Thread by @ReveilEcolo

Les grands groupes du luxe et des cosmétiques sont-ils à la hauteur de l’urgence écologique ? 🔥

Nous avons enquêté sur les stratégies de @LVMH @lorealparisfr @KeringGroup et @GroupeRocher.

👉 l'analyse intégrale : cutt.ly/VgkHb98
👇 nos grandes conclusions.

Contexte : de plus en plus d’étudiants veulent travailler pour un employeur dont les activités prennent sérieusement en compte les crises environnementales : c’est un critère de recherche d’emploi pour 70% d’entre eux comme l'a révélé le @REFEDD dans sa consultation.

Afin de les aider à comprendre le positionnement des entreprises dans lesquelles ils postulent, nous avons créé un questionnaire, et l’avons envoyé à une centaine d’entreprises françaises :

pour-un-reveil-ecologique.org/fr/les-entrepr…

Qui nous a répondu ? Dans le secteur du luxe et des cosmétiques : @Lorealparisfr, @KeringGroup, @LVMH et le @GroupeRocher. Leur participation à cet exercice témoigne d'une ouverture à la critique constructive et à l'échange.

Les groupes @Cartier et @Chanel n'ont pas souhaité répondre, ce qui en dit long sur leurs engagements...

Les réponses du groupe @Hermes_Paris ne sont pas arrivées à temps pour être intégrées à la note mais sont disponibles sur notre site :

pour-un-reveil-ecologique.org/fr/les-entrepr….

Nous publions donc aujourd'hui une analyse comparée de ces réponses. Cette analyse se base sur des faits datant du début de l'année 2020 et ne prend pas en compte les impacts de la Covid19.

Elle se divise en 5 parties :
🤔 Utilité de l'activité face à l’urgence écologique
📊 Reporting et mesures mises en œuvre
👨‍🎓 Formation des salariés et dirigeants
💰 Stratégie financière
🤝 Relation parties prenantes et lobbying

Voici nos principales conclusions :

1. Les groupes du luxe et des cosmétiques poussent à la surconsommation, appréhendent les enjeux écologiques principalement sous l’angle économique, et ne remettent pas en question la finalité et l’utilité de leurs produits.

2. Des outils innovants et efficaces pour évaluer l’empreinte écologique de leurs activités ont été développés, traduisant une volonté d’agir mais sans réel passage à l'acte, préférant souvent la compensation des impacts à des mesures de sobriété.

3. La formation des employés est incomplète : les salariés et les cadres dirigeants devraient suivre une formation conséquente sur les fondamentaux de l’urgence climatique pour pouvoir identifier les impacts et transformer leurs activités.

4. Dans un monde qui doit s'adapter à l'urgence écologique, ce secteur possède des atouts à mobiliser : savoir-faire régionaux et artisans, usage de matières premières responsables, réparabilité des produits... et bien sûr un formidable pouvoir d’influence.

Souhaitant confronter les réponses des entreprises à la réalité écologique, nous avons organisé une première table ronde avec les représentants du secteur du luxe en mars dernier. @AlexandraPalt @helene_valade

Le secteur bénéficie de marges conséquentes qui devraient lui permettre d’impulser les réformes nécessaires à une véritable exemplarité en matière de stratégie environnementale. Les directions d'entreprises doivent utiliser ce levier en faveur d'une bifurcation écologique !

Chaque entreprise fera l'objet d'un thread dédié, stay tuned ! 💎👀