Les offres d'électricité "vertes" ou "100% renouvelable" sont à la mode. Si on peut y voir un moyen pour le consommateur d'encourager ces sources d'électricité s'il le souhaite, cette dénomination est trompeuse.
En effet, ne vous-êtes vous jamais demandé comment pouvait être produite votre électricité "100% renouvelable" par les nuits sans vent ?
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En pratique, vous êtes toujours alimenté par le réseau électrique du pays (qui comporte, outre les éoliennes et panneaux solaires, des centrales nucléaires, fossiles et barrages hydroélectriques).
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Ce que votre contrat "100% renouvelable" vous assure, c'est que sur l'année une quantité d'électricité renouvelable équivalente à votre consommation aura été injectée sur le réseau.
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Elle aura été injectée quand la production renouvelable le permet et de votre côté vous aurez consommé quand vous le souhaitez.
Or le réseau doit être équilibré (production = demande) à tout moment.
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Ce mécanisme ne fonctionne que tant qu'il est utilisé par une minorité de gens.
Pour l'améliorer, il faudrait que les garanties d'origine ne soient utilisables que dans l'heure à laquelle elles ont été émises (plutôt qu'une validité d'un an comme aujourd'hui).
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Il serait également pertinent de généraliser de telles garanties d'origine aux moyens de production d'électricité bas-carbone. Car si le but est de lutter contre le changement climatique, il n'y a pas de raison de restreindre le système aux seules énergies renouvelables.
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Surtout qu'un réseau électrique ne peut pas s'appuyer uniquement sur des énergies renouvelables, sauf exception comme la Norvège où le potentiel hydroélectrique permet de répondre à la quasi-totalité des besoins électriques actuels.
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Enfin, les échanges internationaux intra-européens de garanties d'origine devraient être limités aux flux physiques d'électricité entre les pays. Cela éviterait à certains pays, comme la Norvège, d'inonder le marché de certificats.
En effet, ce n'est pas parce qu'un consommateur polonais achète des certificats d'origine renouvelable à la Norvège que ça change quelque-chose au fait que l'électricité polonaise provient en quasi-totalité du charbon...
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Pour plus d'infos sur ce sujet, voir la vidéo de @Le_Reveilleur.
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En physique, l'#énergie quantifie le changement. Dès que quelque-chose change de forme, de position, de vitesse, de composition chimique ou atomique, rayonne, etc. il y a un transfert énergétique.
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Ainsi, l'être humain a toujours cherché à utiliser des sources d'énergie intenses, concentrées et aisément accessibles pour modifier son environnement. Ca a d'abord été la force humaine et animale, la biomasse, puis les moulins à vent et à eau.
Les #transports sont le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire français, transports routiers en tête.
Voici l'évolution de la décomposition des émissions de ce secteur.
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Graphique : CGDD
Pour mettre ces valeurs en perspective, les émissions domestiques françaises totales en 2017 étaient de 464 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2éq).
Source : CGDD, Chiffres clés du climat - France, Europe et Monde, 2020
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La voiture particulière occupe une place prépondérante dans ce classement. Il est ainsi illusoire d'espérer atteindre la neutralité carbone, nécessaire pour stabiliser le dérèglement climatique, sans toucher d'une manière ou d'une autre à la voiture individuelle.
Quelques chiffres et graphiques sur le secteur de l'énergie aux États-Unis, 2e au monde derrière la Chine, dans Connaissance des énergies (@info_energies).
Réflexion d'@EtienneKlein – à laquelle je souscris – sur la place insuffisante qu'occupent les ingénieurs dans les médias.
Faisant partie des ingénieurs qui communiquent, j'aimerais compléter avec un retour d'expérience.
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Le problème ne vient pas que des ingénieurs. Il est difficile de publier dans certains médias en étant ingénieur (sauf à être déjà très médiatique et c'est donc davantage la personne que le propos qui compte).
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Je n'ai jamais réussi à passer un papier sur l'énergie dans @libe (et ce n'est pas faute d'avoir essayé) et un seul dans @lemondefr (car il était cosigné par @OIL_MEN).
L'industrie du #charbon fait face à une situation économique difficile. Le charbon est en effet de plus en plus concurrencé par le gaz et, dans une moindre mesure, l'éolien et le solaire.
Un déclin du #charbon serait une très bonne chose pour le climat mais cela ne peut pourtant pas encore être tenu pour acquis. En effet, la plus grande compétitivité du gaz provient notamment d'un marché gazier surapprovisionné (notamment par le gaz de schiste américain).
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Si la situation devait se tendre un peu, ou un choc pétrolier advenir (ce qui n'est pas improbable), la situation pourrait s'inverser et le charbon redevenir compétitif.
La rupture du barrage de Banqiao (Chine) en 1975 a entraîné directement 86.000 morts et indirectement 145.000 morts (famines et épidémies) selon les chiffres officiels du gouvernement chinois.
Il s'agit de la catastrophe industrielle ayant le plus lourd bilan humain.
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On est bien loin du bilan des catastrophes de Tchernobyl (jusqu'à 4000 décès radioinduits selon l'OMS[1]) et Fukushima (pas de décès radioinduit démontré[2] mais quelques centaines de décès liés au traumatisme de l'évacuation[3]).