La situation est même pire que ce qu'explique #Lordon.
Depuis que la #BCE injecte dans les marchés les milliards qu'elle crée en tapotant sur un clavier d'ordi, les sociétés cotées en profitent pour s'endetter "gratuitement", afin d'acheter leurs propres actions pour les annuler.
Profitant de l'abondance de capital à bon marché, les sociétés font même le contraire de l'augmentation de capital décrite par #Lordon : le rachat d'actions par la #dette permet de détruire le nombre d'actions de la société, et de restituer aux investisseurs du capital.
Une vidéo qui permet de comprendre les raisons derrière ce cannibalisme financier qu'incarne le rachat d'actions.
Est-ce que #Macron fait semblant de nier ce phénomène lorsqu'il trouve des "raisons" à la transformation de l'ISF en IFI ?
En net, les sociétés détruisent plus d'actions, qu'elles n'en créent. Elles restituent donc en net du capital, au lieu d'en percevoir. C'est pour cela qu'il est question de cannibalisme financier.
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La perte de valeur des monnaie-dettes, comme le dollar, est aisément démontrée en regardant au fil du temps, combien on peut acheter d'once (31 grammes d'or) avec 1000$.
Fil à dérouler...
Durant les accords de Bretton Woods, avant 1971, période durant laquelle le dollar avait une valeur fixe par rapport à l'or, on pouvait acheter 28 lingots d'or de 31 grammes.
Aujourd'hui, avec les mêmes 1000$, on ne peut se procurer qu'un demi lingot.
Donc l'épargnant qui a laissé ses dollars sur un compte bancaire entre 1971 et aujourd'hui, a vu son pouvoir d'achat en or se réduire de 98% !
Même en dollar, ajusté du coût de la vie, la perte de l'épargne est de 85% !
@FDelaroche_@Mappypotter@Mikkake On peut discuter infiniment comme cela. Je vois que vous n'avez pas lu le texte que je vous ai proposé où j'expose le modèle.
Je ne me sens pas plus smart que les anciens qui ont compris que l'usure est l'outil des cupides pour amasser les richesses indéfiniment.
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@FDelaroche_@Mappypotter@Mikkake C'est le caractère exponentiel de l'usure (le taux d'intérêts) qui crée les richesses exponentielles (cf les Médicis par exemple).
Et c'est la racine de l'explosion des inégalités. Je ne sais pas si vous avec un background en math, mais nul ne peut le nier
@FDelaroche_@Mappypotter@Mikkake Si. Ceux qui le nient sont les marxistes, qui préfèrent dire que tout est de la faute du riche. Les moins extrémistes d'entre eux ne comprennent pas que à l'origine des inégalités et des rapports de pouvoir il y a la dette avec intérêts, et laisseront faire l'usure.
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En s'achetant les entreprises et l'immobilier grâce à la dette facile, pour toucher des dividendes et des loyers, les 0.1% agissent comme les alchimistes qui essayent de transformer le plomb en or.
La seule différence est que les 0.1% ont réussi, là où les alchimistes ont échoué.
La dette est censée dans le meilleur des cas servir la croissance lorsqu'elle est accordée à des agents de l'économie réelle.
Or la dette facilitée par la politique monétaire de la #BCE sert principalement aux 0.1% pour organiser la prédation des entreprises et de la pierre.
Comme le dit si bien Maurizio Lazzarato, lorsque les banques octroient des crédits et lorsque la banque centrale décide quelles dettes racheter, c'est de notre avenir qu'elles décident. Doivent-elles organiser avec l'outil de la dette un transfert de richesse vers les 0.1% ?
S'il y a de plus en plus de concentration des dividendes versés sur quelques "seigneurs" des temps modernes, c'est entre autre grâce à l'achat d'actions et au rachat d'actions permis par l'argent facile injecté dans les marchés par la #BCE.
Thread à dérouler...
Le schéma est simple : ces "seigneurs" qui ont accès au marché de la dette où agit la BCE, empruntent pour rien, achète avec des actions, pour toucher du 3% en dividendes ! C'est simple comme bonjour. Et si les actions baissent, la #BCE fait tout pour faire remonter les marchés.
C'est d'une simplicité déconcertante. Il n'y aucune création de valeur réelle, un simple enrichissement financier d'une poignée d'individus profitant de privilèges. La technique qui consiste à s'endetter pour acheter des actions est connue sous le nom d'effet de levier. #Finance
Imaginez qu'une banque primitive prenne 100 grammes d'or en dépôt et les échange contre 100 billets de 1 zoulou (le zoulou est le nom de l'unité monétaire, comme l'euro chez nous).
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Si cette banque crée 100 autres billets à partir de rien et les distribue aux 0.1% de la population, alors votre zoulou ne vaut plus que 0.5 gramme d'or.
L'ignorant est celui qui pense ne pas être lésé parce que sa richesse en zoulou est préservée sur son compte bancaire.
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Ce raisonnement tombe à l'eau si les 100 empruntés par les 0.1% servent à créer de la valeur productive et sont détruits une fois remboursés. Les billets créés temporairement puis détruits génèrent de la création de richesse matérielle et immatérielle (innovation, recherche)
3/7
Nouvelles manœuvres autour du calcul de l'inflation officielle.
La #BCE ne prend déjà presque pas en compte le coût du logement pour mesurer le coût de la vie.
Sous couvert de rendre l'économie plus verte, la BCE envisage d'exclure le coût de l'énergie et de l'alimentaire !
Imaginez un indice officiel qui mesure le coût de la vie, mais sans le coût de l'essence, du fuel, de l'électricité, du chauffage, de l'alimentation, et dont le poids de l'immobilier n'est que de 6% !
De qui de moquent-ils ?
Rappelons-nous que cet indice pilote les politiques monétaires de la #BCE et peut savoir une incidence considérable sur notre pouvoir d'achat (cf bulle immobilière), et créer des inégalités de richesse au profit des 0.1% (cf politique accomodante de la BCE).