– L'extrême droite passe à l'attaque avec la bénédiction des autorités –
➡️ Sur la photo du haut : hier, samedi 20 novembre, un groupe de néo-nazis a attaqué la marche féministe à #Paris.
L'agression, filmée, montre un groupe d'hommes frapper à coup de poteaux métalliques, de tiges de fer, de bâtons ou de boucles de ceintures, mais aussi l'usage d'une gazeuse. Ils sont venus équipés, pour frapper : il s'agit d'une attaque en règle.
Au même moment, des centaines de policiers gazaient les #GiletsJaunes qui défilaient pour la justice sociale. Cette agression contre la marche féministe est passée inaperçue dans les médias, d'habitude si prompts à dramatiser la «violence» des manifestations sociales.
➡️ Sur la photo du bas : le 31 juillet dernier, à #Nantes, un commando néo-nazi attaquait la manifestation contre le #PassSanitaire.
Une trentaine d'hommes, armés de matraques métalliques, de bâtons, de ceinturons et de projectiles en fer avait lancé une charge extrêmement violente avant d'être repoussés. Exactement le même mode opératoire. Intervenir armé contre un cortège, attaquer par surprise.
Dans ces deux cas, les fascistes agissent de façon reconnaissable et sont parfaitement identifiés. Mais ils savent qu'ils ne risquent rien. À Paris on reconnaît par exemple, ceinture à la main Stanislas d'Elloy, responsable du groupuscule étudiant d'extrême droite La Cocarde.
À #Nantes, c'est le numéro 2 du RN, Wilfried Van Liempd, qui était filmé avec une matraque, en train de tabasser des personnes au sol. 4 mois plus tard, cet individu n'a jamais été inquiété.
Pour rappel, pour beaucoup moins que cela, des antifascistes lyonnais ont été perquisitionnés à l'aube et jetés et prison préventive pendant 6 semaines à la rentrée.
En avril 2019 un antifasciste parisien était jeté en prison, suspecté d'une «bagarre» contre des militants d'extrême droite. à chaque fois les dossiers étaient vides, les affaires se sont dégonflées : la justice avait mis les grands moyens pour traquer des militants de gauche.
Impunité, et même protection de la bourgeoisie néofasciste d'un côté. Persécutions contre celles et ceux qui s'opposent aux nostalgiques de Pétain de l'autre.
Les autorités ont choisi leur camp. L’État complice du pire, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas. Autodéfense populaire.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Zineb Redouane, 80 ans, a été mortellement blessée par un tir de grenade lacrymogène le 1er décembre 2018. Elle est décédée de ses blessures le lendemain dans la soirée, à l’hôpital. Trois ans après, rien n’a changé.
L’affaire reste sur le bureau des juges d’instruction lyonnais et rien ne bouge. Les policiers mis en cause ont été absout par le ministère de l’intérieur et ne font l’objet d’aucune poursuite. Officiellement, ils n’ont même pas été identifiés.
➡️ Plus d'un an de lutte, de grèves et de manifestations. Plus d'an qu'en Inde, le monde paysan avait mis en état de siège New Delhi. Aux frontières de la capitale indienne, les familles de paysans encerclaient la ville. Elles vivaient dans des campements de fortune.
Ces occupations devaient maintenir la pression sur le gouvernement. C'est chose faite. Il y a quelques jours, le premier ministre nationaliste, Narendra Modi a annoncé l'abrogation de sa réforme agricole ultralibérale.
«L'hôpital est en grande difficulté parce qu'on a vécu 2 ans monstrueusement difficiles» selon Martin Hirsch. Le directeur général de l'AP-HP impute la mauvaise santé de l'hôpital public à la pandémie de Covid-19.
➡️ Les difficultés rencontrées durant la crise sanitaire ne sont-elles pas imputables à 40 ans de politiques destructrices de notre système de santé ?
Est-ce que ce ne sont pas les «restructurations» des hôpitaux, les fermetures de lits et les salaires misérables que l'État accorde aux personnels soignants qui seraient responsables des ces difficultés ?
Samedi 20 novembre, l'adolescent a été porté en héros par une foule en liesse rassemblée dans la ville de Kaya.
À l’aide de son lance-pierre traditionnel, Aliou a abattu un drone français qui surveillait les nombreux manifestants rassemblés depuis la veille pour empêcher le passage d’un convoi de l’armée française.
Alors que la mairie de #Nantes travaille d'arrache pied pour aseptiser les murs de la ville en y installant de l'art de rue scrupuleusement choisi pour entrer dans le cadre institutionnel, ou en effaçant systématiquement toute forme d'art spontanée, il existe d'autres villes...
où les habitants se sont réapproprié l'espace public. Par exemple, à #Naples, les murs regorgent de collages, de peintures, de pochoirs...
#GUADELOUPE : NOUVELLES NUITS D'ÉMEUTES ET DÉPLOIEMENT RÉPRESSIF MILITARISÉ
- Le gouvernement en guerre contre la population guadeloupéenne -
La Guadeloupe entre dans sa 7ème journée d'agitation. Le mouvement de grève qui se construisait autour de l'opposition au #PassSanitaire est en train de se transformer en véritable insurrection généralisée alors que l'État s'engage dans sa mécanique répressive.
Sur l'île, depuis le 19 novembre, un nouveau couvre-feu de 18h à 5h du matin a été décrété par la préfecture. Celui-ci intervient seulement quelques jours après la fin d'un autre couvre-feu, pseudo-sanitaire, qui se terminait le 15 novembre, date du début de la mobilisation.