On se retrouve pour le live-tweet vers 13h30.
20minutes.fr/societe/253704…
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Conversation du 2 avril 2013
I. Balkany : "Alors viens au moins une semaine à Marrakech !"
Amie : "C’est mignon, trop trop mignon..."
I. Balkany : "Alors, tu as la chambre en bas..."
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Conversation du 6 avril 2013
I. Balkany : "Tu me dis quand tu viens ?"
Amie : "Ça devient un peu honteux de venir quand même..."
I. Balkany : "Honteux de quoi ? Tu viens quand tu veux !"
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Conversation avec l'intendant du riad le 31 mars 2013
Intendant : J’ai enlevé le palmier. On voit maintenant bien la roseraie.
I. Balkany : Très bien, très bien...
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Suite de la conversation
Intendant : "Sinon, la femme de chambre veut savoir comment se lave le dessus de votre lit ?"
I. Balkany : "A la machine mais il vaut mieux le donner au pressing, pour la première fois, pour un nettoyage à sec".
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leparisien.fr/faits-divers/l…
« Aujourd’hui, je n’ai plus aucune activité. J’ai pris ma retraite. [Il se racle la gorge]. Et puis, j’ai voulu protéger mon cabinet... Avec cette audience... »
« J’ai deux grands garçons dont l’un, 39 ans, est à la tête du cabinet aujourd’hui. L’autre, 31 ans, est agriculteur. Je suis remarié depuis 2013. Mon épouse a une petite fille de 9 ans. Elle est devenue ma troisième enfant. »
On est plus sur "autodidacte" évidemment.
20minutes.fr/justice/252874…
« J’ai été incarcéré cinq jours à Fleury Merogis. J'en garde un très mauvais souvenir. Ma femme a divorcé. Cela n’a pas été très simple cette période. »
« C’est pas simple de porter le nom de Balkany, y compris en Angleterre. Les articles sont traduits. Je suis fiché. Je ne peux pas avoir de compte en banque un peu partout en Europe. Le téléphone s’est totalement arrêté de sonner. »
« Je n’ai jamais souhaité faire de la politique. Mais je suis fier de ce qu’ils ont fait. Comme tous les Levalloisiens, d'ailleurs. »
Patrick Balkany écoute impassible.
« Ma sœur et moi en avons souffert [de notre nom durant l'enfance]. On a été gâtés mais on les voyait peu. J’ai voulu quitter la France pour protéger mes enfants. Qu’ils ne soient pas insultés dans la rue. »
Et de préciser qu'il a été à l'école à Levallois. « On vous adore ou on vous déteste parce que vous êtes le fils de... Moi, je n'ai jamais rien demandé... »
« Mon père a fait fortune dans le négoce des matières premières. Notamment dans le caoutchouc servant aux tableaux de bord de voiture. Il avait deux usines. Il avait acquis un hôtel particulier dans le 16e arrondissement et un immeuble à Neuilly. »
« En 1975, j’ai rencontré Patrick dans un salon du livre. Ce fut le coup de foudre total, immédiat, pour la vie. Quelques mois plus tard, nous nous sommes mariés et installés à Neuilly et avons eu le bonheur d’avoir la naissance de notre fille, Vanessa. »
« J’ai tout abandonné pour l’aider dans sa carrière. »
Elle raconte alors la première campagne contre Jean-Pierre Soissons à Auxerre avant la campagne à Levallois, alors aux mains du Parti Communiste français.
« On a tiré à balles réelles sur mon mari dans la rue. Notre permanence a été attaquée à coups de hache. C’était ma première expérience politique. Violente... »
« Au moment de la séparation, j’ai été fragilisée psychologiquement mais j’ai eu la force de prendre plusieurs décisions. J’ai fait des piges sous pseudonyme. J’ai également créé une petite boutique de bijoux. Je devais être sur occupée. »
« C’est une faute. Je la reconnais sans détour. Et si elle n’a pas d’excuse, elle a moins des explications. »
« Nous avons sans doute été plus cigales que fourmis. Mais nous avions les moyens de nous offrir notre train de vie. (...) Tel est, monsieur le président, le résumé de mes 72 ans... »
Je veux aussi affirmer haut et clair que je n’ai jamais été corrompu par qui que ce soit. »
« Je ne veux pas m’ériger en victime. Mais si ce que j’ai fait pendant 35 ans ne méritait, certes, pas d’honneur particulier, il ne méritait pas non plus la haine et l’opprobre qui m’ont brisée »
« Les colleurs d’affiche étaient attendus à coups de battes de baseball. »
« Et puis, un jour, j’ai entendu un grand bruit. Et j’ai vu une balle se ficher dans le mur derrière. Depuis, j’ai des fenêtres blindées. La conquête des villes communistes, c’était sportif… »
« J’ai gagné. Le chef du garage a été très content. Il a récupéré 20 voitures qui étaient place du colonel Fabien. On a récupéré des agents qui étaient place du colonel Fabien. »
« J’ai découvert que le CCAS commandait des quantités industrielles de boissons, sodas et autres… C’est là que j’ai appris que la ville était le fournisseur exclusif de la Fête de l’Huma… Les méthodes communistes, c’était quelque chose. »
« Et puis, au bout de quelques mois, cela ne s’est pas passé aussi bien qu’on le pensait. On avait une grande différence d’âge. Et après quelques mois, j’ai repris la vie commune avec Isabelle. »
- Cette carrière elle est longue...
- Vous savez. Quand un homme politique s’arrête, il meurt. Vous savez à 70 ans, c’est compliqué. J’en aurais 71 bientôt… En août... Il se marre.
« Aider les gens, ça a été mon lot. Pendant 35 ans, je n’ai fait qu’aider les autres. Aider les enfants, quelle que soit leur catégorie sociale. »
« Je pense aux maires des petites communes. Je pense aux 600.000 bénévoles. Je pense à mes adjoints. Être adjoint, c’est quasiment un travail à 100 %. Ils touchent 1.200 euros par mois. C’est ridicule. »
« On a été la ville la plus endettée. Mais pourquoi ? Il y avait tout à faire. On a créé des équipements sportifs, des écoles. Même le lycée, il a fallu qu’on le crée nous-même. »
C’est vrai : on s’est plus occupés des autres que de nos propres enfants... »
- Vous n’avez jamais été ministre ?
- Non, je n’ai pas voulu. Je ne voulais pas quitter ma mairie. Vous savez, j’en ai vu tellement passer...
«J’ai jamais eu de patron. Là, j’ai un ami qui est président de la République. Je ne veux pas qu’il soit mon patron. Parce qu’après, je vais perdre un ami. Et comme j’étais à la commission des Affaires étrangères, il a accepté que je fasse les déplacements avec lui.»
- L’image de l’homme d’argent ?
- (Looooooooooong silence)… C’est vrai. Ça me colle à la peau depuis très longtemps. Vous savez, j’aime bien les cigares. Vous savez, il n’y avait pas un dessin de journaliste qui ne me montrait pas avec un gros cigare dans la bouche…
« J’aurais dû ramener [en France] tout ce que mon père avait laissé à l’étranger. »
« Vous savez ce que je regrette à la fin de ce procès, c’est ma manie de vouloir toujours faire plaisir. Par exemple, je regrette d’avoir demandé à Jean-Pierre Aubry et Arnaud Claude d’aider ce monsieur (en montrant Al-Jaber). On n’en serait pas là aujourd’hui... »
« Avant le procès, le fisc s’est déjà occupé de faire en sorte que nous n’ayons plus rien pour vivre. »
« C’est très dur d’avoir passé sa vie à servir les autres et de se retrouver jeté en pâture. C’est très dur à supporter. Je suis solide. Mais… »
"C'est vrai... Nous avons été plus cigales que fourmis", admettent les Balkany à la fin de leur procès.
20minutes.fr/justice/253747…