[Tirade]Aujourd'hui je vous invite à découvrir un nouvel article sur @SolutionLocal qui traite de la manière de diminuer la part modale de la voiture en ville pour coller à la réduction de l'empreinte carbone française.
TIRADE ! [1/30] #mobilité#velo
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Vous pouvez lire l'article complet par ici. Mais attention, prenez votre temps et mettez vous au calme, c'est un article dont la durée de lecture est estimée à 50 minutes. Il s'agit une stratégie complète de réduction de l'usage de la voiture. solutionslocales.fr/reduire-voitur…
La voiture aujourd'hui représente les 2/3 du temps de trajet, des trajets et des kilomètres parcourus. Elle domine les modes de transport. Pourtant, la SNBC prévoit de réduire sa place dans les modes de transport pour réduire l'empreinte carbone de la mobilité. (2T/an)
L'automobile construit une société où tout est bâti selon son usage. Ainsi, en 100 ans, les enfants ont vu leur mobilité réduite de 90% par peur d'un accident de voiture... Aux USA la figure du #JayWalker reste moquée
50% de l'espace public est dévolu à la voiture : chaussée, parkings, etc. Et comme la taille des véhicules augmente, l'espace qui leur est concédé s'accroit également. Pour développer des alternatives, il faudra impérativement reprendre cet espace. Il y aura conflit des usages.
Il est pourtant possible d'imaginer une autre ville, plus vivante, plus ouverte sur ses habitants et des activités en plein air. L'espace de l'automobile pourrait servir à la convivialité, aux services de proximité, à l'agriculture urbaine, à la gestion des déchets, etc.
L'automobile génère de nombreuses nuisances sanitaires. La première serait son lien avec le surpoids et une mortalité précoce associée. La disponibilité et la commodité de la voiture pousse, par design, à la choisir de préférence aux autres modes.
Ce phénomène est aggravé par la responsabilité de l'automobile dans la pollution de l'air. En agglomération, elle est la 1ere source de microparticules et autres gaz toxiques, qui causeraient de 50 à 70 000 décès en france chaque année.
A tout cela nous pouvons rajouter les accidents de la route. Avec un peu plus de 3000 morts par an, la létalité automobile reste stable en France. Mais outre les morts, les accidents sont aussi responsables de nombreuses infirmités temporaires ou permanentes.
La voiture a également un impact financier important. Des experts du ministère français de l’économie estiment que les automobilistes ne couvrent quasiment jamais les coûts externes qu’ils causent. Et ils sont estimé à 50 milliards d'euros par an a minima.
Une étude de l'agence d'urbanisme de mulhouse montrait ainsi la disproportion dans la prise en charge des infrastructures par les collectivités locales malgré les nuisances externes de certaines. Au total, elles financent pour 12 Mds € les routes (dont 500 M pour le vélo)
L’étalement urbain induit par l’usage démocratisé de l’automobile a eu pour effet pervers de fragmenter les espaces naturels.Ce comportement a conduit a une explosion des collisions avec des animaux. 65 000 incidents de ce type ont ainsi été recensés en France en 2009.
Les abords des routes sont de manière générales des espaces d’exclusion pour la faune et la flore. Pour peu que plusieurs routes bloquent la route ou forment un ilot, des populations animales peuvent ainsi se trouver bloquées dans un espace insularisé.
Les chaussées perturbent l’écoulement des eaux par exemple, ce qui accélère le ruissellement et la diffusion de pollutions chimiques issus des véhicules dans les milieux naturels, cours d’eau et nappes phréatiques compris. Et c'est ce que nous buvons
Le principal inconvénient de l’automobile est peut-être qu’il est difficile d’imaginer une transition écologique locale en la maintenant dans l’espace urbain. De par son existence même, par ses contraintes, elle est en contradiction avec les besoins de la transition écologique.
Notre société actuelle ne peut exister sans la liberté de déplacement offerte par la voiture. le soulèvement des gilets jaunes nous rappelle qu'il n'est pas si facile de remettre en cause ce paradigme sans concertation. Alors, comment faire ?
D'abord, il faut réduire la vitesse, puisque les déplacements rapides ont un effet rebond sur les distances parcourues, et augmentent la létalité et la consommation d'essence, tout en nuisant au confort de vie (bruit, odeur) en ville.
Ensuite il faut rendre moins facile la circulation en ville, pour diminuer le recours à la voiture (et contrer ainsi la demande induite). Par exemple en s'inspirant des mégablocs de Barcelone pour repenser l'organisation des quartiers.
Tout en repensant l'organisation des rues pour regagner de l'espace public sur les voies de circulation au profit d'activités profitant à tous, et nécessaires à la transition écologique des communes.
Enfin, il faudrait rendre le stationnement en ville plus compliqué. Ce sera difficile, car c'est déjà la guerre pour se garer dans les centre ville et lotissements. Justement, chacun doit se questionner sur la nécessité de posséder un véhicule.
En effet, les études soulignent que la voiture sert avant tout à faire ses courses en périphérie, n'aidant pas spécialement le commerce local. De plus, le stationnement gratuit profite plus aux résidents qu'aux visiteurs.
Pour réussir à mettre en oeuvre ces 3 axes, il va vous falloir une stratégie bien rôdée. Vous allez devoir collecter des données sur les pratiques de mobilité des habitants et les associer dans l'élaboration de cette stratégie.
Il faudra alors rappeler que les mobilités douces ne vont ni détruire l'économie, ni exposer les plus fragiles ou rendre la vie quotidienne plus difficile. C'est un choix collectif qui va demander des aménagements collectifs adaptés.
Parce que naturellement, vous ne pourrez pas mettre cela en place sans construire les alternatives au tout voiture. mais alors que les 3 axes principaux sont essentiellement réglementaires et pour l'essentiel peu coûteux, les alternatives demandent des investissements.
Car le pétrole va de toute façon bientôt manquer ou plutôt devenir trop cher pour la plupart des ménages. Il est nécessaire d'anticiper le pic pétrolier plutôt que de le subir de plein fouet.
Il n'est pas nécessaire de parler ici des alternatives bas carbone, elles sont déjà connues, il n'y a pas besoin de les inventer. Vélo, train, transport en commun et marche en sont les 4 piliers. Avec des avantages et inconvénients différents dépendant des contextes locaux.
Or les solutions technologiques basées sur une autre source d'énergie, quoique nécessaire à cette transition, ne suffiront pas et empireront les choses si remplacent la voiture sans baisse de la demande. Biocarburant, Hydrogène et électrique ont aussi un mauvais bilan carbone.
Il faudra donc agir sur la distance pour se déplacer, relocaliser les industries, favoriser les circuits courts, intensifier les usages de véhicules, favoriser l'autopartage, développer les solidarités locales, informer la population, la sensibiliser sur ces questions.
Il n'y a pas de recette toute faite pour cette transition des mobilités. Ce sera un mélange entre exemplarité de l'administration, expérimentation, accompagnement des populations, mise en place d'aides mais également répression des comportements nuisibles.
Voila c'est la fin de cette tirade de présentation de cet article sur les enjeux et outils de la réduction de la part modale de la voiture en ville. Si mon travail vous plait, je vous invite à faire un tour sur mon tipeee ! fr.tipeee.com/solutions-loca…
En 3 ans, depuis le début du @MoutonNumerique (sans causalité) le débat techno critique est arrivé à maturité fans le débat public, sans pour autant devenir un outil de la décision politique.
Ces technoluttes ne sont pas nouvelles, mais passaient inaperçues jusque là et étaient activement réprimées par les pouvoirs en place. La nouveauté est l'apparition dune contestation au sein des ingénieurs, inaugurant un #techlash@OnEstLaTech
De tendance plutôt technocritique (#amish) je reste dubitatif devant cette expérimentation de la startup toulousaine #kyanos d'une cuve à algue pour absorber le co2 en ville. Une petite tirade improvisée pour en parler. #greenwashing
⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️ detours.canal.fr/toulouse-inaug…
C'est une tendance croissante au sein de plusieurs multinationales comme suez, total et même arcelormittal de concevoir de tels dispositifs biologiques de captation de co2 en remplacement des arbres. lesechos.fr/idees-debats/e…
D'habitude, ces procédés ont une efficacité énergétique assez faible qui les rend assez peu rentables hors énergie fortement décarbonée, d'autant plus quand il s'agit de fabriquer du biocarburant avec les algues ainsi cultivées. techniques-ingenieur.fr/actualite/arti…
Il est temps de lancer la META TIRADE, la tirade unique qui recense toutes mes tirades pour les unir toutes et les lier dans l'obscurité Mouahahahahahah...
Oui j'aime le mot tirade, c'est pas une bonne transcription française du thread ?
La tirade sur l'impact écologique du sapin et la manière de le réduire
Ce soir, le @PartiPirate a décidé d'apporter son soutien à la #5G (ce qui n'étonnera personne) à l'aide d'un thread qui noie les questions importantes sous des considérations futiles et des contre vérités. Une Tirade pour débunker ! [1/24]
C'est vrai, la 5G n'implique pas de remplacer le réseau actuel. Les supports de macro cells peuvent être mutualisés, et de toute manière vu qu'on utilise encore la 2G, le réseau actuel va rester là encore longtemps.
Par contre pour fonctionner correctement, la 5G a besoin de beaucoup de petites antennes relais pour fournir un débit suffisant dans les zones denses, ce qu'on appelle les small cells. Ca c'est inédit et il va en falloir beaucoup dans les grandes villes (genre tous les 100m)
Aujourd'hui je vous parle 🚴♀️ trop souvent, il est vu comme un moyen de transport d'appoint, de secours, et non comme un axe fort des politiques publiques de mobilité. Pourtant, il peut jouer un rôle crucial dans l'économie locale en transition. TIRADE ! [1/56]
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Le vélo, ça ne sert pas que pour aller au boulot. C’est un outil de transformation du territoire. Il sert aux politiques sociales et sanitaires, il renforce les activités économiques, il permet à l’administration de baisser son empreinte carbone et à la population de s’amuser.
D’ailleurs, pour aller au boulot, la généralisation du vélo c’est pas gagné. 70% des travailleurs se déplacent en voiture pour une distance moyenne de 13 km d’après l’ademe. Si c’est A/R, c’est faisable, mais si c’est la distance aller, ça commence à faire beaucoup…
✈️Le débat sur l'avenir du secteur aérien, suite aux propositions de @les150ccc est discrédité par un rapport de @Ecologie_Gouv qui revoit à la baisse les gains et amplifie les pertes.
Je vous propose une tirade pour en parler [1/23]
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Actuellement, le secteur aérien bénéficie d'exonérations fiscales assez scandaleuses, notamment sur le prix du kérosène, à cause du traité de chicago de 1944, qui vise à accroître le trafic aérien international en garantissant une taxation avantageuse lefigaro.fr/conjoncture/ae…
De fait, il n'y a TVA ni taxe sur la consommation énergétique pour l'aérien, ce qui priverait l'état de 3⃣ milliards d'euros de recette chaque année, dont de 300 à 600 pour les vols intérieurs (selon les sources). La tva sur les billets est de plus à 10% reseauactionclimat.org/wp-content/upl…