1. Renaud Camus, le théoricien du "Grand Remplacement", était défenseur de la pédophilie, ouvertement, dans les années 80-90. Un détail de son histoire ? un égarement en marge de son œuvre que l'extrême-droite vénère , fermant les yeux sur sa défense du sexe enfant-adulte ? Non.
2. Son parcours, est celui d'un homme qui, comme la plupart des bourgeois, utilise la littérature et la théorie sociale pour se justifier, se légitimer, se consoler. Ce qui est diffusé dans la société sous la forme de discours vient souvent de petites déceptions personnelles.
3. Dans les années 70-80, le petit milieu homosexuel bourgeois s'enflamme pour la figure de l'homme arabe, le fétichisant sans vergogne, associant idéaux politiques et désir sexuel. "de gauche" comme de droite, les homosexuels bourgeois en font des caisses.
4. C'est flagrant quand on lit la littérature de l'époque, qui est érigée en chef d'œuvre et qui moi me débecte : la racialisation du sexe y est récurrente, la figure du jeune arabe sans le sous est continuellement exaltée, romantisée.
5. Camus s'inscrit dans cette veine. Mais lui connaît une série de déconvenues et le raconte à plusieurs reprises. Je ne vous cite pas les passages car ça me dégoute cette façon de fétichiser et de draper de littérature ses petits soucis de cul, privilège bourgeois ultime.
6. Dégouté des hommes arabes qui se refuse à lui, et de sa vie sexuelle qui se flétrit avec l'âge, il se réfugie dans un élitisme gay bourgeois que Didier Lestrade décrit bien dans cet article slate.fr/story/116013/r…
7. Quel rapport avec sa défense de la pédophilie, celle que pratiquait avec joie et en toute impunité son ami Gabriel Matzneff ? Eh bien c'est une façon bourgeoise de théoriser ce qui les arrange pour continuer à commettre de la violence sur autrui mais la conscience tranquille.
8. De la pure idéologie, primaire et brutale : construire une pensée théorique pour légitimer ses actes aux yeux du monde et de soi-même. Une pensée bien écrite, littéraire ou théorique, pour se convaincre du fait que l'on violente quelqu'un, c'est de l'art ou de la politique.
9. Je fais l'hypothèse que Renaud Camus a théorisé le "Grand Remplacement" pour soigner son petit égo d'homme bourgeois blessé par son âge avançant et l'émancipation politique et sociale des hommes arabes qui les libéraient de la coupe coloniale de ce genre de "bienfaiteur".
10. Ce qui est terrible, ce n'est pas le naufrage de ce pauvre type qui converti sa lose sexuelle en théorie politique. C'est toutes celles et ceux qui le suivent et s'en inspirent en fermant les yeux sur l'origine égotique d'une théorie.
11. Comme ils ferment les yeux sur l'origine manifeste de l'obsession zemmourienne pour le retour d'une domination masculine, d'une virilité dont il n'a jamais compté parmi les représentants éminents. Ou bien ils ne ferment pas les yeux et s'identifient à ces gros losers du cul.
*Il est plus juste de parler de pédocriminalité, évidement.
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1-Je propose qu'on arrête de "demander à nos gouvernements d'agir" pour le climat et de s'indigner ensuite qu'ils ne le fassent pas. Notre gouvernement en particulier n'a qu'en tête les intérêts immédiats de la classe dominante et de quelques catégories électoralement utiles.
2-On vit dans l'illusion que le problème climatique est différent et que cette fois-ci nos dirigeants vont considérer qu'il est trop grave pour continuer comme avant.
3- Mais regardez ce qu'il s'est passé avec le Covid : oui l'État a injecté des milliards pour sauver l'économie capitaliste, rompant avec le dogme budgétaire. Mais il ne l'a pas fait pour l'hôpital public qui sort de cette période dans un état encore plus critique qu'avant.
1. 100 balles, un mars et tout leur mépris de classe : le gouvernement va accorder une prime ponctuelle de 100€ à chaque personne gagnant moins de 2000€. Elle arrivera en décembre pour les salariés, en janvier pour les indépendants et « un peu plus tard » pour les autres
2. Les autres ? Chômeurs, allocataires du RSA, petits retraités. Eux n'ont pas le droit à plus de précision. Mais c'est tout le principe des primes au travail : c’est l’entourloupe patronale par excellence. Ce n’est pas une augmentation de salaire, c’est le fait du prince.
3. Et comme dans une entreprise, tout le monde n’en bénéficie pas de la même façon. "Désolé Nadia, les standardistes n’ont pas droit à la prime cette année". La prime, contrairement aux augmentations de salaires collectives, divise les gens.
1. Cette semaine, un séisme social va s’abattre sur la France : la modification du mode de calcul de l’allocation chômage va mettre des centaines de milliers de personnes en grande difficulté financière. Il s’agit d’un décret d’application de la réforme de l’assurance chômage.
2. Pôle Emploi est parfaitement au fait de la violence de ce changement : en Île-de-France, l’organisme a passé commande de nouveaux dispositifs de sécurité pour gérer la colère des demandeurs d’emploi après cette nouvelle régression de leurs droits. franceinter.fr/reforme-de-l-a…
3. De quoi s’agit-il ? Selon l'UNEDIC, 41% des allocataires vont perdre en moyenne 13% de leurs revenus dans l’année à venir. Pourquoi ? Parce que le salaire journalier de référence, c’est-à-dire la base de calcul utilisée par Pôle emploi pour calculer votre allocation, change.
1. En ne se rendant pas à la commémoration des 20 ans de la catastrophe d'AZF, les membres du gouvernement ont le mérite de la cohérence. Leur action politique a davantage exposé les salariés français aux risques industriels et professionnels.
2. Seuls des élus locaux se sont venus sur place, ainsi que des syndicats et associations. Macron aime beaucoup les commémorations, les discours solennels, les grands airs pénétrés, mais les ouvriers et habitants victimes ne sont rien, dans sa tête, comparé à Belmondo.
3. Et surtout, leur visage rappelle celui de la culpabilité des gens comme lui. Macron, depuis qu'il est au pouvoir, ne cesse de faciliter la vie du patronat, notamment du point de vue de son impunité face à la sécurité de ses salariés.
1. Les présidentielles en France, c’est 50 nuances de bourgeoisie. Quand on est un cadre friqué vivant à Paris, ces élections doivent être carrément excitantes : c’est comme si l’on vous proposait de choisir entre 10 facettes de votre propre personnalité :
2. Le bourgeois écolo des petits gestes du quotidien, qui achète en vrac (pardon, dont la femme achète en vrac), roule en velib et ruine tous ses « efforts » en un seul décollage d’Airbus à destination de Mykonos.
3.C’est le bourgeois « éco-anxieux », qui s’insurge que les pauvres s’achètent encore des télés, lui qui n’en a pas, même s’il a un Ipad pour le salon, un autre pour la chambre et 2 smartphones pour séparer vie pro/vie perso. Cette personnalité a un faible pour Hidalgo ou Jadot.
En 2012, Hollande disait que son ennemi c'était "la finance", précisant qu'elle n'avait " pas de visage", "pas d'adresse" (Apatride ?) qu'elle ne présenterait pas de candidat à une élection (parce qu'elle tire les ficelles). Où étiez-vous alors pour dénoncer cet antisémitisme ?
Eh bien nulle part, parce que parler de "la finance" n'est en aucun cas une preuve d'antisémitisme ! Mais pour Mélenchon qui parle du financier, c'est différent. Hollande est gentil et intégré, Mélenchon est un gros méchant tout le monde sait ça. Alors pourquoi pas antisémite ?
Cette accusation s'abat de toute façon toujours sur les classes laborieuses ou les contestataires. Chez certains habitués de cette accusation, dénoncer une classe dominante c'est de toute façon déjà être antisémite. Tout comme parler de lobby c'est être un affreux complotiste.