Il s'appelait Pierre Molimard. Il n'avait pas d'exigence assez élévée pour ses élèves...
En classe de seconde, il a voulu nous faire étudier Flaubert. Salammbô d'abord, puis Bouvard et Pécuchet. La même année, un roman d'ouverture (à l'autre), et une épopée sur la bêtise...
... Il a achevé son cours par un monument britannique d'autodérision : Jérôme K. Jérôme.
Je ne l'ai jamais revu. N'en ai pas discuté avec lui. Mais ne peux m'empêcher de voir, rétrospectivement, toute l'intelligence de cette construction, conçue pour instiller humour, amour...
...de la litterature, et esprit critique chez ses jeunes élèves, qu'il savait rameuter le samedi matin pour le seul plaisir de l'entrendre nous faire la lecture de ces oeuvres, alors que nous n'avions pas cours. Nous venions tous (ou presque.) Littéraires, matheux, enfants...
...de bourgeois ou de prolos. C'était comme une fête, une parenthèse, notre moment "à nous". Il était un #hussard qui s'ignore. Non-militant, mais passionné, Ô combien. Et je lui doit tellement, qu'aujourd'hui je n'ai pas les mots. #NosHussardsNoirsOuGrisOuRoses
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Le lien pointe vers une remarquable émission de 2014, avec le passionnant Marcel Bouché. Mais il faut l'écouter, car le chapeau est problématique :
On n'a aucune idée du tonnage de lombriciens en 1950, étant donné que les premiers relevés ont été réalisés par M. Bouché lui-même..
...Et publiés dans une étude qui fait toujours référence, en 1972 ! Elle est là : verdeterreprod.fr/wp-content/plu…
Un travail remarquable, qui a réellement ouvert les yeux sur le rôle crucial des populations lombriciennes. Se sont-elles "effondrées" en France, comme vous le suggérez ?
... Je vous laisse nous indiquer vos sources. Heureusement, des chercheurs travaillent aujourd'hui avec passion sur ce sujet. Les mesures de Marcel Bouché indiquaient une moyenne d'1,1 tonne de biomasse lombricienne à l'ha.
Aujourd'hui ? Des centaines d’agriculteurs et...
.@yjadot ignore donc que le maïs est précisément une culture durable, pour sa FAIBLE consommation en eau ! Il faut 238L d'eau pour produire 1kg de maïs fourrager, 454 L pour 1kg de maïs grains, mais 590L pour 1kg de blé, 900L pour 1kg de soja, 1600 L pour le riz... (Thread)👇
Bref : c'est un peu la reine des céréales (à moins de décréter qu'on ne doit plus en cultiver, et se nourrir exclusivement de navets.) C'est la raison pour laquelle la culture du maïs est préférée à d'autres sur sols irrigués : elle valorise le mieux l'eau apportée. Elle...
... nourrira bcp plus de monde à l'hectare (ce qui est quand même la fonction première de l'agriculture : nourrir du monde, tout en préservant l'environnement.)
En réalité, @yjadot est victime d'un biais commun : on CROIT que le maïs est gourmant en eau, parce qu'on VOIT...
Betterave et néonicotinoïdes : Barbara Pompili nous dit : "La filière n'a pas joué le jeu, la recherche n'a pas joué le jeu... ça va prendre 1 ou 2 ans. On va tester les alternatives tout de suite." dailymotion.com/video/x7wfyeb
4 contrevérités, en moins d'une minute. Explications :
La filière ET la recherche ont joué le jeu, d'emblée. Dès les 1ères études pointant, en 2012, les dangers des néonicotinoïdes. Un vaste projet de recherche, AKER, a été lancé dès 2012. Pendant 8 ans, plus de 80 chercheurs ont recensé l'intégralité des génotypes de betterave...
... existant dans le monde. Il en ont trouvé plus de 10 000. C'est grâce à cette banque de biodiversité que les chercheurs de la filière ont pu chercher, bien avant la loi, des variétés résistantes à la jaunisse. Mais pour la solution, NON, ça ne prendra pas 1 à 2 ans, car NON..
Sincèrement, je ne sais que penser de tout celà.
Mon côté anarchiste exulte à l’idée d’un monde sans pub.
Je rêve, chaque fois que je fais mes courses, d’un environnement simple où je ne resterais pas paralysée devant 48 marques de yaourts.
Et en même temps...
... Qui va choisir ceux qui auront le droit de faire leur propagande ?
Ok pour le café, mais pas pour le nutella ? Feu vert pour la banane, halte au quinoa ?
Je suis d’autant + perplexe que maintes études sont depuis des lustres sur la table qui, plutôt que l’objet...
...ciblent le PUBLIC vulnérable, celui que les pubards saisissent nu, sans défense et sans armes : les enfants. Ce gouvernement, rappelons-le, a refusé d’interdire les pubs pour la malbouffe ciblant les enfants. @France2tv l’a fait uniquement pour les programmes jeunesse. Mais...
Cas d'école de manipulation de l'opinion!
La nouvelle appellation Haute Valeur Environnementale (HVE), qui offre un arsenal + précis de mesures environnementales, concurrence sévèrement le lobby bio. Qui riposte, donc, avec une étude foireuse-qui-fait-peur. Toute la presse...
... se jette dessus, recopiant le communiqué d'une association militante, "Alerte aux toxiques", qui s'affole des traces de pesticides (de synthèse !), pour certains interdits, trouvées dans les vins HVE.
Une "information" tronquée pour faire peur :
- Pas un mot sur les concentrations mesurées, et ce qu'elles signifient en terme de toxicité.
- Pas un mot sur le fait que le vin bio, comme le vin HVE et le vin conventionnel, utilise lui aussi des pesticides.
MAIS cette fois, la manipulation est tellement grosse que le labo...
Passant chercher l'enfant, je découvre le menu de la semaine. Le maire applique son programme : Y'A DU BIO A LA CANTINE ! Sauf que... Le bio cette semaine ? C'est du RIZ ! Illustration parfaite de la vaste tartufferie qui se joue, au détriment de l'environnement. Thread. 😡👇
Parce qu'il vient d'où, ce riz, hum ? De France ? La bonne blague... La riziculture française couvre en tout 12455 ha, dont 2593 ha en bio, pour une production de 80 000 tonnes (dont 7 000 t bio.)
Or, les Français avalent 500 000 t de riz par an !...
Le riz bio produit en France couvre à peine 1,4% de la consommation. Non mais il vient d'Europe, me direz-vous ? Alors... Non.
68% du riz bio importé en Europe provient... Des Etats-Unis. Il arrive par bateau. Mais ATTENTION ! Il n'a pas été CULTIVE aux Etats-Unis...