45 000€ d'amende, 1 an de prison : pour mieux cacher les violences policières, #Macron veut interdire leur diffusion.
S'il y a un phénomène politique majeur de notre époque, c'est bien la montée exponentielle de la répression, l'explosion des violences d'État.
Quartiers, #GiletsJaunes, syndicalistes, soignant-es, lycéen-nes, pompier-es, fêtard-es … Qui n'a pas subi de violences policières dans ce pays ? Qui n'a pas été traumatisé-e par la violence des forces de l'ordre ?
L'un des seuls contre-pouvoir face à ces violences, c'est l'image. Filmer, photographier, diffuser. Des dizaines de milliers d'abus de pouvoir, de brutalités, de mutilations, de coups ont été documentés.
Face au déni de l'État, face à l'impunité organisée, rendre publique la répression était le dernier acte de défense encore toléré.
Mais même ce droit minimal, dérisoire, va être interdit. Le gouvernement veut faire condamner « d'un an d’emprisonnement et 45000 € amende le fait de diffuser (...) l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de police».
Toutes les images que vous voyez ici seraient interdites, et vaudraient à leur auteurs des poursuites. Avec cette loi dite « de sécurité globale», pas d'affaire Benalla, pas d'affaire Steve, pas d'affaire du Burger King, pas d'images de la répression de Gilets Jaunes...
La plupart des #médias indépendants et des journalistes qui couvrent les #manifestations seraient arrêtés. Pour Macron, « les violences policières n'existent pas ». Il veut donc interdire de les diffuser ...
La loi sera votée dans quelques jours. C'est un vrai basculement, un de plus. Un pas de plus vers l'obscurité autoritaire.
Tu vis bien dans ce pays où le gouvernement répète que la « liberté d'expression » est le plus sacré des droits quand il s'agit de faire des caricature de Mahomet et d'imposer tous les jours sur toutes les chaînes de télé des discours d'extrême droite écœurants...
...mais où la « liberté d'expression » disparaît comme par magie dès qu'il s'agit de filmer des violences policières, de critiquer le gouvernement ou pire, de manifester.
Deux exploits simultanés du gouvernement #Macron :
➡️ Diminuer de 8 millions d'euros le budget dédié à l'aide alimentaire. Alors que l'épidémie et le confinement font exploser la pauvreté, les députés en Marche ont voté lundi soir une baisse de 11 % du budget de l’aide alimentaire.
Le crédit passe de 72 millions en 2020 à 64 millions en 2021. Un sacrifice délibéré des plus pauvres, pendant que des milliards d'euros sont donnés aux patrons pour les "aider" pendant la crise.
➡️ « Si vous n'avez rien à vous reprocher, pourquoi vous refusez d'être filmés ? » C'est ce que nous répètent depuis 20 ans la droite et l'extrême droite au pouvoir pour imposer partout des caméras de surveillance.
Bizarrement, les mêmes ne disent plus la même chose lorsqu'il s'agit de leurs flics armés, assermentés et payés par l’État.
Un bâtiment vide situé à Nantes a été ouvert lundi 2 novembre, en plein début de confinement. Une centaine de réfugiés sont venus s’y installer. Le collectif @LAutreCantine qui distribue des repas et vient en aides à celles et ceux dans le besoin explique :
« tous les soirs lors des distributions de repas nous rencontrons des hommes seuls, des familles avec bébés et enfants qui n'ont pas d'hébergement. Ils et elles sont dans le froid, souvent sous la pluie avec des vêtements et des matelas mouillés.
➡️ "Le gouvernement Castex, nommé cet été, en pleine crise sociale et sanitaire, est le plus couteux de la Vème République." C'est Réné Dozière, spécialiste de la gestion des finances publiques qui l'affirme, dans le Canard Enchaîné de mercredi dernier.
➡️ Pour cause, c'est une véritable Cours pléthorique avec ses dizaines de seigneurs et ses centaines de valets qui entourent le sommet du pouvoir. Ministres, conseillers, chauffeurs, huissiers … tout ce petit monde coûte 185 millions d'euros d'argent public par an.
➡️ A Nantes, le lycée Guist'hau était mobilisé, et les jeunes ont du faire face à une intervention des forces de l'ordre.
Des lycéen-nes témoignent : « il y a eu une intervention d'une patrouille de police qui a tout de suite poussé des élèves pour les intimider, un gars s'est fait balayer. Et sinon l'administration [...] assume de continuer avec des mesures stériles et un protocole inapplicable.