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#PlaisirSubi Pour (pas) changer je suis en colère . Qd j'ai parlé en 2003 , qd j'ai révélé l'inceste j'ai parlé du plaisir subi et ça n'a posé de problème à personne, ni sos inceste et ses bénévoles, ni les victimes qui l'ont vécu ou non.
Depuis, on a RECULE ! La parole, la

mienne, elle circule grâce à qqs RT et merci bcp notamment aux soignants qui la font circuler .
Mais on a réculé, parce que aujourd'hui 2 des grandes pros des violences sexuelles nient ce phénomène .
Quand on dit "la victime n'a ressenti que l'excitation de son agresseur et elle

l'a intégrée comme étant la sienne" , je ne dis pas que c faux , je suis convaincue qu'un agresseur peut faire croire à un enfant qu'il a aimé un viol y compris si l'enfant avait eu très mal .
Mais désolée , c'est pas ça le #PlaisirSubi ,le plaisir subi se passe pour de VRAI dans

NOTRE corps et c'est NOTRE excitation . Réalisez vous le cran qu'il nous faut pour dire ça ? Pour accepter ça ? Pour se souvenir de ça ?
Vous savez de quoi je me souviens le + ? De ce qu'il a entendu de moi car je n'arrivais pas à taire ce que je ressentais (surtout que je me

voyais comme une fille de porno ) mais surtout du coup ce que J AI entendu de moi . Vous réalisez ce que c d'admettre ça, de dire "j'ai répondu non à la question tu veux que j'arrête , parce que mon corps était si excité qu'il avait besoin que ça aille "au bout" ?
Pardon mais

merde quoi, c pas rien, je le fais ici mais je suis pas indemne je raconte pas ici les séquelles de tout ça, c sur mon compte privé ou chez ma psy.
Et moi donc ça va j'ai parlé je parle .
Une amie à moi évoque ça depuis , je dirais ben depuis tout à l'heure quasi et si elle

sait que ça existe c a priori par moi ou d'autres victimes, mais si cette amie avait cru sur paroles les 2 pros dont je parle ou était tombée sur une psy ou un MG formé par eux , elle devenait quoi ? Une victime qui se dit "bon c'était pas mes ressentis ok" donc une

victime qu'on incite à NIER ses ressentis.
Je sais pas trop si vous vous rendez compte en fait.
Ces jours ci j'ai écrit écrit écrit sur ce sujet . Mystérieusement j'ai perdu une abonnée de taille, la pro...la même qui alors qu'elle était poké dans un tweet me disant du côté des

agresseurs n'a pas bougé, ne m'a pas défendu, n'a pas dit stop .
Y a un putain de problème au pays des victimes, on a RECULE sur un sujet qui déjà n'était pas très avancé.
Pourquoi ? Parce que des pros, des assos refusent à tout prix de dire qu'on peut vouloir qu'un abus

recommence, mais on a le DROIT de vouloir et c l'agresseur qui nous amène à ça, c lui qui n'avait pas le droit ni la 1ère fois ni les autres fois !
Pour défendre notre cause des assos nient , des assos sautent sur tout journaliste tentant d'expliquer les gratifications qu'un

enfant peut retirer d'un abus . Mais c'est capital de dire tout ça, c capital en tant que victime et c super dur, de regarder en face ces gratifications qui ne veulent en RIEN dire qu'on voulait être abusé sexuellement, PERSONNE ne veut l'être .
Je radote , on ne veut pas "faire

le jeu de l'agresseur qui dit tu aimes ça " mais il dit ça aussi et surtout qd la victime a MAL !! Pardon mais qd il voit et entend que la victime subit du plaisir ila même pas besoin de parler , il a juste à la laisser se sentir une salope et une complice .
C'est une fausse

excuse !
Je suis pas toute seule à avoir vécu ça, ceux qui ont vu mon thread hier ont lu les chiffres.
Si on veut pas nous entendre on gueulera plus fort ! Je suis peut-être complètement bousillée, j'ai peut-être le plus grand dégoût de la sexualité, j'ai peut-être les

souvenirs des heures passées à sentir mon corps s'emballer à en être terrifiée, j'ai tout ça MAIS je sais me servir des mots . Et je compte pas arrêter , et j'espère que d'autres me rejoindront .

@Le___Doc

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bon...encore en colère...

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