Un bâtiment vide situé à Nantes a été ouvert lundi 2 novembre, en plein début de confinement. Une centaine de réfugiés sont venus s’y installer. Le collectif @LAutreCantine qui distribue des repas et vient en aides à celles et ceux dans le besoin explique :
« tous les soirs lors des distributions de repas nous rencontrons des hommes seuls, des familles avec bébés et enfants qui n'ont pas d'hébergement. Ils et elles sont dans le froid, souvent sous la pluie avec des vêtements et des matelas mouillés.
En septembre ils ont même vu leurs affaires être jetées à la poubelle par la police municipale. Ils et elles nous demandent où dormir et si l’État va les mettre à l'abri. »
Avec le #reconfinement, c'est une difficulté supplémentaire : comment se confiner dehors ? Comment vont survivre les plus fragile en pleine crise sanitaire et sociale ?
Pour toutes ces raisons, l'association « promet une aide matérielle (vêtement, matelas, couvertures, nourriture) aux occupants du bâtiment jusqu'à une prise en charge de l’État » et soutien la réquisition des bâtiments.
Une centaines de réfugié-es ont trouvé refuge dans le bâtiment, dans le quartier de Gare Maritime. Il s'agit d'un immeuble appartenant à l'entreprise Orange, et voué à la démolition.
Cette réquisition prouve une nouvelle fois qu'il y a de nombreux lieux vides dans les grandes villes où les personnes à la rue sont également nombreuses.
L'Autre Cantine Nantes appelle aux dons pour soutenir les nouveaux habitants. Voici les besoins urgents :
- Matelas une ou deux personnes
- Couvertures
- Petit mobilier d'équipement des pièces (tables de nuits, étagères, commodes,...)
- Tables, chaises, tables basses
- Ustensiles de cuisines : Assiettes, couverts,
- Equipement de cuisine : Micro Ondes, bouilloires, plaques électriques, petites gamelles
- Poubelles et sacs poubelles pour assurer la propreté des lieux et de chacune des pièces
Chaque don est une pierre importante dans l'amélioration des conditions de vies des personnes habitant le lieu. Les dons sont à apporter dans les locaux de l'Autre Cantine 18 rue de Cornulier quartier Gare Sud entre 13h et 18h
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Tu vis bien dans ce pays où le gouvernement répète que la « liberté d'expression » est le plus sacré des droits quand il s'agit de faire des caricature de Mahomet et d'imposer tous les jours sur toutes les chaînes de télé des discours d'extrême droite écœurants...
...mais où la « liberté d'expression » disparaît comme par magie dès qu'il s'agit de filmer des violences policières, de critiquer le gouvernement ou pire, de manifester.
Deux exploits simultanés du gouvernement #Macron :
➡️ Diminuer de 8 millions d'euros le budget dédié à l'aide alimentaire. Alors que l'épidémie et le confinement font exploser la pauvreté, les députés en Marche ont voté lundi soir une baisse de 11 % du budget de l’aide alimentaire.
Le crédit passe de 72 millions en 2020 à 64 millions en 2021. Un sacrifice délibéré des plus pauvres, pendant que des milliards d'euros sont donnés aux patrons pour les "aider" pendant la crise.
➡️ « Si vous n'avez rien à vous reprocher, pourquoi vous refusez d'être filmés ? » C'est ce que nous répètent depuis 20 ans la droite et l'extrême droite au pouvoir pour imposer partout des caméras de surveillance.
Bizarrement, les mêmes ne disent plus la même chose lorsqu'il s'agit de leurs flics armés, assermentés et payés par l’État.
➡️ "Le gouvernement Castex, nommé cet été, en pleine crise sociale et sanitaire, est le plus couteux de la Vème République." C'est Réné Dozière, spécialiste de la gestion des finances publiques qui l'affirme, dans le Canard Enchaîné de mercredi dernier.
➡️ Pour cause, c'est une véritable Cours pléthorique avec ses dizaines de seigneurs et ses centaines de valets qui entourent le sommet du pouvoir. Ministres, conseillers, chauffeurs, huissiers … tout ce petit monde coûte 185 millions d'euros d'argent public par an.
➡️ A Nantes, le lycée Guist'hau était mobilisé, et les jeunes ont du faire face à une intervention des forces de l'ordre.
Des lycéen-nes témoignent : « il y a eu une intervention d'une patrouille de police qui a tout de suite poussé des élèves pour les intimider, un gars s'est fait balayer. Et sinon l'administration [...] assume de continuer avec des mesures stériles et un protocole inapplicable.