Un jour, nous nous demanderons pourquoi payons-nous des impôts alors qu'il suffit à la #BCE de créer de l'argent gratuitement en appuyant sur un clavier d'ordinateur.
Ce jour-là, la supercherie de la caste financiarisée sera un peu plus mise en lumière...
À dérouler.
La création monétaire par la #BCE et les banques commerciales n'est qu'une écriture comptable sur un ordinateur.
Pour que la monnaie garde de la valeur, il faut : 1/ préserver sa rareté 2/ créer de la richesse par le TRAVAIL
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1/ La rareté est préservée grâce aux remboursements des dettes (qui détruisent la monnaie créée), mais aussi par le paiement des impôts 2/ Une dette publique ou privée qui sert les dépenses courantes, et non à l'investissement, finit par faire perdre de la valeur à la monnaie
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Il faut donc faire travailler le citoyen lambda, lui faire croire que la monnaie est rare, qu'il doit travailler toujours plus.
Un des leviers pour garantir la rareté de la monnaie est l'austérité budgétaire : pousser l'État à fermer des services publics et taxer ses citoyens.
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Qui sont les gagnants de ce système?
Ceux qui sont proches du robinet monétaire 1/ pour toucher des intérêts 2/ pour profiter du pouvoir économique et politique d'avoir le contrôle sur ce robinet, soit pour s'octroyer des prêts à bon marché, soit pour mettre nos politiques au pas
Après avoir regardé 1h de #HoldUpLeDoc, il est évident qu'il existe un parallèle entre l'amateurisme de ceux qui décident sur les questions sanitaires et ceux qui le font sur les questions économiques.
L'incompétence se mêle au mensonge, et aux multiples conflits d'intérêts.
Et si face à une situation de pandémie, nous faisions ce que nous aurions dû faire aussi pour l'économie et la finance, à savoir interroger les anciens, les sages, ceux qui ont vécu les pandémies avant nous dans l'histoire.
Que nous disent les anciens, et comment adapter leurs conseils avec la situation actuelle ?
La création monétaire par la #BCE est une illustration de "fuite en avant".
La fuite en avant est le fait de ne pas faire face à ses problèmes, de fuir ses problèmes sans les résoudre, ou de poursuivre une action problématique en négligeant de considérer ses conséquences futures.
1/ Face à l'endettement des États et des entreprises, la #BCE répond grâce à une politique monétaire qui facilite encore plus d'endettement.
C'est comme si on cherchait à aider un drogué en lui facilitant l'accès à sa drogue.
Un jour se sera l'overdose. Le chaos économique.
2/ Au lieu de réfléchir et de proposer une monnaie libre de dette, les autorités monétaires préfèrent continuer avec une monnaie qui est liée à 97% à de la dette. La #BCE fuit ses problèmes sans les résoudre. Viendra un jour où ses problèmes la rattraperont.
Imaginez qu'à la naissance de Jésus, un usurier ai décidé de placer l'équivalent de 0.01€ de nos jours, pour les fructifier à 5% de taux d'intérêts annuel, jusqu'à l'an 2000.
C'est un investissement théorique, mais le but est de démontrer le caractère exponentiel de l'usure, aujourd'hui appelé "dette avec intérêts". Avec le temps, chaque année, l'investissement augmente de 5%.
Année 1 : 0.0105€ équivalent
Année 2 : 0.01105€
...
Année 10 : 0.01629€
Le caractère exponentiel des intérêts est l'équivalent de la boule de neige qui grossit de plus en plus lorsqu'elle dévale la montagne.
Plus le temps passe, et plus l'investissement de départ grossit.
Question essentielle à se poser :
Si la #BCE peut créer de l'argent en tapotant sur un ordinateur, pourquoi en 2008 les États ont été mis en danger pour sauver les banques avec de l'argent public ?
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La #BCE avait décidé de créer de l'argent en urgence pour apporter la liquidité qui manquait aux banques (partie jaune sur le graphe).
Pourquoi alors les États se sont mis en danger pour une crise dont ni eux, ni leurs citoyens étaient responsables ?
Parce que l'argent n'a de valeur que s'il est rare et adossé à un travail réel.
L'austérité budgétaire qui a suivi la crise de 2008 permet de renforcer la rareté de l'argent : moins de dépenses publiques et plus d'impôts et de taxes, réduit la quantité d'argent en circulation.
Une logique omniprésente en salle des marchés et peu comprises par les citoyens, est la notion de "risque". Les banques et la finance savent pertinemment qu'un profit est toujours rattaché à un risque. Plus un investissement est risqué et plus le profit doit être important.
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À la rigueur, cette logique n'a pas besoin d'être théorisée : ceux qui investissent comprennent cette notion abstraite, même s'ils n'ont pas fait d'économie ou qu'ils n'ont pas fréquenté une salle de marchés.
Par exemple, si vous investissez 10000€ dans une start-up, vous vous attendez à décupler votre investissement d'ici quelques années, car même si le projet est prometteur, le risque d'échec est grand. Quand on peut tout perdre, on s'attend à gagner beaucoup...
Depuis 50 ans, la mondialisation est favorisée sur l'économie de proximité, les supermarchés et l'e-commerce sur les commerces locaux, les prix bas sur l'emploi, la technologie sur l'humain, la technique sur l'artisanat.
Aujourd'hui nous vivons une exaspération de ce mode de vie.
Sommes-nous allés trop loin ? Faut-il à partir d'aujourd'hui penser à donner plus d'importance à tout ce qui favorise les interactions humaines et économiques locales ?
Est-il encore possible d'infléchir nos modes de vies en ce sens, ou sommes-nous condamnés à subir ?
Une idée pour favoriser les échanges locaux : une TVA réduite lorsqu'une monnaie locale est utilisée.
On doit aussi taxer écologiquement les produits importés des pays lointains. A-t-on vraiment besoin d'importer des fraises du Chili, ou de l'agneau de Nouvelle-Zélande ?