Et c'est fait ! Au mépris de 2500 signatures, c'est la censure qui a été décidée par @greenpeacefr. J'espère que vous vous sentez honteux ? Misérables ? Lâches ? Malhonnêtes ?
Je l'ai déjà dit et ça se voit encore, @greenpeacefr est une association antinucléaire avant d'être une association écologiste. Leur opposition au #nucléaire passe avant toutes les causes environnementales que vous voudrez, y compris le climat.
Et ils ont besoin de l'opposition au nucléaire pour exister, n'attendez jamais d'eux qu'ils soient constructifs dans la résolution des problèmes... Ils ont toutes les raisons de vouloir pérenniser voire aggraver chaque problème dans le nucléaire.
À part ça, le problème, ce sont vos opposants qui ne cherchent pas à discuter, hein..?
En préparant un cours sur le facteur organisationnel et humain dans la maîtrise du risque, j'apprends quelque chose de passionnant que j'ai bien envie de vous partager.
Une opposition d'ordre sociologique entre deux approches : Charles Perrow contre le Groupe de Berkeley.
Selon Charles Perrow (1984), d'après le retour d'expérience de l'accident nucléaire de Three Mile Island, de l'industrie pétrochimique, et de l'aviation civil, l'accident est « normal », une sorte de fatalité.
Pour lui, les systèmes dynamiques complexes dont il est ici question sont tels qu'il est illusoire de penser envisager l'exhaustivité des scénarios accidentels possibles, et d'anticiper le comportement du système en temps réel. La fiabilité totale serait hors d'atteinte.
L'AIE, l'Agence Internationale de l'Énergie, a publié son rapport phare annuel, le World Energy Outlook.
Il va s'en dire des tas de choses, sur les ressources en pétroles, sur le marché du gaz naturel, etc.
"Faites vos recherches", si ça vous intéresse, si j'ose dire 😋
Dans le domaine de la production électrique, les nouvelles énergies renouvelables sont évidemment à l'honneur, car elles continuent de se développer toujours plus vite que les estimations de l'AIE. Et, à l'échelle mondiale, c'est une raison de se réjouir.
Quant au nucléaire, le lien ci-dessous résume ce qu'en dit le WEO. En bref, ça ne va pas fort, à fortiori dans le contexte (post-)covid, à part en Chine.
Or, pour limiter la casse climatique, il y a de fortes ambitions sur le nucléaire aussi.
Je ne peux croire que la Ministre de @Ecologie_Gouv ne connaisse pas les principes du projet Cigeo et plus largement du stockage géologique qui justement de ne pas léguer aux générations futures la responsabilité de gérer nos déchets nucléaires.
Je ne peux croire que @barbarapompili ignore tout de la Directive 2011/70/Euratom du 19 Juillet 2011 qui établit le cadre européen pour permettre une gestion « responsable et sûre » des déchets radioactifs et fixe les exigences de sûreté applicables.
Je ne peux croire que @barbarapompili n'aie pas connaissance de la directive 2009/71 Euratom et ce qu'elle implique, notamment une revue périodique par les pairs des programmes de gestion des déchets radioactifs.
Stockage géologique : cadres réglementaires et politiques nationales en vigueur.
Bien qu'un solide appui scientifique à la sûreté du stockage géologique soit un élément fondamental et absolument nécessaire dans l'établissement d'un programme de stockage, ce n'est pas le seul élément nécessaire pour pouvoir avancer.
Un programme de stockage géologique induit des problématiques scientifiques, techniques, organisationnelles et sociétales pluridisciplinaires et des questions de gouvernance.
Avec 1 kg de CO2 par kWh pour le lignite, on parle donc de 4200 tonnes de CO2/h.
@RegisGod D'après Eurostat, le trafic aérien français en 2018, c'est 5,3 millions de tonnes d'équivalent CO2 pour l'aviation domestique et 18 millions pour l'aviation internationale.
Stockage géologique : l'établissement du consensus scientifique.
Un consensus scientifique ne converge pas aisément. Depuis les années 80, des investigations scientifique sur la faisabilité des stockage géologiques profonds pour le stockage sûr des déchets de haute activité et des combustibles usés ont été menées à rythme prudent ../..
../.. entrecoupé de délibérations, et ont significativement accru le volume (et la qualité) de l'information scientifique et des connaissances sur la sûreté du stockage géologique.