e-congrès de la @sfls_vih Positive Perspectives : Polymédication et I=I. Qu'en pensent les patients en 2020 ?
Regards croisés du Praticien et du Psychologue autour des résultats de la seconde vague de l'étude Positives Perspectives tinyurl.com/yyo8ybwr
Pascal Pugliese @CHUdeNice identifier les leviers pour améliorer la qualité de vie grâce à des indicateurs de vie dont la polymédication (au moins 5 comprimés/jour ou au moins 5 comorbidités)
Cette 2ème étude a été menée dans 25 pays
F.Thune @Sidaction parfois ce n'est pas la polymédication qui a un impact sur la qualité de vie mais le fait de voir plusieurs médecins, d'avoir des médicaments qui ne se prennent pas sur le même rythme.
F.Thune @Sidaction on voudrait avoir des traitements qui ne devraient pas être pris tous les jours pour ne pas y penser tout le temps.
Joelle Mignot, psychologue : informer les patients peut leur permettre d'anticiper
P.Pugliese 42,1% des personnes interrogées sont polymédiquées / 65% sont tout de même satisfaites de leur traitement anti-rétroviral
Sur les troubles du sommeil on n'a pas particulièrement trouvé de lien avec les antirétroviraux mais l'angoisse et l'anxiété sont en tête dans cette enquête qualité de vie.
P.Puglises : dans des consultations très chargées on a de plus en plus de mal à réaliser des "un jour donné" et on ne donne pas toujours assez de place au médecin de 1er recours. Les effets secondaires ne sont pas toujours ceux attendus.
P.Pugliese : on voit parfois des gens qui vont bien tous les 6 mois et qui ne considèrent pas qu'ils ont à se plaindre. Mais il n'y a pas que les médicaments ou la charge virale.
Aurélien Beaucamp @assoAIDES le 1er problème des PVVIH c'est la discrimination parce que beaucoup de gens ignorent le message I=I
A.Beaucamp @assoAIDES ça progresse, même dans les communautés, mais pas dans le grand public. Chez les professionnels de santé il y a encore un manque d'information et des refus de soins.
A.Beaucamp @assoAIDES Pour que ce message passe, il n'y a pas de mystère : il faut de la communication.
Suite de l'enquête : 66,5% ont eu une information I=I, 78,20 % en France
Les HsH ont plus la notion de cette information, surtout ceux qui ont une charge virale contrôlée.
J.Mignot : la santé sexuelle est très peu abordée par les soignants alors qu'elle fait partie de la santé globale.
P.Pugliese : Quand on a eu l'avis suisse en 2008 peu de gens y ont cru. En tant que professionnels on ne pouvait pas diffuser ce message qui allait à l'encontre de tout ce qu'on avait dit jusque là. Maintenant je l'évoque dès la 1ère consultation.
Femmes de plus de 50 ans : J.Mignot : il y a beaucoup d'idées reçues sur une soi-disant sexualité qui serait dégradée après 50 ans avec une image du corps à questionner.
P.Pugliese : les médias sont très réticents à faire passer le message I=I. Certains médecins craignent d'être responsables d'une infection alors que les études sont très claires.
Pour Florence Thune @sidaction on n'est pas assez clair. Il faut dire qu'on peut avoir des relations sexuelles sans préservatif.
Plateau-débat de clôture du congrès @sfls_vih "La nouvelle médecine ? Ce que nous a appris le VIH qui n’a pas été pris suffisamment en compte pour le #COVID__19" @PascalPugliese@CHUdeNice
Concetta Punetto, historienne : la caractéristique de ces épidémies (peste, syphilis, VIH par exemple) c'est qu'on a aucune expérience de ces maladies qui n'ont parfois même pas de nom.
C.Punetto : pour ces maladies on a d'abord chercher des coupables, souvent les femmes, les étrangers, ou les homosexuels.
@sfls_vih Clotilde ALLAVENA @CHUnantes#COVID__19 la coinfection VIH-COVID__19. Une étude (New York) a montré qu'il y a une baisse significative des CD4 au moment de l'infection. Attention donc aux infections opportunistes. Dans ces cas il faut mettre en place une prophylaxie
C.Allavena : les études ne concluent pas pour autant à un sur-risque pour les PVVIH. Les formes de COVID ne sont pas différentes de celles observées en population générale.
C.Allavena : une étude britannique a trouvé 0.26% de personnes VIH+ chez les patients hospitalisés. Ces patients présentaient plus de symptômes généraux (fièvre, céphalée, toux) mais moins de lymphopénies. La mortalité n'était pas différente de celle des VIH-
e-congrès de la @sfls_vih "Le point prévention/dépistage du VIH et des IST" @charles_cazanav@CHUBordeaux : du fait de la période COVID on a peu de données sur la prévention du VIH et des IST
@charles_cazanav Prévention du VIH : on va surtout parler de #PrEP sur une population HsH qui donne une réduction du risque de transmission de 86%.
@charles_cazanav Attention aux différents microbiomes qui peuvent donner une efficacité différente pour la PrEP
J.Reynes évoque les résultats des différents essais thérapeutiques actuels évoqués à Glasgow en insistant sur le fait que les traitements actuels sont (presque) parfaits. Pour le détail de ces essais hivglasgow.org
Clotilde Allavena @CHUnantes évoque les comorbités, notamment la prise de poids induite par les trithérapies incluant Dolutegravir avec des facteurs de risque comme le niveau de CD<200
Cette table ronde enregistrée le 29 septembre, est animée par Gilles Pialoux @HopitalTenon : on peut dire que ce titre pourrait ajouter l'éthique scientifique et celle de la communication scientifique
La crise actuelle justifie-t-elle qu'on fasse des entorses à l'éthique et les essais sauvages ? L'urgence sanitaire doit-elle déroger dans un pays où un très grand nombre d'essais ont été entrepris ?
e-congrès de la @sfls_vih 2020 Jean-François Delfraissy : la pandémie #COVID19france ne cible pas une ou des populations précises comme pour le #VIH. C'est de la santé publique.
François Dabis @agenceANRS au temps de la #COVID19 : l'agence ne fait pas uniquement de la recherche mais elle a aussi une fonction d'animation inter et pluridisciplinaire avec également la société civile