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Dernier jour du procès de l'affaire de la voiture de police brûlée quai de Valmy.
Antoine Vey demande une modification des horaires d'assignation à résidence de son client.
Nicolas F, sous bracelet électronique, doit être chez lui à 19h, le Spip l'a appelé hier puisque l'audience s'est terminée à 19h30...
"Ce sera fait dès demain" dit le pdt. Rires dans la salle. "On ne va peut être pas plaider jusque demain" dit Antoine Comte.
Changement d'horaires de l'assignation à résidence acceptées donc pour ajd'hui.
Kevin Philippy s'approche de la barre : "c'est une torture pour moi de revoir ces vidéos, j'aurais aimé avoir comme vous une télécommande"
Plaidoiries des parties civiles. "La victime symbolique ce jour là c'était la police nationale" commence l'avocate d'Alliance.
Pour l'avocate d'Alliance, ces violences "ça ne va peut être pas plaire, s'apparentent à des actes de terrorisme"
"Ça rappelle ce couple de Magnanville tués parce qu'ils était policiers. Au nom du djihad, une autre cause..."
"Il y a ici certains policiers d'Alliance qui se tiennent dans le fond de la salle de façon tout à fait anonyme".
"Ce jour là, les policiers avaient besoin de protester contre la haine anti-flics"
"Marion Maréchal le Pen fait ce qu'elle veut, si elle vient dans une manifestation, ça ne m'intéresse pas"
"Ce jour là, il y avait beaucoup de policiers de gauche, même si la manifestation était appelée par Alliance "
L'avocate d'Alliance sous-entend qu'Antonin Bernanos avait fait des recherches internet sur l'acide pour attaquer des policiers.
"La démocratie repose sur la liberté et la sécurité de tous. Donc il n'y a pas de démocratie sans police"
"Ça n'était pas de la provocation que les policiers manifestent place de la république, qui était à l'époque annexée par Nuit debout"
"Il n'y a pas beaucoup de pensées ici, surtout des passages à l'acte et de la violence"
"Les violences policières justifient pour certains leurs actes, pour ceux qui ont le courage de parler"
Minute drôle : on n'a du mal à entendre l'avocate d'Alliance à cause des sirènes de police devant le tribunal...
"Oui il y a des violences illégitimes dans la police, certains policiers sont parfois la honte de la profession"
"Ces policiers sont très sévèrement condamnés, ici même. Il n'y a pas de complaisance de la profession ou du parquet"
"Je ne suis pas en train de dire qu'on doit aimer la police, je ne suis pas complètement naïve"
"Attention, ces gens ne sont pas poursuivis pour leurs idées. Je lis que c'est un procès politique, non, c'est un procès de casseurs"
"La pensée militante est très faible, proche de zéro. Un acte barbare, lâche a été commis et même pas regretté"
"Ces gens là doivent décoller leurs étiquettes, Alliance est le seul syndicat à se positionner pdt l'entre deux tours"
Les demandes du syndicat Alliance : 5000€, "ça reste extrêmement modeste"
"On a hésité à demander un euro symbolique, mais on a fait un entre-deux"
"On voit bien que le syndicat Alliance peut être mesuré. Le préjudice n'est pas symbolique, il est toit a fait réel"
"Alliance affectera cette somme à ses oeuvres sociables et notamment aux policiers victimes d'infractions"
On passe à la plaidoirie de l'avocate d'Alison Barthélémy. '"Elle a cru mourir"
"Si un collègue avait été derrière (dans la voiture), on y serait devant la cour d'assises, on ne serait pas devant vous"
L'avocate de Kevin Philippy commence en s'interrogeant sur "la tolérance de l'ultra gauche en France"
"M. Philippy est un homme simple qui a découvert ce jour là la barbarie."
"Ces personnes ne manifestent aucune empathie pour leurs victimes. Par contre ils se plaignent beaucoup"
Pour l'avocate de Philippy, il est "insidieux" de prétendre que les violences policières seraient en rapport avec ce procès.
Kevin Philippy a eu 8 jours d'incapacité totale de travail (ITT). "Être projeté dans la lumière a été une épreuve supplémentaire"
"Ça n'a pas été facile pour lui, il a dû consulter des psychologues. Encore aujourd'hui, il souffre"
L'avocate de Kevin Philippy demande "volontairement une somme importante" : 30 000€ de dommages et intérêts.
"Il y a un autre préjudice : les conséquences familiales. Chaque fois que sa femme le voit partir, elle le pense en danger"
"Il sait pourquoi il est entré dans la police et il veut y rester. Il croit à son métier, à ses valeurs."
"C'est admirable que ses agresseurs n'aient pas tué l'espoir de ce garçon. Il n'a aucun désir de vengeance".
