Thread : notre réponse aux 3 lettres à l'éditeur dont deux du Pr Raoult et Perronne (et une d'une équipe de Kuala Lumpur qui traite des effets cardiaques de l'#HydroxyChloroquine)
En bref, les assertions de l'IHU (Million et al.) ne sont pas basées sur des preuves scientifiques solides
Dernièrement, RECOVERY, DISCOVERY et SOLIDARITY, la méta-analyse de Axfors et al. ont confirmé nos conclusions que HCQ ne fonctionne pas en traitement à l'hôpital
1⃣ IHU : "Nous croyons que votre étude est biaisée"
Notre réponse : croire n'est pas un terme approprié en médecine fondée sur les preuves (ça commence mal !)
2⃣ IHU : Leur conclusion est "questionnable par rapport aux résultats de notre étude observationnelle (Lagier et al)
Ils évoquent une réduction de la mortalité d'un facteur deux !
RR =0.49[0.25–0.9] ce qui correspond à -51% de risque relatif par rapport au risque de base du groupe contrôle
Dans Lagier et al. il y a 0.9% de mortalité
Différence de risque absolue de seulement -0.45%
A l'IHU, le traitement aurait prévenu 0.45 décès/100 personnes. On est loin de l'effet impressionnant de diviser la mortalité par deux qui vient d'un mélange d'interprétation du risque relatif/différence de risque
3⃣ L'étude de Lagier a des biais critiques :
Biais d'immortalité
Formation des groupes problématiques "other treatment group". Dans l'article de Lagier, 3,024 ont été testés à l'IHU mais suivis ailleurs. Les cas graves ou qui vont devenir grave ont été envoyés hors de l'IHU qui n'a pas de lits de réanimation, d'où la mortalité faible
Les analyses à biais critiques ont été exclus de notre analyse principale mais ont été incluses dans l'analyse de sensibilité !
4⃣ Peronne : écrit que nous avons écarté 3 études en faveur de HCQ: Davido ; Castelnuovo et Catteau
Notre réponse : il faudrait lire la partie méthode où nous écrivons clairement que la date d'extraction des publications est le 25 Juillet 2020. Ces 3 études sont sorties après cette date. Par ailleurs, on peut retourner l'accusation de cherry picking puisqu'ils omettent des
études défavorables (aux USA par ex)
Plus récemment, aux Pays-Bas là où HCQ est soi-disant recommandée d'après l'IHU (ce qu'écrivent le contraire des chercheurs NEERLANDAIS)
5⃣ IHU : Fiolet et al. ont omis notre méta-analyse et ils ont utilisé des critères subjectifs et fallacieux
Notre réponse : c'est totalement faux. Notre méta-analyse a été enregistrée sur PROSPERO, registre internationale des méta-analyses avec des critères spécifiés à l'avance!
Notre protocole est transparent, clair et suit les recommandations internationales PRISMA et la méthode COCHRANE. Nous avons utilisé différentes méthodes statistiques pour tester la robustesse des résultats 1- analyses en sous-groupe 2- analyse d'influence 3- Méthode bayésienne
En comparaison la """ méta-analyse"" de Million et al. (IHU) ne suit pas du tout les recommandations PRISMA pour effectuer une méta-analyse exhaustive et de qualité
Nos critiques : pas de flow chart, pas de critères préspécifiés, pas d'utilisation d'outils validés pour analyser
les biais
Une combinaison fallacieuse d'outcomes très différentes (ils mélangent différents protocoles de traitement et différents critères de jugement : mortalité, CT scan, évolution des symptômes)
Il y a des interprétations statistiques fausses. Avec les mêmes données, en séparant HCQ seule et HCQ+AZI pour calculer le risque relatif global, on arrive à une résultat inverse : d'une association favorable à pas d'association
6⃣ IHU : critique de l'inclusion de RECOVERY/Skipper car pas 100% de cas confirmés
Réponse : ces 2 études ont comparé la réponse entre les cas confirmés/non confirmés : PAS de différence
Toute la population de RECOVERY : RR=1.09 [0.96-1.23]
Cas confirmés : RR=1.09 [0.96-1.24]
7⃣ IHU sous-entend que les données de l'étude de Rivera ne sont pas fiables
Notre réponse : en lisant la publi de Rivera et al. on voit que les données sont accessibles et proviennent du US Census Divisions
Pour finir aucune des accusations de cherry picking ne tiennent la route ! Plus de 30 pays ne recommandent pas l'utilisation de l'HCQ. Nous avons publié les recommandations de ces pays dans la table supplémentaire S1 de notre lettre
"The will to discard solid evidence from well conducted randomized trial, and emphasizing weak evidence from critically biased observational studies, is of no use in the search for a cure against COVID-19"
Cf. résultats de tous les RCT qui ne trouvent pas d'effect avec HCQ
🔥 Synthèse des résultats de l'essai #SOLIDARITY lancé par l'OMS - 405 hôpitaux de 30 pays, 11 266 adultes
😟 Aucun médicament ne réduit la mortalité (chez les patients non ventilés ou chez tout autre sous-groupe), pas d'effet non plus sur la durée de l'hospitalisation
Ce modèle utilisée en physique des particules a été étendu à l'épidémiologie en utilisant les taux d'infection et des déplacements à l'intérieur et entre les pays européens entre mars et juillet 2020
Le moment précis des pics des taux d'infection pour chaque pays pourrait être contrôlé par le biais de la distanciation sociale, du contrôle des « clusters » locaux et des mesures de contrôle aux frontières
➡️ 2è vague en Europe entre Juillet 2020 et Janvier 2021
Sur les quatre cas de réinfection signalés à ce jour, aucun des individus n'avait de déficience immunitaire connue. Seuls deux individus avaient des données sérologiques sur la première infection et un avait des anticorps préexistants (IgM) contre le SRAS-CoV-2.
La réponse immunitaire face au COVID-19 peut varier selon les individus. Ce patient américain a eu des symptômes plus grave lors de la 2è infection. 3 hypothèses (purement spéculatives) sont émises :
1- une dose très élevée de virus aurait pu conduire au deuxième cas d'infection
Les partisans de l'immunité collective aiment affirmer que ce seuil d'immunité collective est facile à atteindre et qu'il faut laisser circuler le SRAS-CoV-2
MAIS ➕il y a d'infections
➡️ propagation ➕rapide
➡️ R0 plus élevé
➡️ seuil d'immunité collective PLUS ÉLEVÉ
La Suède, un des rares pays partant sur cette stratégie d'immunité collective, est loin d'atteindre ce seuil d'immunité.
En Juin, 12% de habitants de Stockholm avait des anticorps et seulement 6-8% pour la population suédoise
[Thread] Modes de transmission du SRAS-CoV-2 ? Case Report & super-contaminations
💧Les virus dans les gouttelettes (>100 μm) tombent généralement au sol en quelques secondes à moins de 2 m de la source ➡️la distance physique réduit l'exposition à ces gouttelettes #COVID19
Les virus dans les aérosols (<100 μm) peuvent rester en suspension dans l'air pendant de nombreuses secondes à plusieurs heures, comme la fumée, et être inhalés. Ils sont très concentrés à proximité d'une personne infectée
de sorte qu'ils peuvent infecter plus facilement les personnes à proximité mais les aérosols contenant des virus infectieux peuvent également parcourir plus de 2 m et s'accumuler dans l'air intérieur mal ventilé, conduisant à des événements de grande diffusion (super-spreading)
[Thread]
Le gluten est le terme général désignant les protéines solubles dans l’alcool présentes dans diverses céréales 🌾
C'est un réseau élastique formé par le mélange de 2 protéines du blé qui interagissent avec l’eau : la gluténine et la gliadine
Ces gliadines ne sont pas complètement digestibles par les enzymes intestinales. Le gluten est utilisé pour ses propriétés viscoélastiques en IAA
La sensibilité au gluten non cœliaque désigne des signes ou symptômes intestinaux, des signes extra-intestinaux ou des symptômes, ou les deux, liés à l’ingestion de gluten de céréales avec une amélioration de ceux-ci lorsque celles-ci sont retirées de l’alimentation d’un patient