Bonjour à tous, c'est @Barbusceptique ! Je prends le contrôle de la @SPILF_ quelques instants pour vous parler d'un sujet très important : les mutilations sexuelles féminines (MSF). 👇👇👇 1/11
On commence avec un chiffre qui fait froid dans le dos :
200 millions. C’est le nombre de femmes concernées par les MSF dans le monde, principalement en Afrique et en Asie du Sud-Est. 2/11
Pour aider ces femmes lorsqu’elles arrivent en France, il faut agir. Premièrement, il faut que les praticiens de première ligne soient au courant de l’existence du problème et qu’ils soient formés à aborder le sujet. C'est, malheureusement, encore trop peu le cas. 3/11
C’est un sujet qui gagne en médiatisation depuis quelques années. Il est aussi de plus en plus évoqué dans le cadre de la lutte politique pour l’égalité entre les sexes, et, depuis plus longtemps, pour le respect des droits humains. 4/11
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations le 06 février dernier pour les professionnels de santé concernant la prise en charge de patients excisées. Les choses vont dans le bon sens. 5/11
Les causes de ces pratiques sont très diverses et ne peuvent être résumé en un tweet. Elles sont le produit de cultures, de croyances, de rituels, qui diffèrent entre chaque communauté qui pratique, généralement illégalement, l’excision. 6/11
Ces pratiques ont généralement des conséquences sur la santé des femmes excisées : risques à court terme (hémorragies, infections) et à long terme (douleurs, complications urinaires, gynécologiques, obstétricales, syndrome post-traumatique, rapport au corps, etc.). 7/11
Pour venir en aide à ces femmes, des parcours de soins spécialisés en santé sexuelle existent et des outils spéciaux peuvent être mis à disposition des soignants comme des vulves en silicones. 8/11
Pour espérer en finir avec les MSF, il faudra encore plus de sensibilisation et de campagnes préventives, comme celles qui ont été réalisées sur le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) par exemple. Et bien sûr, une formation sérieuse du corps médical à ce sujet. 9/11
Si vous désirez en savoir plus sur ce sujet, j'ai interviewé trois spécialistes de la question. L’article est disponible ici 10/11 :
Cette année la @SPILF_ , soucieuse de ces problématiques, a accordé une bourse au Dr Claire Tantet et au Dr Ornella Cabras, notamment pour faire de l’accompagnement sur la sexualité, acheter des vulves en silicones et imprimer des affiches et des livrets de sensibilisation. 11/11
Voilà, c'est fini pour ce thread, j'espère que vous en ressortirez un peu plus informé sur ce sujet éminemment important. À bientôt pour de prochains threads !
⚠️⚠️Suite à des discours complotistes relancés aux États-Unis la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (@SPILF_) rappelle sa position très claire sur l'#hydroxychloroquine HCQ avec ou sans #azithromycine AZI pour #COVID__19
En s'appuyant sur les données solides disponibles à ce jour qui regroupent plusieurs essais cliniques randomisés, on peut affirmer que :
- la prescription d'HCQ aux patients atteints par la Covid-19 n’a pas fait la preuve de son efficacité, seule ou en association avec l'AZI
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- les nombreuses études rigoureuses réalisées par des équipes sans a priori, au niveau international, ont toutes
conclu sur l’absence de bénéfice, tandis que le risque de décès lié à un mauvais usage est lui parfaitement avéré.
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Bonjour à tous, c'est @Barbusceptique ! Je prends le contrôle du Twitter de la @SPILF_ pendant quelques minutes pour vous servir un petit thread vulgarisé afin de rappeler pourquoi les essais cliniques et la randomisation c'est important. Vous êtes prêt ? C'est parti ! 👇
Vous êtes chez vous, à votre domicile, avec deux convives. Tout à coup, une quinte de toux, dont ne connait pas la cause, s’empare de vous et de vos invités. Qu'à cela ne tienne, vous avez tous les trois vos astuces et remèdes contre ce genre de désagrément.
Vous privilégiez la tisane au miel. Votre premier convive est un grand fan des petites granules homéopathiques. Le second soutient que « ça va passer tout seul ». En l’espace de quelques minutes, vos quintes de toux sont derrière vous.
⚠️⚠️Communiqué de presse de la @SPILF_ et de toutes les instances de maladies infectieuses et tropicales représentant l'ensemble des médecins infectiologues français
"Une crise sanitaire ne justifie pas qu’on dise, ou qu’on fasse, n’importe quoi !"
Contact presse en DM
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Nos instances, représentant les médecins spécialisés en maladies infectieuses en France, souhaitent dénoncer les affirmations sans fondement qui ont été diffusées sur des chaînes de radio-télévision nationales au cours des derniers jours.
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Elles sont d’autant plus graves qu’elles sont l’œuvre d’un médecin, chef de service dans un hôpital. Selon ses propos, 25 000 morts liées à la COVID-19 auraient pu être évitées en France si la combinaison hydroxychloroquine et azithromycine avait été prescrite massivement.
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