#covid19 : une nouvelle étude sur les comorbidités est parue avant hier. Elle porte une attention particulière à la causalité et aux biais ⤵️ nature.com/articles/s4159…
Leur influence varie considérablement selon les trois phases de la maladie. Le #covidlong est moins impacté
"Plusieurs mécanismes pathologiques distincts, qui ne sont pas actifs chez tous les patients, déterminent l'évolution de la santé au cours des 3 phases du COVID-19 (de la phase initiale de réplication virale aux lésions pulmonaires inflammatoires & aux séquelles post-aiguës).
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Des comorbidités spécifiques (et la multimorbidité globale) peuvent soit exacerber ces mécanismes pathologiques, soit réduire la tolérance du patient aux lésions organiques.
[...] La poursuite de la recherche sur les mécanismes d'interaction entre les maladies et les états
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sera cruciale pour éclairer la stratification des approches thérapeutiques et améliorer les résultats pour les patients.
[Concernant le sujet spécifique des séquelles post-aiguës du COVID-19 (PASC), telles que définies par l'OMS] :
🔹1 étude a révélé que la prévalence du PASC
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variait de 2,8 % à 5,5 % chez les personnes souffrant d'affections préexistantes, contre 1,8 % chez celles qui n'en souffraient pas. (ons.gov.uk/peoplepopulati…)
🔹Chez les personnes non hospitalisées, la multimorbidité est associée à un risque accru de persistance des symptômes
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12 semaines après une infection aiguë.
🔹Dans une étude qui tenait compte de la charge symptomatique initiale et de comparateurs appropriés sans preuve d'infection par le SRAS-CoV-2, la plupart des comorbidités d'une liste de 80 étaient associées à la persistance des symptômes
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à 12 semaines, y compris les comorbidités physiques, comme la BPCO (HR 1,55 (1,47-1,64)), et les problèmes de santé mentale, comme l'anxiété (HR 1,35 (1,31-1,39)).
🔹Une étude réalisée à partir des bases de données nationales sur les soins de santé du ministère américain des
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Anciens combattants et de populations témoins soigneusement sélectionnées (avec pondération par score de propension pour assurer l'équilibre des facteurs de confusion potentiels) a démontré un risque + élevé de symptômes et d'affections incidentes couvrant tous les systèmes
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corporels, au-delà du premier mois de maladie, dans une cohorte de patients principalement masculins. (Cf. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33887749/). Les patients atteints de l'infection COVID-19 présentaient également un risque accru de développer la plupart de ces affections par rapport à
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une population historique atteinte de la grippe saisonnière, ce qui renforce la conviction que les résultats pourraient être attribuables à l'infection SRAS-CoV-2 spécifiquement. De nouvelles comorbidités cardiovasculaires ont également été signalées chez les personnes qui
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survivent à la phase aiguë du COVID-19.
🔹Dans une vaste étude (nature.com/articles/s4159…) portant sur des témoins contemporains issus de la base de données du Veterans Affairs, le COVID-19 a multiplié par 1,6 le risque de maladie cardiovasculaire, ce qui se traduit par une
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charge supplémentaire de nouvelles maladies cardiovasculaires chez 45 personnes sur 1 000 au cours des 12 mois de suivi. Cette ↗️ du risque n'a pas varié de manière substantielle en fonction des comorbidités préexistantes, bien que seul un nombre limité d'entre elles
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(dont l'obésité, l'insuffisance rénale chronique et le diabète) ait été évalué. Cette étude a également fourni des preuves solides d'une relation entre la sévérité ↗️ de l'infection aiguë par le COVID-19 et le risque de cancer.
🔹Le risque accru que les comorbidités
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impliquent de développer à la fois un PASC et de nouvelles comorbidités après un épisode aigu de COVID-19 a des implications pour les politiques et dans les pratiques. Bien que la vaccination soit très efficace pour prévenir les formes graves en phase aiguë de la maladie,
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les premières données indiquent qu'elle est moins efficace pour prévenir le PASC.
🔹Dans une vaste étude publiée récemment la vaccination n'a réduit le risque de PASC que de 15 % après une infection percée l'infection, l'efficacité du vaccin étant marginalement inférieure
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dans le sous-groupe de un sous-groupe de comorbidité (personnes souffrant d'immunosuppression), l'efficacité du vaccin étant légèrement inférieure dans le seul sous-groupe de comorbidité (personnes immunodéprimées) qui a été évalué. (cf. pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35614233/).
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Pour cette raison, les interventions non pharmacologiques auront probablement un rôle permanent dans la réduction du risque d'exposition au virus, et la priorité donnée aux rappels de vaccins pour les personnes personnes présentant des comorbidités devra demeurer.
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Les personnes présentant des comorbidités qui développent le COVID-19 peuvent nécessiter un suivi plus étroit de la part des médecins [...]."
[Concernant les conclusions générales de l'étude, l'identification des relations causales entre les comorbidités et les formes de CL
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et les séquelles est importante : « Des efforts plus intensifs sont nécessaires pour définir les relations mécanistiques entre les comorbidités dans la recherche épidémiologique, la génétique de l'hôte et la recherche en laboratoire. »
[...]
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« Les efforts de santé publique visant à améliorer la santé de base de la population font partie intégrante de la préparation à une pandémie. En particulier, la charge substantielle de maladie créée par le PASC, [...] qui s'ajoute à une comorbidité généralisée due à des
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maladies non transmissibles communes et aux inégalités socio-économiques [mérite] une attention urgente.
L'évolution continue du #sarscov2, la possibilité de co-infections avec d'autres agents pathogènes saisonniers tels que la grippe & la modification de la résistance due
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à la vaccination signifie que les modèles de maladie continueront à changer. L'effet significatif de la comorbidité sur l'issue de la maladie est susceptible de persister et doit rester une priorité de recherche.»
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maladies non transmissibles communes et aux inégalités socio-économiques méritent une attention urgente. L'évolution continue du SRAS-CoV-2, la possibilité de co-infections avec d'autres agents pathogènes saisonniers tels que la grippe et la modification de la résistance
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due à la vaccination signifie que les modèles de maladie continueront à changer. L'effet significatif de la comorbidité sur l'issue de la maladie est susceptible de persister et doit rester une priorité de recherche. »
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La #CROI2023 élargit le champ au-delà du #VIH aux défis actuels de la #santéglobale (#onehealth).
Kevin DeCock y a dressé une liste des regrets sur la façon dont la #pandémie#sarscov2 a été adressée.
Avec une diapositive intitulée #NeverAgain ... COVID Regrets 1/
Voici donc la liste des #erreurs dont il s'agirait maintenant d'apprendre - et mon sentiment est que malheureusement nous sommes (bien) loin de la cible 😔 :
🔹 évaluations prépandémiques (de la #menace)
🔹 reconnaissance tardive de la gravité de la maladie & de la propagation 2/
de personne à personne, (même si ces dernières sont) asymptomatique(s), et aéroportée
🔹tests
🔹masques
🔹(mythe de) l'"immunité collective"
🔹 Équipements de Protection Individuelle
🔹communication
🔹politisation, désinformation
🔹iniquité vaccinale et nationalisme 3/
#covid19 et #gestesprotecteurs : un #preprint 🇦🇺 sur le respect de la distance interpersonnelle à observer met en exergue, suite à étude observationnelle de 153 personnes que la perception personnelle de la distance de 1,5 m à respecter présente une grande variabilité. 1/
Alors que les gens pensent respecter cette distance, ce qui est en moyenne le cas, même si légèrement en deçà, les écarts sont parfois très importants. Les auteurs concluent qu'il faudrait que les consignes des autorités comprennent des mesures permettant de compenser cette 2/
tendance.
🔎 : cette distance de 1,5 m n'est pas suffisante dans toutes les situations et notamment en milieu intérieur sans dispositif de purification de l'air puisque le virus est aérosolisé et aéroporté.
cf. e.g. via futura-sciences.com/sante/actualit…
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Bonjour @Sante_Gouv
Ce court 🧵 de @FLAHAULT est capital pour éviter de traiter la #pandémie#sarscov2 comme une #épidémie#hivernale. Donc pour, a minima, soigner la #compol.
Ensuite pour faire ↘️ le R0 en cessant d'attendre que les mutations nous soient favorables, il FAUT 1/
s'atteler au dossier de la #qualitédelair, 🔹extérieur - hier ont circulé les incidences de la pollution en santé,
🔹et intérieur - et j'attends toujours des nouvelles de la promesse du candidat @EmmanuelMacron lors du meeting d'entre deux tours de Marseille le 16/04/2022
2/
). Il me semble avoir entre-lu qu'il était important d'évaluer les choses en amont. Et que des études allaient être lancées.
Certaines existent déjà (cf.
#Coupdecoeur & #coupdegriffes
Papa Plume est comme toujours parfait. Car il part de son expérience (avec @mmaman.plume, Aurore et Swann)et qu'il ose décrire que la vie de parents actifs n'est pas forcément, loin s'en faut, un long chemin tranquille. 1/ m.facebook.com/story.php?stor…
Si plus de personnes osaient dire que la vie n'est ni simple, ni binaire moins de personnes s'érigeraient aussi en gourou - et cela vaut pour tellement d'autres domaines ( au hasard les handicaps, la neurodiversité, la dépression).
Dans ces 3 derniers domaines, les batailles
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rangées entre experts sont légions (il est aussi question de se partager un marché juteux et parfois, consciemment ou non, de surfer sur le mal être de personnes perdues) parfois auto-proclamés mais
🔹non concernés - et ça se sent terriblement avec parfois des interventions
3/
#sarscov2 et autres virus & #gestesprotecteurs
La revue Cochrane a manqué de prudence fin janvier en mettant en ligne une méta-revue actualisée qui fait les choix gras de ceux qui ont besoin de croire en l'inutilité du masque.
Malheureusement, ils devraient comme souvent lire 1/
avant de partager.
Seulement 6 études concernent le SARS-CoV-2.
Les limites de l'étude telles qu'exposées par les auteurs qui posent une confiance faible à modérée quant aux conclusions qu'il est possible de tirer & pointent le fait que l'incapacité de la majorité à suivre les 2/
recommandations sur le port du masque ou l'hygiène des mains qui peut avoir affecté le résultat des études, ne sont pas complètes (cf. infra).
Et à lire les conclusions des auteurs, si j'avais été anti-masque je n'aurai évidemment surtout pas souhaité faire voyager cette réf. 3/
#MDO (maladie à déclaration obligatoire) que les médecins ne déclaraient pas et qui faisait de nous, au vu et au su du monde, un état aveugle sur son état sanitaire ? (cf.