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Ce sera le dernier pour aujourd’hui. En effet, comme pour le #Covid il est devenu impossible de raisonner. Le dégât dans les esprits est tel que beaucoup ne fonctionnent plus qu’à l’émotion : des années de bourrage de crâne pour choper le fameux temps de 🧠 disponible.
Ce sera le dernier pour aujourd’hui. En effet, comme pour le #Covid il est devenu impossible de raisonner. Le dégât dans les esprits est tel que beaucoup ne fonctionnent plus qu’à l’émotion : des années de bourrage de crâne pour choper le fameux temps de 🧠 disponible.
Précisons, pour la énième fois :
1/ Nul n’applaudit au coup de force de Poutine. Il vaut mieux le répéter encore et encore pour tenter d’éviter les sempiternels commentaires à 2 balles. 2/ Tout le monde compatit à la souffrance des Ukrainiens. 3/ Une fois qu’on a dit ça, quoi ?
1/ Nul n’applaudit au coup de force de Poutine. Il vaut mieux le répéter encore et encore pour tenter d’éviter les sempiternels commentaires à 2 balles. 2/ Tout le monde compatit à la souffrance des Ukrainiens. 3/ Une fois qu’on a dit ça, quoi ?
Il est urgent d’aller vers une désescalade. Armer les Ukrainiens est contreproductif sauf à aimer voir les gens se faire tuer et à espérer voir s’étendre un conflit dont nul ne mesure les conséquences, entre des puissances disposant d’un arsenal nucléaire et dont les dirigeants…
… sont pour le moins instables. Il faut pousser Zelensky à une négociation avec Poutine, pour que la pression retombe et que la matière grise se substitue enfin à la testostérone. L’UE devrait nommer un fin connaisseur, à la fois de l’Histoire et de la psychologie des hommes.
Quelqu’un comme Hubert Védrine par exemple, qui sache maîtriser ses nerfs en toutes circonstances et puisse avancer utilement face à Poutine. L’OTAN devrait faire de même, avec un profil similaire. Un cessez-le-feu est urgent et indispensable. Ensuite, engager des discussions…
… plus larges sur les frontières et sur les « zones tampon » à démilitariser, avec toutes les parties prenantes, en garantissant en contrepartie leur souveraineté. Ce serait l’occasion d’imaginer de nouvelles instances internationales, enfin adaptées au monde contemporain.
Ce processus sera long et difficile, qui n’a jamais été instauré depuis l’effondrement de l’empire soviétique et alors même que l’OTAN gagne sans cesse du terrain. Mais il n’en est pas d’autre. Il s’agit d’obtenir dans une sérénité toute relative ce qui ne sera jamais obtenu…
… par la guerre, sauf à ce que l’OTAN intervienne… et alors… tout pourrait arriver. C’est si compliqué à comprendre ? On pourrait sortir de l’émotion et des bravades et réfléchir à des solutions construites et partagées par toutes les parties ?
Ou on continue dans la surenchère ? Finalement, on veut la paix ou la guerre ? Le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas très clair.
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