L'audience reprend ... mais est immédiatement suspendue pour les sommations d'huissier aux accusés Salah Abdeslam et Osama Krayem, comme c'est le cas depuis le 25 novembre.
LT à suivre ... une fois ces procédures effectuées.
L'audience a repris pour de bon cette fois. Avec, tout d'abord, le rejet de la demande de remise en liberté de l'accusé Farid Kharkhach. La cour considère en effet que sa remise en liberté pourrait nuire au bon déroulement du procès, notamment du fait du risque de fuite au Maroc.
Place à l'audition du premier témoin de la journée : Rafik E.H. Il est entendu par visioconférence depuis les locaux du parquet fédéral belge, la même salle que celle dans laquelle les policiers belges ont témoignés.
Rafik E.H était associé de Brahim Abdeslam dans le café des Béguines, à Molenbeek. De ce fait, il connaît la majorité des accusés de ce procès. "Mais c'était "bonjour, bonjour, voilà", précise d'emblée le témoin.
Président : "il ressort du dossier que ce café servait à vendre des boissons mais aussi des produits stupéfiants ..."
Rafik E.H. : "oui, ça arrivait. Mais c'était surtout Brahim [Abdeslam, ndlr]
Président : "est-ce qu'il y avait d'autres choses qui se déroulaient dans ce café?"
Rafi E.H : "à part Brahim qui regardait de temps en temps des vidéos sur Youtube ..."
- des vidéos de ...
- de truc de terrorisme, je sais pas comment on dit ...
Président : "il y avait d'autres gens qui regardaient ces vidéos?
Rafik E.H : Mohamed Amri, Hamza Attou, Ali Oulkadi, Salah aussi des fois ...
- c'était quoi comme vidéos?
- la vidéo que Brahim [Abdeslam ndlr] regardait le plus c'est celle ou Abaaoud trainait des cadavres
Rafik E.H : "quand il y avait des clients qui entraient, Brahim se faisait discret, il fermait l'ordinateur portable. Il y avait aussi des vidéos d'entraînement à la guerre. Ils regardaient à plusieurs. Mais moi je regardais pas les vidéos, j'étais plus occupé avec les clients."
Président : "est-ce que vous aviez constaté également un changement de comportement de Salah Abdeslam?"
Rafik E.H : "chez lui, on n'avait rien remarqué. Mais Salah, on n'a jamais trop discuté avec lui. Moi j'ai rien à voir avec lui."
Rafik E.H "quand Brahim était là, on n'avait pas le droit de descendre à la cave. Une fois, je suis descendu sans faire exprès, j'ai vu qu'il discutait avec Abaaoud [par Skype depuis la Syrie, ndlr]. Brahim m'a dit de dégager.
Président : "Et Brahim était seul?"
- oui.
Président : "vous étiez d'accord avec ce que Brahim disait?"
Rafi E.H : "non, c'est pour ça qu'après je suis parti au Maroc.
- et vous en avez pas discuté avec Mohamed Amri [accusé qui travaillait également au café, ndlr] pour savoir ce qu'il en pensait?
- non, avec personne
Rafik E. H évoque une (autre?) fois : "je suis descendu sans demander la permission. J'ai vu qu'ils étaient en train de parler avec Abaaoud, je suis remonté".
Président :" en audition, vous avez dit qu'il y avait Brahim, Salah, Abrini et Gégé [Ahmed Dahmani, ndlr]?"
- oui
Président : "vous avez attribué la radicalisation de Brahim Abdeslam à Abdelhamid Abaaoud, c'est bien cela ?"
Rafik E.H : "oui".
- à supposer que Salah ai eu aussi un changement, c'est Brahim qui avait de l'influence sur Salah?
- oui, Salah c'était juste un suiveur ...
La 1ere assesseure évoque le départ pour la Syrie de Brahim Abdeslam où il va suivre un entraînement notamment. "Vous étiez au courant?"
Rafik E.H : "je n'étais pas au courant parce qu'à la base je devais y aller avec lui, mais en vacances. Pas en Syrie."
Une assesseure fait projeter une photo de quatre jeunes hommes dans le café des Béguines. Sur la photo : Hamza Attou, accusé du procès, Brahim Abdeslam, le témoin et un 4e homme.
Derrière eux, la porte qui mène à la cave du café où Brahim Abdeslam passait ses appels à Abaaoud.
L'avocat général Nicolas Le Bris se lève : "Brahim Abdeslam est votre meilleur ami?"
Rafik E.H : "c'est ça."
- sur l'activité de vente de stupéfiants de Brahim, il pouvait vendre jusqu'à une plaquette par jour, c'est ça?
- et même des jours, il pouvait vendre deux plaquettes.
Nicolas Le Bris (AG) : "sur la diffusion des vidéos [de propagande de l'Etat islamique ndlr], est-ce que les gens se réunissaient spécifiquement?"
Rafik E.H : "non c'était Brahim, quand il arrivait, il mettait les vidéos et les autres qui étaient là étaient obligés de regarder."
Nicolas Le Bris (AG) : "Brahim Abdeslam a été entendu par la police après son séjour en Syrie. Vous vous souvenez de ce qu'il a dit en sortant du commissariat?"
Rafik E.H : "il a dit : "s'ils auraient [sic] su où j'étais, ils m'auraient pas relâché."
Me Chemla (PC) : "sur le voyage de Brahim Abdeslam, tout le monde était convaincu qu'il partait en Syrie ou pas?"
Rafik E.H : "je ne sais pas ..."
- est-ce que vous pensiez le revoir au retour?
- moi je pensais rien, j'étais pas intéressé dans leurs délires.
Me Chemla (PC) lit une précédente audition du témoin : "vous avez dit qu'au retour de Brahim Abdeslam [de Syrie, ndlr] tout le monde était surpris car personne pensait le revoir".
Rafik E.H.: "tout le quartier, on était tout le temps ensemble, savait qu'il était parti en Syrie."
Me Nogueras : "monsieur le président, on est un peu gênés sur les bancs de la défense". L'avocat de Momahed Amri évoque la présence d'un représentant du parquet à côté du témoin. "Est-ce qu'il a travaillé dans le cadre de cette enquête?"
Le magistrat belge : "non, monsieur"
Me Nogueras : vous vous souvenez de votre numéro de l'époque?
Rafik E.H. : non
- alors pourquoi quand l'avocat général parle de votre ligne qui termine par 1748, vous dites "c'est ça"?
- si vous le dites, c'est ça.
- j'ai l'impression que vous dites ce qu'on a envie d'entendre.
Me Nogueras : "quand vous dîtes que monsieur Amri participait aux visionnages des vidéos [de propagande de l'Etat islamique, ndlr] c'est parce qu'il est barman comme vous ou parce qu'il vient les visionner comme les autres?"
Rafik E.H : "je ne sais, parce qu'il est barman".
Me Haeri, autre avocate de Mohamed Amri se lève à son tour. Mais au milieu des questions, il indique :"on peut faire une pause, je veux m'arrêter, moi je ne réponds plus rien.
Président : "on a presque fini, si vous pouvez faire un petit effort, après vous pourrez repartir ..."
Me Haeri : "j'aimerais comprendre ce qui fait qu'on soit obligé de se séparer d'une personne à des milliers de kilomètres quand on est en désaccord avec lui. Qu'est-ce que ça dit de Brahim Abdeslam? Le fait que vous soyez obligé d'aller si loin"?
Rafik E.H : "personne m'a obligé"
Me Haeri : "on a le sentiment que Brahim Abdeslam suscitait une crainte de la part des uns et des autres?"
Rafik E.H : "non"
- il ne vous inquiétait pas, il ne vous impressionnait pas?
- je n'ai pas compris votre question, madame.
Le témoin n'a vraisemblablement plus envie de répondre aux questions.
Me Nogueras tente "encore une sur les vidéos. Voyez monsieur, il faut être précis. Si vous ne vous souvenez pas, on préfère que vous le disiez. Vous avez parlé de vidéos projetées sur la télévision du café..."
Rafik E.H : "je fumais des joints, je me souviens pas."
Me Nogueras (défense) : "c'est peut-être un peu indélicat mais c'était quoi votre consommation à l'époque ?
- Je fume toujours des joints ...
- Ca j'ai cru comprendre. A l'époque, c'était quoi ?
- 2 ou 3 joints par jour
Me Judith Levy, avocate de l'accusé Ali Oulkadi : "pouvez-vous nous préciser qui était dans la voiture qui a conduit Brahim Abdeslam pour partir en Syrie?"
Rafik E.H : "moi, Ali Oulkadi et un certain Jamal"
- c'est pas tout à fait ce que vous aviez dit jusqu'à présent ...
Me Judith Levy (défense) : "est-ce que vous avez entendu Brahim dire à Ali Oulkadi : "je pars en Syrie"?"
Rafik E.H : "non"
- et vous, il vous l'a dit clairement?
- non
- donc en fait, vous ne vous parlez pas beaucoup.
Me Paci (défense) : "si les vidéos diffusées par Brahim Abdeslam ne vous intéressaient pas, comment expliquez-vous qu'on retrouve dans votre téléphone des vidéos sur le combat, l'état islamique dans votre téléphone?"
Rafik E.H : "je regardais de temps en temps comme les autres."
Me Ronen, avocate de Salah Abdeslam revient à son tour sur la composition de la voiture qui accompagne Brahim Abdeslam pour son départ en Syrie. Cette fois, Rafik E.H indique qu'il y avait "Brahim, moi, Ali Oulkadi et la 4e personne je me souviens plus si c'était Attou ou Jamal"
Fin de l'audition du 1er témoin. L'audience est suspendue "le temps que l'autre témoin prenne place. A tout à l'heure pour la Belgique", indique le président.
L'audience reprend avec le 2e témoin de la journée. Bilal E.S, autre habitant du quartier de Molenbeek parle à toute vitesse. Mais il n'a rien su, assure-t-il.
"Ca me choque. Même après 6 ans, ça me choque. J'ai toujours pas de réponse. Et moi-même j'essaie à comprendre."
Bilal E.S : "Brahim, je le connaissais de vue car c'était un Molenbeekois comme moi.
Puis, il a ouvert le café des Béguines et moi je voulais pas le fréquenter car j'ai quand même une image, je voulais pas qu'on me voit dans un café où il y a de la drogue, tout ça."
Ce moment où le témoin continue à parler dans le vide, le micro coupé.
Le président : "il ne faut pas toucher au micro, je crois".
Le témoin, micro allumé : "excusez-moi, je n'ai pas l'habitude".
Bilal E.S : "Hamza Attou, je lui ai dit qu'il devait partir de ce café, qu'il avait 20 ans, qu'il pouvait encore faire une formation au lieu de perdre son temps à vendre du shit dans ce café alors que les autres s'en battaient les steaks de lui. Et le mec m'a jamais écouté !"
Bilal E.S évoque Brahim Abdeslam comme "quelqu'un qui a jamais fait le ramadan, qui passait la journée à boire et à vouloir sortir dans des bars pour aller voir des filles".
"Du jour au lendemain, il a dit : je vais me mettre à prier. Moi, au début, j'ai dit : ça peut être bien"
Dans le box, Mohamed Abrini se lève, veut parler :"juste 5 secondes".
"Non, ce sera après, monsieur Abrini", répond le président.
L'accusé insiste.
"Ce n'est pas comme ça que ça se passe, demandez à vos conseils", répond le président.
Bilal E.S: "le pauvre Mohamed Amri avait racheté la voiture de Brahim [Abdelsam ndlr]. Et comme Brahim lui avait fait un bon prix, il était redevable en fait.
Président : "et il regardait les vidéos [de propagande de Daech ndlr] ?"
- Amri, lui était pas spécialement devant le PC
Président : "avez-vous assisté à des conversation entre Brahim Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud qui se trouvait alors en Syrie?"
Bilal E.S : "moi, j'ai jamais vu ça. Jamais."
Président : "pour vous c'est Salah qui a influencé Brahim dans le changement au niveau de la religion?"
Bilal E.S : "pour moi, oui".
Il raconte qu'un jour Salah Abdeslam lui a demandé "de louer une voiture". Mais je lui ai dit "je sais pas ce que tu vas faire".
Président : Salah Abdeslam "vous a dit où il voulait aller [avec cette voiture de location ndlr]?"
Bilal E.S : "il m'a dit qu'il voulait aller dans les pays de l'Est. Je crois que c'est la fois où il est allé en Hongrie [récupérer des membres des commandos terroristes, ndlr]"
Bilal E.S évoque une conversation avec Salah Abdeslam. Il m'a dit : "Salam"
- Salam
- Tu as le temps?
- Oui, je fais ramadan.
- Il m'a dit : "prends soin de toi, l'islam c'est important. La prière à l'heure. Il m'a vraiment fait des rappels sur l'islam. L'islam. L'islam.
Bilal E.S explique qu'Hamza Attou lui a raconté être allé chercher Salah Abdeslam à Paris et avoir appris dans la voiture qu'il avait participé aux attentats du #13Novembre 2015
"Moi je lui ai dit : tu aurais du arrêter la voiture, lui dire pars, fieu [mec, en Belgique ndlr]".
Bilal E.S poursuit : "pour moi, tu peux pas rester. Tu sais bien que tu as un terroriste dans la voiture, il te l'a dit. Tu dois le laisser aller. Ou même faire un petit clin d'oeil au policier pour montrer qu'il y a un truc qui va pas et qu'il faut renforcer le contrôle."
1ere assesseure : "vous avez vu des vidéos de propagande de l'Etat islamique dans ce café?"
Bilal E.S : "en rentrant, oui, j'ai vu."
Mais il y avait des gens derrière le PC, et il y avait des gens qui jouaient au bongo, des gens derrière le comptoir, des gens à table."
1ere assesseure : "et le groupe qui regardait les vidéos c'était qui?"
Bilal E.S : "Brahim, Salah et Ahmed".
- Ahmed Dahmani [autre accusé du procès, jugé en son absence car détenu en Turquie] ?
- oui
- vous avez dit qu'on le voyait en allant aux toilettes
- oui, c'est ça.
Bilal E.S : "tout vient de la Golf que Mohamed Amri a acheté à Brahim [Abdeslam, ndlr]. Depuis qu'il a acheté cette Golf [au bon prix de 1500 euros a-t-il précisé précédemment, ndlr], Mohamed Amri était redevable. Il faisait tout ce que demandaient les frères Abdeslam."
Nicolas Le Bris (avocat général) : "vous avez dit que lorsque les vidéos étaient diffusées au café des Béguines, il y avait des discussions entre eux?"
Bilal E.S : "c'était surtout Brahim [Abdeslam ndlr] qui était excité, il disait que c'était injuste, des enfants étaient tués."
Me Judith Lévy, avocate d'Ali Oulkadi : "vous avez dit que dans le café, il y a les vidéos mais des gens qui font autre chose".
Bilal E.S : "à part les gens qui regardaient des vidéos, il y avait une bonne ambiance. On parlait entre nous, on aimait le foot. On jouait aux cartes."
Me Stanislas Eskenazi, avocat de Mohamed Abrini : "Mohamed Abrini s'est levé au moment où vous déposiez parce qu'il ne se souvient pas de vous".
Bilal E.S : "j'ai dit que je ne le connaissais pas, hein. J'ai toujours voulu lui parler, c'est lui qui voulait pas".
Me Eskenazi (défense) : "dans le café des Béguines, on pouvait boire de l'alcool, venir saoul?"
Bilal E.S : "si je voulais sortir ma bouteille, je pouvais."
"Merci pour ce conte en milieu extrémiste musulman", ironise l'avocat.
Le président :"toujours un petit commentaire ..."
Me Negar Haeri, avocate de Mohamed Amri : "qu'est-ce qui fait que vous n'avez pas été en mesure de comprendre la dangerosité de Brahim Abdeslam?"
Bilal E.S : "c'était quand même un garçon qui rendait beaucoup de services, qui aidait les vieilles dames à monter leurs sacs"
Fin de l'audition du deuxième témoin.
Le représentant du parquet belge intervient : "monsieur le président, je viens d'apprendre que le dernier témoin a réfléchi et ne va pas se présenter."
"Ah, c'est une réponse définitive?" interroge le président.
"Oui, on a pris acte."
"Bon, voilà. On est un peu surpris", indique le président au sujet de la défection du dernier témoin.
"Il y a quatre auditions, donc on fera peut-être les lectures demain ..."
La première assesseure insiste pour que ce soit ce soir.
"Je sens que je vais déléguer la lecture ..."
Le témoin absent et dont la cour lit les auditions était l'associé de Mohamed Abrini, accusé de ce procès, dans le snack Delinice. Il décrit Abrini comme se servant dans la caisse, mais aussi "un voleur, le soir".
"Brahim, Salah, Abrini avaient des propos radicaux", ajoute-t-il.
Devant les enquêteurs, ce témoin a reconnu: "je me suis posé des questions sur l'Etat islamique. La moitié du quartier y est parti, c'est normal. Comme tout le monde, je regardais des vidéos censurées par la télévision. Des vidéos avec Abdelhamid Abaaoud. C'était de la curiosité"
Fin de la lecture des auditions du témoin absent.
"On reprend demain à 12h30 pour la dernière audience de cette année", indique le président. "L'audience est levée pour aujourd'hui".
1ere assesseure : "vous vous êtes mariée avec Kevin Gonot?"
Jennifer Clain : "j'avais 15 ans et demi."
- ça s'est passé où?
- chez ma mère
- vous avez combien d'enfants avec votre mari?
- 5 enfants
- ils ont quels âges?
- 14, 12, 10, 9 et 5 ans.
Jennifer Clain : "aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte que ma mère faisait certaines choses et que du coup je la prenais en modèle parce que c'était ma mère.
Mais on est tous coupables de ce qu'on a fait, cru ou voulu."
Jennifer Clain au sujet de la revendication des attentats du #13Novembre 2015 par ses oncles : "si ça avait été vraiment eux, ça auraient été une fierté de le dire. Ils m'ont dit qu'ils avaient été obligés. Et vous savez là-bas, on peut vous forcer à faire n'importe quoi."
60e journée d'audience aujourd'hui au procès des attentats du #13Novembre
Le compte-rendu d'hier au sujet, notamment du "clan Clain", avec les illustrations de @ValPSQR est à retrouver ici > franceinter.fr/justice/proces…
L'audience ne débute qu'à 14 heures aujourd'hui en raison d'un mouvement de grève des magistrats et greffiers.
A noter par ailleurs que Salah Abdeslam et Osama Krayem sont toujours absents du box et qu'il faudra le temps des sommations d'huissier désormais habituelles.
Aujourd'hui, la soeur aînée des Clain et sa fille ainsi que la mère du terroriste du Bataclan Foued Mohamed-Aggad doivent témoigner à l'audience.
@ValPSQR L'audience reprend, mais Salah Abdeslam et Osama Krayem refusent encore de comparaître aujourd'hui.
L'audience est donc immédiatement suspendue "pour les sommations d'usage" précise le président.
@ValPSQR A suivre, les auditions des proches des terroristes décédés Chakib Arkouh et Najim Laachraoui.
@ValPSQR Au programme aujourd'hui : les auditions du père et de la soeur du terroriste du Bataclan Samy Amimour.
LT à suivre ici.
Et l'antenne de @franceinter c'est @sophparm dès le journal de 13h.
L'audience reprend. Mais ni Salah Abdeslam, ni Osama Krayem ne sont présents dans le box.
Comme le veut le code de procédure pénale, l'audience est donc immédiatement suspendue le temps des sommations d'huissier.
L'audience reprend. Comme depuis le début des auditions des enquêteurs belges, des accusés ont refusé de venir dans le box. Aujourd'hui, il s'agit d'Osama Krayem, de Salah Abdeslam et de Sofien Ayari.
L'audience est donc suspendue le temps que l'huissier procèder à la sommation.
Aujourd'hui et demain, sont les derniers jours consacrés aux auditions des enquêteurs belges. Avec, pour aujourd'hui, les parcours d'Abdellah Chouaa et de Ali Oulkadi.
Comme systématiquement ces derniers jours, l'audience ne reprend que pour constater l'absence de certains accusés. Ils sont trois aujourd'hui : Salah Abdeslam, Sofien Ayari et Osama Krayem.
Un huissier doit procéder aux sommations d'usage. Et l'audience pourra reprendre.