et surtout qu'elle ne veut pas être jugée sur le capital socio-économique et culturel qui lui aurait permis de l'acquérir mais sur ses compétences en sommellerie
ça a bégayé comme jaja surtout quand elle a repris le maitre d'hôtel qui posait la question de l'épreuve "in english please". Interloqué, il a finit par s'exécuter. Vidéo, ici à 4.02 facebook.com/capsacspcanada…
elle a passé toute son épreuve, n'a pas été "disqualifée". C'est Pier Alexis Soulière qui a gagné. Je n'arrive pas encore à savoir ce que j'en pense mais cette audace ...
(notez que la seconde langue n'est pas forcément ou l'anglais ou le français, un candidat a déjà passé le concours en espagnol)(donc le "c'est un pays bilingue, il faut maitriser les 2 langues tient pas forcément)
Là où je la suis moins, c'est que maîtriser le vin aussi demande un niveau socio culturel et éco élevé. En tout cas, à ce niveau de compét. Mais je trouve intéressant de voir la question abordée ds une grande compétition.
et franchement, j'admire un peu: c'est une nana, elle est dans une compét prestigieuse, elle a une conviction (qu'on soit d'accord ou non) et s'y tient, très calmement.
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Le chauffagiste a pas pu réparer la chaudière, il manque une pièce qui doit venir d'Allemagne
et tant qu'on y est, j'ai plus aucun bouquin, une et la commande de bouquins qui devait arriver pour la dédicace/ conférence lundi à Bruxelles est perdue dans les limbes.
"c'est une pièce qui n'est jamais défectueuse ou presque, donc il n'y en a nulle part en stock"
"les colis mettent en moyenne 3 à 5 jours "
Merci de me dire qui m'a jeté un sort là, ça devient fatigant
J'ai lu un truc qui me chiffonne, fort fort. A propos du fait de s'exposer, notamment en photos. Si vous êtes 1 femme cis, blanche, valide, mince, correspondant aux canons de beauté, y a pas grd chose de politique là dedans. La société entière est pleine de vos représentations
Que vous le fassiez pour vous ok. Que ce soit une forme de réassurance, ok. Mais vous perpétuez ainsi même involontairement les stéréotypes entre les corps qui ont le droit de se montrer et les autres.
On doit vraiment dissocier a mon sens ce qu'on fait pour le kiff (et c'est complètement ok de se kiffer, bordel) et ce qui a ou aura un message ou une portée politique. Faire exister des corps différents en est un.
(en vrai, y a une explication historico-culturelle au sauternes - foie gras voulez-vous la connaitre?)
d'abord, meet le sauternes: on sait que c'est un vin très sucré (et que ca vient de Bordeaux, déjà soyons méfiant·e·s ). Mais d'où lui vient tout ce miel, hein?
Contrairement à d'autres vins doux, le sauternes (d'où? de Bordeaux, suivez un peu) ne résulte pas d'une vendange plus tardive. Enfin pas que. Lui, c'est un pourri.