Thread by @frdossant

[Thread] Je découvre le baromètre "Watt's Next" sur la situation financière des énergéticiens européens.
Cela permet de remettre quelques indicateurs au clair, et arrêter les propos alarmistes sur la supposée "faillite" d'EDF, dans un secteur très capitalistique.
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Souvent, on utilise des chiffres, si possible avec plein de milliards et plein de zéros pour faire peur (genre "EDF est plombée par 33 milliards de dette) sans jamais dire qu'EDF fait aussi 69 milliards de chiffre d'affaires ou 15 mds d'EBITDA
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Donc lit dans des publications des ratios Dette / Ebitda (c-a-d le nombre d'années de richesse crée nécessaires pour rembourser la dette). Et on va souvent lire qu'ils sont catastrophiques (coucou @greenpeacefr). Pourtant, la comparaison européenne permet de relativiser :
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On apprend aussi qu'EDF est aussi un des plus gros investisseurs européens (27% du total). En effet, il est plus facile de maintenir de bons ratios quand l'on investit pas énormément. EDF est bien positionnée, tout en investissement massivement.
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Ce ne sont que des chiffres. Ils ne sont pas l'alpha et l'oméga de la compréhension du secteur de l'énergie et de ses enjeux. Mais si c'est sur ce seul critère que l'on peut affirmer qu'EDF est en faillite, ce n'est pas honnête sur le plan intellectuel.
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Avant de découvrir ce rapport j'avais fait un tableau avec d'autres grosses boites françaises et d'autres énergéticiens. J'observe que personne ne dit qu'Engie, Vinci, EDP, Véolia, E.ON, RWE ou Iberdrola est en faillite.
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C'est donc un appel à rehausser le niveau avant de tenir des propos à l'emporte pièce.
Une dernière info : En 2001, France Télécom avait un ratio Dette nette / EBITDA >5 et a été recapitalisée à hauteur de 15 mds €.
On est très loin de ce genre de situation.
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Voilà. C'est fini.
Pour lire le baromètre financier des énergéticiens européens - watt's next, c'est ici :
wattsnext.fr/wp-content/upl…
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