,
9 tweets,
3 min read
Read on Twitter
Un petit thread #FakeMed sur 2 dangers induits de #homéopathie : le zapping thérapeutique et la prescription déviante.
Illustration avec ce petit bijou de patamedecine. L'auteure, homéopathe, m'avait fait un procès en diffamation il y qq années (qu'elle avait perdu...)
Illustration avec ce petit bijou de patamedecine. L'auteure, homéopathe, m'avait fait un procès en diffamation il y qq années (qu'elle avait perdu...)
Le pb de l'homéopathe est sa perméabilité aux pseudo-sciences -médecines et autres croyances. Malheureusement, il reste médecin et donc prescripteur d'une tenue thérapeutique, souvent la pire, comme ici sur l'autisme et les vaccins...
Il met donc en danger la vie de ses patients en le désinformant sur un sujet pourtant largement documenté dans la littérature scientifique. Car aux faits il préfère les croyances. Ici encore, sur les vaccins en général...
...où l'on apprend qu'une bonne hygiène de vie physique, mentale et spirituelle confère une bonne immunité qui permet de se passer des vaccins... Au secours !
Habitué à une pensée singulière notre homéopathe pense aussi que le malade doit trouver la cause de sa maladie : par exemple ici avec le cancer du sein...
...notre médecin fait ici référence à la "médecine" du Dr Hamer pour qui le cancer du sein gauche est du à un conflit de nid mère-enfant. Celui de la prostate à un rapport incestueux. Et qui surtout préconisait l'arrêt des traitements. Condamné à prison en Allemagne et en France.
Même combat pour la sclérose en plaques. Le "pourquoi je suis malade" , agrémenté de conseils délirants : regime kousmine, vêtements en fibres naturelles et évitement des ondes. Pour conclure sur une promesse aussi délirante : la fin des poussées.
En conclusion : pour accepter les théories fumeuses de l'homéopathie, le médecin homeopathe doit adhérer à une pensée irrationnelle. Celle-ci le rend perméable à d'autres #FakeMed qu'il intègre progressivement à son arsenal "thérapeutique". C'est le zapping thérapeutique.
Considérant ce pseudo-arsenal thérapeutique comme une référence, il prend le risque de prescrire le mauvais traitement ou de ne pas prescrire le bon. C'est la prescription déviante.
