1/n A propos de la séroprévalence, une étude qui était prospective, à la différence de la plupart des autres études q snt rétrospectives, faite à Tokyo montre que pendant l'été le taux de positivité ( IgM et IgG) était passé de 5,8% à 46,8% dns différts sites d'une société.
2/n 1877 volontaires travaillant sur 11 différents sites d'une société à Tokyo ont été recrutés et les tests ont été répétés à intervalles réguliers entre le 26 mai et le 25 août. Ls auteurs constatent que parmi les sujets testés la séropositivité globale est passée de5,8% à 46,8
3/n Parmi les 1877, 615 ont eu au moins un test. Et parmi ceux qui avaient été testés plusieurs fois 21% de ceux qui avaient été testés négatifs sont devenus positifs et 12% de cx qui avt été testés + sont dévenus négatifs medrxiv.org/content/10.110…
4/n Les japonais ont adopté des mesures très différentes de la plupart des pays, le port du masque est habituel, mais ils ont concentré leurs efforts sur les clusters et le traçage des contacts, avec 10 à 20 fois moins de tests pour 1000 habitants q la plupart des pays dévlpés
5/n La "vague" épidémique a eu lieu pendant l'été au Japon à la différence des pays européens. La mortalité y est très faible.stopcovid19.metro.tokyo.lg.jp/en/
6/n Bien que cette étude soit imparfaite, les auteurs se demandent si, en l'absence de confinement, ce n'est pas l'immunité collective qui a permis de mettre fin à cette deuxième vague.
7/n L'étude suffit, à mon avis, à remettre en question la fiabilité des études de séroprévalence rétrospectives.
La séropositiivté semble être un bien mauvais indicateur d'une infection antérieure par le SARS-CoV-2.
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2/n Je pense, d'une part, qu'en tant que scientifique, on ne doit pas se laisser sidérer par des chiffres bruts et toujours se demander ce qu'il y a derrière ces chiffres.
3/n Depuis quelques mois, l'on teste frénétiquement pour le Covid19, d'abord à l'hôpital et ensuite de plus en plus hors de l'hôpital. Tous les malades hospitalisés AVEC un test + au Covid19 sont représentés comme étant hospitalisés A CAUSE du Covid.
1/n Je vois que beaucoup de médecins continuent à penser que le nbr de cas est l'indicateur le plus abouti de la gravité de l'épidémie de Covid19 et celui q doit déterminer les choix sanitaires avc leur cortège d conséquences économiques et sociales. Or, non, ce n'est pas le cas.
2/n Les Japonais ont fait le choix de ne pas tester largement pour ne pas submerger leur système de santé de demandes inadéquates et ne pas avoir à hospitaliser des cas peu sévères.
3/n Pour notre part, notre gouvt a fait le choix de tester de plus en plus largement, mais sans priorisation, c'est à dire le choix inverse.
Entre la semaine 33 et la semaine 40 le nombre de tests a pratiquement doublé, passant de 547 000 à 1 028 000.
1/n Deux articles intéressants sur les particularités de l'approche suédoise. L'un dans le @FinancialTimes où Tegnell explique, encore une fois, que son approche n'avait pas pour objectif l'immunité collective, mais une politique durable, qui permette de tenir la distance.
2/n Cette approche était fondée sur l'idée qu'il n'y aurait pas de solution miracle.
Pour être francs, si la clé de la propagation du virus se trouve dans l'aérosolisation et le port de masques, Tegnell et l'agence publique suédoise ne l'ont pas compris.
3/n A la différence d'autres pays, les décisions de la Suède ont été portées uniquement par l'agence de santé publique, sans intervention des politiques. Ils ont fondé leur politique préventive sur certaines mesures barrière, surtt la distanciation physique et le lavage des mains
1/n Trois épidémiologistes de renom se réunissent clandestinement dans le Massachusetts pour appeler à un changement radical de stratégie face à la crise du Covid19. Je résume les idées principales présentées dans l'interview pour les non anglophones unherd.com/2020/10/covid-…
2/n Comment est-on arrivé à une situation où des scientifiques renommés doivent se réunir clandestinement pour exprimer leur désaccord avec les politiques menées, demande le journaliste F Sayers?
3/n Cette crise a été marquée par la censure du débat scientifique au nom de l'urgence. S Gupta, M Killkroff et J Bhattacharya ne savent pas comment on en est arrivés là.
1/n En quoi la crise du Covid n'est pas un problème technique "idéologiquement neutre" mais, bien au contraire, un enjeu démocratique majeur et pourrait être également un tournant décisif pour l'avenir de la science et de son rôle dans la société.
2/n J'observe un certain nombre de mes confrères, peut-être la majorité, peut-être les plus en vue ou les plus interviewés, qui expriment ou sous entendent l'idée que nous menons une guerre, et qu'en temps de guerre c'est l'action qui importe, le débat étant superflu.
3/n En temps de guerre, en effet, il y a ceux qui commandent, qui élaborent des stratégies et ceux qui exécutent. Il n'aura échappé à personne que, en temps de guerre, c'est pour ceux qui exécutent que les enjeux sont généralement les plus importants.
1/n Mon opinion est qu' on n' aurait jamais dû confier la conception d' une stratégie de lutte contre le Covid à des médecins seuls ( qui plus est avec des conflits d' intérêts). Ils n' ont pas de vision d' ensemble.
2/n Il faudrait une stratégie plus ciblée, plus efficiente et coherente et prenant en compte le respect des droits de l' homme et les répercussions sociales et économiques des mesures.
3/n Actuellement il n' y a aucune constance, aucune cohérence et aucune priorisation. Les objectifs ne sont pas explicités et pas clairs.