Thomas Lamarche @ThomasLamarch13, qui préside ce séminaire, introduit les interventions. #pluralisme
Le monde va mal. La pandémie, nous allons en parler d’abord avec Robert Boyer qui a réussi à en faire une lecture en temps réel. Et avec la pandémie, le confinement, qui dévoile et révèle comme toutes les crises, et qui révèle la société facturée, les visibles et les invisibles.
Le monde va mal et on le pense mal.
Surtout quand on le pense tout seul. Et, à l’@Afep_EcoPo, on s’est uni.e.s autour de l’idée qu’il est nécessaire de penser le monde dans un cadre pluraliste et surtout de débattre. #pluralisme
Soulignons, c’est notre rôle d’exercer nos libertés académiques et intellectuelles. Quand bien même le forcing liberticide des politiques Ministre de l’EN en tête, pousse à nous contrôler, nous mettre sous surveillance.
Nous avons pensé cette après-midi sous le double sceau de comment penser la crise, les crises imbriquées… et puisque nous sommes l’@Afep_EcoPo, bien sûr nous nous demandons comment les penser autrement, comment penser des alternatives. #pluralisme
Les crises qui se révèlent à nous sont emboitées, complexes. Et le pire est surement pour demain. L’économie standard n’a pas su penser les crises, on pourrait dire elle ne l’a jamais su. Fascinée par l’équilibre et les lois naturelles.
Florence Jany-Catrice reviendra sur le rôle des économistes, et notamment de la pensée standard, de la pensée unique, marchande, souvent soutien intellectuelle du néolibéralisme… et là la clé c’est le #pluralisme.
La pandémie, rappelons-nous le départ, c’est une question de zoonose, c’est la mise à mal des territoires des mondes animaux et sauvages par les humains. Hélène Tordjmann reviendra sur la tendance extractivisiste et marchande, qui semble sans limite… et pourtant
La pandémie, et sa gestion chaotique rappelle aussi, ce que nous montrera Jean-Paul Domin, qui a travaillé avec Amandine Rauly, de quelle façon l’économie standard de la santé en porte une responsabilité.
Gare à l’insuffisance de #pluralisme, qui est loin d’être sans conséquence sur le monde. Et notamment sur nos santés à toutes et à tous.
Enfin, et pour ne pas verser dans l’analyse du pire nous terminerons par Anne Eydoux qui nous proposera des pistes d’intervention publique. Montrant que d’autres avenirs sont possibles. #pluralisme
F. Jany-Catrice rappelle que les derniers travaux de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) doutent du caractère exogène de la crise que nous vivons.
Si les pandémies trouvent leurs origines dans des microbes portés par des animaux, ce sont bien les activités humaines qui amplifient le phénomène », en particulier par l’intensification de l’agriculture, le commerce mondialisé, et certaines consommations.
Quelques caractéristiques de ce nouvel environnement. Comment bousculent-elles la doxa dominante ?
L’incertitude radicale, dans le cas sanitaire, rend moins audibles les discours techno-optimistes, ceux-là mêmes qui considèrent que c’est grâce au système économique libéral que les dégâts écologiques pourraient être dépassé. #pluralisme
L’incertitude, bouscule les modèles, rend plus visible l’arrogance de modèles déterministes, accentue dans tous les cas la perte de repères cognitifs. Elle oppose la vérité théorique et normative à une vérité de l’expérience. #pluralisme
La question des dépenses publiques n'est plus - ou est moins - posée. Un Keynes de circonstance est appelé à la rescousse.
Ceci ne produit pas une politique keynésienne.
La crise rappelle la folie du rite sacrificiel des services publics de première nécessité entretenu par les économistes libéraux de tous ordres.
La crise sanitaire bouscule les statistiques, repères cognitifs et les outils qui servent de langage commun à l’économiste #pluralisme
Les chiffres de la crise bousculent tant nous étions habitués à certaines narrations. Ils dévoilent en particulier certaines conventions.
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