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Quel sera l’impact des sanctions contre la Russie🇷🇺 sur l’économie mondiale ?-📈Les économistes mettent en garde contre un ralentissement du commerce mondial.
Les économistes s’inquiètent d’une récession mondiale à venir alors que les turbulences financières s’intensifient.
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1 L’impact des sanctions anti Russes sur l’économie mondiale

Les sanctions imposées par l’Occident contre la #Russie auront un impact plus important sur le produit intérieur brut (#PIB) mondial que le conflit en #Ukraine même, a déclaré lundi la Banque mondiale.

Le Fonds monétaire international (#FMI) a également mis en garde contre un « impact grave » sur l’économie mondiale et les marchés financiers, affirmant que les sanctions anti Russes auront des conséquences importantes pour de nombreux pays.

2 Le commerce mondial en lambeaux

Presque toutes les économies connaissent déjà une baisse du commerce international liée aux perturbations déclenchées par le conflit en Ukraine et les sanctions économiques qui ont suivi, selon les données du groupe de réflexion Kiel Institute.

Le commerce international vient de commencer à se remettre de la crise liée à la pandémie en 2020 pour être à nouveau touché. La route de fret ferroviaire Chine-Europe qui passe par la Russie a connu un boom l’année dernière en raison de la congestion dans les principaux ports,

mais subit maintenant des annulations croissantes de la part des clients européens. Les sanctions contre la Russie commencent à faire des ravages sur le commerce mondial, selon les analystes, soulignant les conséquences dévastatrices pour les importateurs internationaux.

3 Les problèmes de chaîne d’approvisionnement s’intensifient

Des centaines de pétroliers et de vraquiers ont été détournés des ports russes et ukrainiens de la mer Noire. Bloqués dans les ports et en mer, les transporteurs ne sont pas en mesure de décharger leurs cargaisons en

raison des sanctions. Les chaînes d’approvisionnement mondiales qui fonctionnaient depuis des décennies ont déjà été perturbées par la pandémie de Covid-19, entraînant des pénuries massives, des perturbations et une inflation des prix.

Les experts affirment que la crise ukrainienne et les tensions causées par les sanctions pourraient avoir un effet « sismique comme jamais vu auparavant » sur la circulation mondiale des biens et des services, qui ne sera plus jamais la même.

4 Pénuries alimentaires critiques

Le conflit et les sanctions occidentales pourraient mettre en danger les moyens de subsistance de millions de personnes. Les prix des denrées alimentaires, qui étaient déjà à la hausse depuis le second semestre de 2020, ont atteint un niveau

record en février 2022, en raison de la forte demande, des coûts des intrants et du transport, ainsi que des perturbations portuaires. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a déclaré la semaine dernière que la situation actuelle pourrait déclencher

une pénurie alimentaire mondiale puisque la Russie et l’Ukraine jouent un rôle important dans la production et l’approvisionnement mondiaux en denrées alimentaires.
Les données de l’agence des Nations Unies montrent que les prix mondiaux du blé et de l’orge ont augmenté

de 31% au cours de l’année 2021. Les prix de l’huile de colza et de tournesol ont grimpé de plus de 60%. La forte demande et la volatilité des prix du gaz naturel ont également fait grimper les coûts des engrais. Le président russe Vladimir Poutine a averti que les sanctions

occidentales contre Moscou pourraient faire grimper davantage les prix alimentaires mondiaux, car la Russie était l’un des principaux producteurs mondiaux d’engrais, ce qui est essentiel à l’agriculture mondiale.

5 Flambées des prix provoquées par les sanctions

Alors que les États-Unis et l’Europe intensifient les sanctions contre la Russie, les consommateurs occidentaux seront bientôt confrontés à des coûts plus élevés pour les produits de tous les jours, selon les analystes.

Les pressions sur les prix surviennent alors que le taux d’inflation américain est déjà à son plus haut niveau depuis près de 40 ans. La Russie est l’un des principaux exportateurs de produits de base, y compris les céréales, le pétrole brut, le gaz naturel, le charbon, tous les

métaux, minéraux, terres rares, bois et plastiques – tous utilisés dans le monde entier dans une gamme de produits et par une multitude d’industries allant des sidérurgistes aux voitures en passant par l’électronique. Les sanctions occidentales paralysantes ont déjà conduit les

prix des produits de base à atteindre des sommets historiques. La flambée des coûts de l’énergie a nui aux consommateurs et aux ménages du monde entier. Les analystes avertissent que les coûts pourraient bientôt atteindre des niveaux inabordables malgré

la libération de réserves stratégiques par un certain nombre de pays.

6 Contre-attaque des sanctions

Le président🇷🇺 Vladimir Poutine a averti que les sanctions imposées contre son pays se répercuteraient en Occident et dans le monde entier. Cela se présenterait sous de nombreuses formes, y compris la hausse des prix des aliments et de l’énergie.

Pendant ce temps, Moscou résoudrait ses problèmes et en sortirait plus fort, a-t-il déclaré. La Russie a également commencé à introduire des contre-sanctions contre l’Occident, car elle a interdit les exportations d’équipements de télécommunications, médicaux, automobiles,

agricoles, électriques et technologiques, entre autres, jusqu’à la fin de 2022. Au total, plus de 200 articles ont été inclus dans la liste de suspension des exportations, qui couvrait également les wagons de chemin de fer, les conteneurs, les turbines et d’autres marchandises.

Si la Russie décidait de couper l’approvisionnement en pétrole et en gaz de l’Europe, les prix de l’énergie monteraient en flèche et l’économie de la région plongerait dans la récession.

7 Craintes d’une récession mondiale

Une nouvelle enquête de la Bank of America (BofA) montre que les investisseurs nerveux ont commencé à accumuler des liquidités en raison des craintes de récession. Selon Michael Hartnett, stratège en chef des investissements chez BofA,

les attentes de croissance mondiale des gestionnaires de fonds sont à leur plus bas niveau depuis 14 ans. La majorité des personnes interrogées s’attendent à ce que l’inflation soit « permanente ».
En ce qui concerne les risques, la crise russo-ukrainienne est considérée comme

le « risque extrême » numéro un pour les marchés, suivie de près par une récession mondiale. Les économistes affirment que les pressions inflationnistes s’étaient déjà accumulées avant la crise. La flambée des prix du pétrole et du gaz a sonné l’alarme de la récession dans le

monde entier. Et maintenant, l’économie américaine a commencé à clignoter un signe avant-coureur de récession.
« Le battement de tambour de la récession gagne en volume », a déclaré Nancy Tengler, PDG et CIO de Laffer Tengler Investments, dans un rapport. Il y a de nombreuses

raisons de s’inquiéter : « Une inflation galopante, une hausse des coûts de l’énergie, une récession presque certaine dans la zone euro et une courbe de rendement dangereusement plate », a-t-elle expliqué.

Sources : #RT .com