Les études de l'IHU ne décrivent jamais l'observance thérapeutique.
C'est une chose d'aller à l'IHU se faire dépister et prescrire un médicament.
C'en est une autre de consommer réellement ce médicament.
Les études de l'IHU portant principalement sur des patients pris en charge en ambulatoire (non hospitalisés) et ayant une Covid-19 non grave (avec peu, voire pas de symptômes), la question de l'observance thérapeutique est d'une importance capitale.
Comment les investigateurs des études de l'IHU s'assurent-ils que les patients ont correctement pris leur traitement? Ont-ils rappelé les patients pour les interroger sur leur prise de médicaments?
Ce n'est pas mentionné dans leur dernier article (sur 10 429 patients).
Dans cet article de @LehmannDrC, on a d'ailleurs un témoignage de patient qui s'est fait prescrire l'hydroxychloroquine mais ne l'a finalement pas consommée. liberation.fr/societe/sante/…
Dans un essai clinique, ne pas s'assurer que les patients prennent bien le traitement qui leur est prescrit expose à un "biais de classement" : Certains patients sont potentiellement mal classés dans les groupes "traités" et "non traités".
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
La loi du 15 mars 2004, interdisant "le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics", n'a été adoptée qu'en réaction à la présence de jeunes filles portant le foulard islamique dans des établissements scolaires.
Ces jeunes filles, dans les années 90, avaient le droit d'aller au collège, au lycée, avec leur foulard.
Dans les années 90, elles se faisaient virer illégalement de leur établissement scolaire.
Bien sûr, on peut répondre, comme l'a fait @MathieuMolimard, qu'il s'agit d'une étude sur des prélèvements sanguins dont l'objectif n'est pas d'étudié les effets indésirables de l'HCQ.
Oh, l'@ansm va inspecter l'IHU? C'est donc le moment de rappeler à ses inspecteurs de ne pas oublier de vérifier certains points :
⬇️
@ansm 1) Vérifier le caractère "rétrospectif" (lol) d'une étude dont on publie les résultats au fur et à mesure de l'inclusion de patients (publication des 80 premiers patients, puis des 1000 premiers patients, puis des 3000 premiers patients, etc...)
2) Vérifier le caractère "non-RIPH" d'une étude portant sur des patients que l'on traite par un médicament après avoir déposé un protocole auprès d'un CPP.
Florence Bergeaud-Blackler, par exemple, obsédée par le "marché halal", et qui expliquait tranquillement au Sénat que... "le halal divise l'humanité en deux".
@JL_Adenor@MarianneleMag Qui peut croire un mensonge aussi gros que "100% des musulmans ne mangent que de la viande halal" ?
Quel niveau d'islamophobie il faut avoir atteint pour arguer que manger des bonbons halal est "délétère" ?
Prendre le palmarès des hôpitaux publié dans @LePoint sur les établissements de santé les plus impactés par le Covid-19, et conclure que l'AP-HM a le taux de mortalité le plus bas et que c'est sûrement du à l'hydroxychloroquine.
@LePoint Ces abrutis ne connaissent rien à la méthodologie de cette étude (et pour cause, le journaliste du Point qui fait ce palmarès se contente de dire "données du PMSI"), mais il ne faut surtout pas que ça les empêche de tirer des conclusions idiotes...
@LePoint Donc les chiffres :
APHP :
41381 patients hospitalisés
8568 patients admis en soins critiques
6523 patients décédés