In April, with the covid19, the police wanted to track people that refuses to respect lock-down obligations.
Homeland Minister asked police forces to abuse the SCA file, that wasn't designed at the time to record other information than ones related to driving offences yet
Courts overturned legal procedures where the police abused this file. So the Homeland Minister just changed the legal framework. Now, the SCA file can record much more information, in a disproportionate way, for minor violations but during a long time.
Alors qu'aucune étude nationale n'a jamais prouvé l'utilité de la vidéosurveillance, les amendements de suppression de l'art 20 sont rejetés
Tandis que @Ugobernalicis critique l'intérêt des caméras, @DiardEric (LR) traite les critiques contre la vidéosurveillance de "dinosaures", croyant que tout ce qui est électrique serait "moderne". C'est la réflexion politique qui semble appartenir à une autre époque à l'Assemblée
Les débats sur la loi sécurité globale se poursuivent, on commence à parler surveillance.
Première percée : sous la critique, le gouv vient de retirer son amendement par lequel il voulait être habilité à "moderniser la vidéo protection" par ordonnance videos.assemblee-nationale.fr/direct.9821144…
On parle maintenant de caméras individuelles portées par les policiers et gendarmes. @Deputee_Obono défend clairement notre position contre la reconnaissance faciale généralisée (permis via le TAJ depuis 2012), notamment pour harceler des militants en manifestions.
Alors que @platombe s'oppose à ce que les policiers puisse publier les vidéos qu'ils prennent en manif, la rapporteure @AliceThourot est claire : ici le rôle de la police n'est plus de protéger la population contre les infractions, mais uniquement de défendre son image publique.
Au tour d'@olivierveran d'intervenir, qui commence son propos par une question assez surprenante : « la fin justifie-t-elle les moyens ? ».
On sait depuis longtemps le malaise du gouvernement sur ce sujet : il a envoyé 2 ministres aujourd'hui pour épauler @cedric_o
Il demande « au nom de quoi pourrait-on empêcher certains d'utiliser l'application s'ils le veulent ? »
@olivierveran fait mine de ne pas comprendre que le problème n'est pas individuel mais collectif, culturel, lié à l'accoutumance de la population à des outils de surveillance.
La Hadopi n'a pas permis de résorber le « piratage ». Les échanges non marchands décentralisés ont muté. Les plateformes géantes et centralisées dominent aujourd'hui. #QPCTrembleHadopi