RT précédent: moi c'est surtout ce point qui me paraît important pour #AuteursenColère : on est un métier où il n'y a pas de seuils, pas de minimas. On sort tout seul et tout puceau de l'école pour se retrouver face à des éditeurs qui sont des machines de guerre à trois étages.
Il y a un rapport de force qui est démesurément en faveur de l'éditeur: un auteur c'est une goutte d'eau dans une piscine, on peut leur faire signer n'importe quoi. Et avec le temps, les éditeurs ne s'en sont vraiment pas privés.
Dans les années 90 par exemple, avec l'explosion des "romans graphiques", tous les éditeurs ont lâché le paiement à la page pour passer au paiement au forfait. Avant tu étais payé 15000€ pour un 46 pages, soudain on te proposait 8000 ou 10000 pour 150 ou 200 pages.
Autre exemple: dans la littérature/illustration jeunesse, les droits d'auteur sont à 5 ou 6%. Comme ça. Sans raison particulière, parce que ça s'est toujours fait. À se partager quand il y a plusieurs autrices/auteurs.
Alors le syndicat fait un boulot formidable et j'espère que la solution "donner aux auteurs l'argent de leur de travail" sera une option considérée par le gouvernement.
@FrancoiseNyssen
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