Pour commencer, on peut définir de qualité importante d'une oeuvre de vulgarisation : son niveau de rigueur, et son niveau d'accessibilité.
Et les deux sont antinomiques.
Et NON, on ne peut pas être parfaitement rigoureux tout en restant accessible
Et les deux sont antinomiques.
Et NON, on ne peut pas être parfaitement rigoureux tout en restant accessible
Parfois les spécialistes d'un sujet ou d'une discipline ont du mal à le comprendre, ou refusent de l'admettre, mais
vulgariser, c'est simplifier;
vulgariser, c'est déguiser;
vulgariser, c'est cacher,
vulgariser, c'est mentir.
Bref, vulgariser, c'est trahir.
vulgariser, c'est simplifier;
vulgariser, c'est déguiser;
vulgariser, c'est cacher,
vulgariser, c'est mentir.
Bref, vulgariser, c'est trahir.
Si on s'amuse à "noter" chaque oeuvre de vulgarisation sur les critères de rigueur et d'accessibilité, et qu'on les représente toutes par des points sur un diagramme, on obtient un truc de ce genre : 
Il n'existe rien ni personne en haut à droite du diagramme.
Les grands maîtres de la vulgarisation sont sur la diagonale
(un truc qu'en optimisation ou en éco on appelle généralement "la frontière de Pareto")
Les grands maîtres de la vulgarisation sont sur la diagonale
(un truc qu'en optimisation ou en éco on appelle généralement "la frontière de Pareto")
Et aucun de ceux qui sont sur la diagonale n'est "meilleur" qu'un autre. Perdre en accessibilité pour gagner en rigueur n'a rien de bien ou de mal, c'est juste un positionnement différent.
Ce qu'il faut faire, c'est se choisir son niveau d'accessibilité, et essayer de faire le plus rigoureux possible (ou bien l'inverse). C'est ce dilemme là que j'essaye de résoudre chaque fois que j'écris la moindre ligne de vulgarisation.
Quel que soit le sujet que je traite, mon but est à chaque fois d'essayer d'aller à la frontière de Pareto. Et mon rêve c'est d'arriver à en repousser les limites !
